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Des observateurs espagnols tentent de porter plainte contre le Maroc

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  • Des observateurs espagnols tentent de porter plainte contre le Maroc

    Santa Cruz de Tenerife (Espagne), 21/07/2010 (SPS) Des observateurs espagnols ayant été victimes dimanche dernier de l’intervention "brutale" de la police marocaine à El Aaiun (Sahara occidental), ont exprimé leur intention de déposer une plainte contre le Maroc auprès du Conseil de l’Europe, a-t-on appris auprès de l’association canarienne de solidarité avec le peuple sahraoui.

    Selon , Sara Bolanos de l’Association canarienne de solidarité avec le peuple sahraoui, "les personnes concernées doivent déposer une plainte au Conseil de l'Europe et une plainte officielle auprès du ministère espagnol des AE et contre le Gouvernement marocain pour le mauvais traitement des citoyens espagnols à El Aaiun et demander également des explications du Gouvernement autonome des îles Canaries pour ne pas agir".

    Quatre citoyens espagnols, observateurs des droits humains, sont arrivés mardi aux iles canaries accompagnés d’une vingtaine de policiers marocains, ont été accueillis par les membres de l'Association canarienne de solidarité avec le peuple sahraoui.
    Il s’agit de : Laura Gallego, Lorena Lopez, José Febles et Cecilia Alvarado qui ont été blessés dimanche dernier par la police marocaine qui empêchait un rassemblement de quelques 300 civils sahraouis venus célébrer le retour de 11 militants sahraouis d’une visite aux camps de réfugiés, rappelle-t-on. (SPS)

  • #2
    malheureusement le courageux juge espagnol ne pourra pas instruire le dossier...

    les nostalgiques de Franco auront eut sa peau...


    ===================================

    Espagne -
    Article publié le : vendredi 14 mai 2010 - Dernière modification le : vendredi 14 mai 2010


    Le juge espagnol Baltasar Garzon suspendu de ses fonctions
    Le juge Garzon à la sortie du tribunal suprême de Madrid le 12 mai 2010. REUTERS/Juan Medina




    Par RFI

    Le Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) a décidé vendredi 14 mai de suspendre le juge Baltasar Garzon de ses fonctions le temps qu'il soit jugé. Le juge est accusé d'avoir voulu enquêter sur les crimes amnistiés du franquisme. Cette décision a provoqué la colère des victimes de la dictature (1939-1975) qui ont dénoncé « un jour très triste pour l'Espagne ». Baltasar Garzon, 54 ans, encourt une peine de 20 ans d'interdiction d'exercice de sa fonction de juge.



    Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau

    « Garzon, le peuple espagnol est avec toi ! ». Les protestations de dizaines de manifestants n’ont servi à rien : le célèbre Baltasar Garzon a été suspendu de ses fonctions. Il a été inhabilité jusqu'à nouvel ordre.
    Le magistrat traîne trois casseroles, mais il n’y a qu’une raison à cette décision : avoir osé instruire un procès contre le régime franquiste et ses crimes. Or d’après le tribunal suprême, il ne pouvait pas le faire puisqu’il existe en Espagne des lois d’amnistie, des lois votées en 1977 qui interdisent de rouvrir ces pages noires de l’histoire espagnole.
    C’est en 2008 que Garzon a pris cette initiative et, depuis l’an dernier, sa suspension flotte dans l’air avec des plaintes déposées par des groupuscules d’extrême droite.
    Son procès aura lieu en juillet ou en septembre. Mais d’ores et déjà, il est presque acquis que le juge qui avait fait arrêter Pinochet en 1998 ne remettra plus les pieds dans son bureau de l’Audience nationale où il exerce depuis vingt-deux ans.

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