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  • tentative de libération de l'otage français

    La confusion règne, vendredi matin, concernant l'otage français Michel Germaneau, détenu dans le nord du Mali depuis le 22 avril. Selon des sources diplomatiques citées par le quotidien espagnol El Pais, une opération militaire aurait échoué, jeudi matin, à libérer l'homme de 78 ans. "Les forces spéciales mauritaniennes appuyées par l'armée française ont échoué dans leur tentative de libérer l'otage français d'Al-Qaeda Michel Germaneau dans le désert du nord du Mali", assure El Pais. Lors de l'opération militaire, six présumés "terroristes" auraient été tués, mais les forces armées n'auraient pas réussi à trouver Michel Germaneau. La base où l'otage était censé être détenu aurait été précédemment localisée grâce à l'aide des États-Unis. Âgé de 78 ans, l'ingénieur français à la retraite a été capturé le 22 avril par l'Aqmi (Al-Qaeda au Maghreb islamique) dans le nord du Niger près de la frontière avec le Mali et l'Algérie.

    Contacté dans la nuit de jeudi à vendredi, le Quai d'Orsay a refusé de confirmer cette opération militaire. "Je ne dispose d'aucun élément me permettant de commenter les informations de sites Internet espagnols", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero. Selon Paris, les ravisseurs ont refusé jusqu'à présent tout contact avec les autorités françaises. "Depuis le début, nous sommes pleinement mobilisés pour faire libérer notre compatriote. Nous sommes aussi très préoccupés parce que nous n'avons pas reçu de demandes à ce jour des ravisseurs et que nous avons mené des efforts inlassables pour établir un contact auquel ces ravisseurs se sont refusés jusqu'à présent", a expliqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. La dernière preuve de vie relative à Michel Germaneau date de la mi-mai. Aqmi avait alors diffusé un enregistrement sonore et une photo de l'otage réclamant l'intervention du président français pour sa libération.

    Madrid craint pour la sécurité des otages espagnols

    En Mauritanie, on évoque avec prudence l'organisation d'une opération militaire visant une "base terroriste". "L'opération qui visait une base des terroristes s'est terminée. Elle a permis de tuer et de blesser un certain nombre de terroristes armés, dans cette base située dans le désert et qui sert de refuge aux combattants terroristes de la nébuleuse d'Al-Qaeda au Maghreb islamique", a réagi une source officielle mauritanienne. Mais cette dernière n'a pas officiellement reconnu que l'armée mauritanienne avait mené une incursion sur le territoire du Mali voisin.

    L'Aqmi a menacé, le 12 juillet, d'exécuter Michel Germaneau quinze jours plus tard si le gouvernement français ne se pliait pas d'ici là à ses exigences. L'Aqmi réclame en échange de son otage la libération de prisonniers et affirme que sa vie relève désormais de la responsabilité du président Nicolas Sarkozy.

    Selon El Pais, le gouvernement espagnol a été informé de l'opération militaire juste avant son déclenchement et s'inquiète désormais pour la sécurité de deux otages espagnols censés être détenus par le même groupe. Albert Vilalta, 35 ans, et Roque Pascual, 50 ans, ont été enlevés en novembre 2009 en Mauritanie.
    Le Point.
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    AQMI une vieille histoire...


    ==============================

    Les relégués de Pasqua

    Soupçonnés de sympathies islamistes, ils ont été expulsés en urgence en 1994 par le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua. Expédiés au Burkina Faso. Depuis, six d’entre eux sont coincés là, « oubliés » de la justice. Ils réclament l’abrogation de l’arrêté qui leur interdit de rentrer.

    Par Michel HENRY, Ouagadougou envoyé spécial, Libération, lundi 21 mars 2005

    Les autres l’appellent avec respect « le Vieux », ou « Maître ». Ahmed Simozrag, 63 ans, reçoit à Ouaga dans sa villa de la zone du Bois. Couscous et jus de bissap. Un garde, militaire burkinabé en civil, dort sur sa terrasse et prend l’identité des visiteurs. « Maître » ne sort guère. Il passe ses journées, et ses nuits, à écrire, sur Internet, ou plongé dans un livre. Quand il est arrivé à Ouaga, en 1994, il avait les cheveux foncés. Ils sont blancs maintenant. « Vous avez déjà vu une peine sans procès ?, demande-t-il. Dix ans d’exil sans preuve ni jugement, ça fait mal ! On aurait préféré être coupables, on serait sortis depuis longtemps. C’est une prise d’otages. Comme un bannissement. Une sanction d’un autre âge. »
    Dans le même quartier résidentiel, de l’autre côté d’un terrain de foot poussiéreux, vit, également en reclus, le Marocain Mohammed Chellah. A 58 ans, Chellah sert un délicieux jus fraise-pomme-orange : en onze ans, il a eu le temps de peaufiner la recette. Sur sa télé, un autocollant : « Qui parle de moi perd son temps. » « Je suis comme un fou », dit Chellah. Loin de sa femme et de ses huit enfants laissés sans ressources en France, Chellah assure : « On est fatigué. Ici, je ne fais rien. Je suis malade de l’estomac. Le docteur m’a dit "Tu penses beaucoup et tu ne guéris pas. Faut que tu retournes voir tes enfants." » Chellah réclame justice : « Moi, je ne bouge pas. Vous m’avez amené avec l’avion, vous me ramènerez là-bas. »
    Au centre de Ouaga, Mohammed Doumi, 57 ans, a ouvert une cafétéria. Jus de fraise et de mangue. En août 2000, Doumi a écrit au juge antiterroriste parisien Jean-Louis Bruguière. « Frappé par l’arbitraire et l’injustice, déporté, humilié et expulsé, accusé sans aucune preuve formelle », Doumi demande « auprès de votre esprit éclairé » une inculpation qui permettrait de savoir ce qu’on lui reproche ­ en vain. Il a écrit à Chirac, précisant « je n’ai pas été un Rambo de bars, ni Papin des jardins, ni voyou des banlieues » ­ en vain. Il a tenté sept fois de quitter le Burkina Faso avec de faux passeports. Il s’est appelé Jojo Richard d’Afrique du Sud, Abdouramane Salifou ou Sidi Mohamed ben Mohamed du Niger. Refoulé partout, de Moscou au Ghana. « Pasqua payera cher devant Dieu », assure Doumi, qui évoque « onze ans d’angoisse loin de chez toi ; on te vole ta vie ».
    « Le Burkina paye »

    Le 31 août 1994, pour répondre au meurtre de cinq Français en Algérie que le pouvoir attribue au GIA (Groupe islamiste armé), Charles Pasqua, ministre RPR de l’Intérieur, ordonne l’expulsion de vingt personnes assignées à résidence dans une caserne désaffectée à Folembray (Aisne). Tous algériens, sauf Chellah. Direction, le Burkina Faso. Le « pays des hommes intègres » devient celui, non choisi, des hommes intégristes, ou réputés tels. Islamistes ou sympathisants, ou rien du tout, expulsés sur la foi de vagues indications des Renseignements généraux, le gouvernement Balladur les accuse d'« activités susceptibles de présenter des dangers pour la sécurité de nos compatriotes » et Pasqua sort un argument béton : « Est-ce que je dois attendre que des bombes éclatent dans notre pays et que des Français soient assassinés ici pour intervenir ? »
    Depuis, quatorze d’entre eux ont quitté le Burkina, en 1996 pour la plupart, encouragés par les autorités, qui ont fourni faux passeports, billets d’avion et prime de départ, « d’abord 1,5 million de francs CFA, puis 3, puis 6 », racontent-ils (soit 2 300 euros, puis 4 600, et enfin 9 200). Ils sont en Grande-Bretagne ou aux Pays-Bas. Les six autres restent piégés au Burkina : ils n’ont pas obtenu l’annulation de l’arrêté d’expulsion en urgence absolue, et refusent une fuite en douce comme les autres. Cinq sont pris en charge par le régime du président Blaise Compaoré : logement, téléphone et électricité payés, plus 400 000 F CFA (600 euros) mensuels. « C’est le Burkina qui paye », assure une source proche du pouvoir. On imagine mal que la France ne rembourse pas la note, tant le pays est un des plus pauvres d’Afrique. Des centaines de milliers d’euros dépensés. Jusqu’à quand ? « La balle est dans le camp des autorités françaises. On ne sait pas si ça va se régulariser, assure un officiel burkinabé. Ici, ils ne sont ni en prison ni en résidence surveillée. Ceux qui restent sont ceux qui n’ont nulle part où aller, qui voulaient repartir en France où ils ont toute leur famille et leurs biens. »
    Ahmed Simozrag, avocat au barreau d’Alger, installé à Paris en 1977, se désespère : « Depuis onze ans, je me demande pourquoi je suis ici. » Lors de l’expulsion, l’avocat du ministère français de l’Intérieur affirmait que Me Simozrag « se trouve au coeur d’une nébuleuse dont au moins une partie a recours au terrorisme », ce qu’il conteste. Partisan d’un régime islamiste en Algérie « qui respecte l’État de droit », il défendait les dirigeants du FIS. « Ils ont été libérés, je suis toujours là. » Il a laissé à Paris sa femme et huit enfants, tous français.
    Sa fille Razika a décidé de se bouger : « Si on n’agit pas, ça peut durer jusqu’à la mort de mon père, dit-elle. Car tout le monde s’en fout. Or, ça touche toute la famille ! Est-ce juste, dans un pays où on défend les droits des enfants, d’être privé d’un père ? On souffre tous d’un déséquilibre. Une vraie galère. Manque d’argent. Manque d’autorité paternelle : ma mère, on l’a un peu piétinée. Ce qui m’a le plus traumatisée, c’est l’absence d’explication de mes parents. Il faut dire qu’ils n’en avaient pas. » Son père est parti quand elle avait 10 ans. Elle en a 21. « Vous ne pensez pas que c’est suffisant ? Il a subi une sanction pour ses choix politiques. Mais il n’a commis aucun acte de violence ! » Razika a écrit, fin janvier, au ministère de l’Intérieur français. Qui lui réclame des papiers avant de reconsidérer l’affaire. « Certains ont fait une demande d’abrogation de l’arrêté d’expulsion, on est en train d’examiner très attentivement leurs requêtes », nous a-t-on expliqué au ministère.
    « C’est une guerre d’usure ; ils attendent qu’on craque. Souvent, je me dis : c’est un cauchemar. Demain, je me réveille, ça n’a pas existé », raconte Soufiane Naïmi, le plus jeune de ces oubliés de la République. Arrivé à Ouaga à 23 ans, Soufiane s’est bien intégré : cadre commercial, marié à une Burkinabé, il a obtenu la nationalité, a deux enfants de 1 et 4 ans. Sa vie, d’une certaine manière, est à Ouaga. Mais il aimerait pouvoir retourner à Sartrouville. Ses parents veulent venir, il leur dit : « Pas la peine, dans un mois, je suis en France ! » Ça dure depuis onze ans. Soufiane a eu le tort de fricoter à Sartrouville avec les militants islamistes de la Fraternité algérienne en France (FAF). Ça vaut onze ans de relégation ? Naïmi : « La justice ne nous a jamais cherchés. Mais nous, on cherche la justice ! »
    ==============

    tout cela a été préparé depuis deja plus de 15 ans....

    apres les avoir installés en plein sahel....



    on les finance par des rancons....plus ou moins extorquées....mais toujours versés avec enthousiasme....et se chiffrant toujours en millions de dollars...

    il faut bien financer ces braves terroristes...

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    • #3
      Qu'ils payent des rançons comme ils ont l'habitude de le faire. Ils croient que le Sahara c'est les Alpes où on peut hurler comme des ânes et se rouler dans la boue comme des andouilles. Dure sera le réveil.

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      • #4
        en effet....

        africom a toujours son siege ..... a stuttgart

        et les rancons franco-espagnoles commencent a irriter Londres au plus haut point !

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        Paiement de rançons aux terroristes et liste noire
        Pourquoi Londres soutient l’Algérie
        Le responsable britannique a fait état du «soutien de la Grande-Bretagne à l’Algérie dans sa position contre le payement de rançons aux terroristes dans les cas de prises d’otages».
        Connu comme étant l’allié principal des Etats-Unis, Londres vient de prendre position par rapport à la décision prise par Washington et Paris concernant l’inscription de l’Algérie sur une liste des pays à risque terroriste. Mieux encore, Londres soutient l’Algérie dans sa position contre le payement de rançons aux terroristes dans les cas de prises d’otages.
        Cette position a été révélée par un haut responsable au Foreign Office qui a déclaré
        qu’«il n’existe aucune raison justifiant l’inscription de l’Algérie sur la liste des pays à risque», ajoutant que l’Algérie «n’est pas un pays exportateur de terrorisme».
        Dans une déclaration rapportée lundi dernier par le journal «Al-Qods Al-Arabi», paraissant à Londres, ce responsable dira que l’Algérie est «pionnière en matière de lutte contre le terrorisme qu’elle a combattu seule durant les années 1990».
        Par ailleurs, le responsable britannique a fait état du «soutien de la Grande-Bretagne à l’Algérie dans sa position contre le payement de rançons aux terroristes dans les cas de prises d’otages». Cette sortie d’un haut responsable britannique même si elle intervient dans le cadre d’un entretien à un organe de presse, a son poids mais aussi ses enjeux car on se pose la question : pourquoi Londres prendrait de telles positions qui n’arrangent pas la France et son allié traditionnel que sont les Etats-Unis ? Y a-t-il des enjeux au-delà de cette déclaration d’un haut responsable britannique ? Il faut savoir que Londres n’a pas inscrit l’Algérie sur une liste noire, mais depuis les attentats du 11 décembre 2007 contre les sièges du Conseil constitutionnel et du Pnud à Alger, le Foreign Office déconseille aux ressortissants britanniques de se rendre en Algérie. Il faut dire que dans un monde de globalisation, les relations bilatérales entre les pays ont des enjeux importants à différents niveaux notamment, politique, géostratégique et économique. Ainsi, si Londres a manifesté son rejet de l’inscription de l’Algérie sur la liste noire, ce n’est pas pour les beaux yeux de l’Algérie. En tout cas pour certains observateurs, chaque pays mise sur les intérêts qu’il a avec d’autres pays. Et pour le cas Algérie/Grande-Bretagne, les intérêts ne manquent pas, que ce soit au niveau économique ou bien dans lutte contre le terrorisme d’autant que l’Algérie n’a jamais ménagé ses efforts pour aider Londres par des renseignements. Ainsi, l’expérience de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme a été bénéfique pour ce pays. Sur ce point, les officiels britanniques s’accordent à dire que «l’Algérie constitue un collaborateur important dans le cadre de la lutte antiterroriste». Il y a lieu de souligner que dans le cadre de la coopération algéro-britannique, la quatrième session du haut comité mixte algéro-britannique se tiendra le 2 mars prochain à Londres. Celle-ci sera animée par le ministre délégué aux Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, et le ministre d’État au Foreign Office, chargé de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient, de l’Asie du Sud-Est, de l’Extrême-Orient et de l’Amérique du Nord Ivan Lewis.
        Parmi les points importants inscrits dans l’agenda de cette rencontre, on trouve la coopération en matière de sécurité et la lutte contre le terrorisme, la gestion des flux migratoires et la promotion des investissements britanniques en Algérie. En novembre dernier, Bob Ainsworth, ministre de la Défense, avait effectué une visite en Algérie. Dans ce cadre, la presse britannique avait parlé «de négociation d’un contrat de vente d’hélicoptères de combat de plusieurs millions de dollars». A rappeler que le lancement du partenariat stratégique entre l’Algérie et le Royaume-Uni est intervenu suite à la visite d’État du Président Bouteflika à Londres en 2006. Cependant, il reste des dossiers en suspens entre les deux pays, notamment celui relatif à l’extradition de Moumen Khalifa, dont la décision a été reportée quatre fois consécutives depuis l’annonce du verdict en juin dernier.
        Par Nacera Chenafi

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        • #5
          Nord Mali : Un raid pour libérer " l'otage français" échoue

          Par Mame DIARRA DIOP - 23/07/2010

          Paris a tenté de libérer l'otage français Michel Germaneau, détenu à la frontière nigéro-Malienne. Après des affrontements et tirs, l'opération a échoué

          "Les forces spéciales mauritaniennes appuyées par l'armée française ont échoué dans leur tentative de libérer l'otage français d'Al-Qaeda Michel Germaneau dans le désert du nord du Mali", indique le journal espagnol El Pais ce vendredi matin. Lors de l'opération militaire, six présumés "terroristes" auraient été tués, mais les forces armées n'auraient pas réussi à trouver Michel Germaneau. La base où l'otage était censé être détenu aurait été précédemment localisée grâce à l'aide des États-Unis. Âgé de 78 ans, l'ingénieur français à la retraite a été capturé le 22 avril par l'Aqmi (Al-Qaeda au Maghreb islamique) dans le nord du Niger près de la frontière avec le Mali et l'Algérie.

          Le Quai d'Orsay mobilisé

          La France avait plusieurs fois réitéré sa volonté de tout faire pour libérer l'otage français, détenu par Al Qaeda au Nord Mali, précisément à la frontière avec le Niger. Une promesse qui donne du fil à retordre au Quai d'Orsay. Après Pierre Camatte, c'est le français Germaneau qui se trouve au coeur de la nébuleuse Al Qaeda. Al Qaeda on le sait, veut faire libérer ses hommes et les otages sont une monnaie d'échange pour cela. "L'Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) a menacé le 12 juillet d'exécuter l'otage quinze jours plus tard si le gouvernement français ne se plie pas d'ici là à ses exigences. L'Aqmi réclame en échange de son otage la libération de prisonniers et affirme que sa vie relève désormais de la responsabilité du président Nicolas Sarkozy", indique le Nouvel Observateur.

          Offensive militaire

          Ici, ce sont des militaires mauritaniennes qui ont mené l'opération. Des tirs auraient eu lieu mercredi soir, puis Jeudi très tôt dans la matinée. Une source indique que les forces armées auraient tué 6 terroristes sans parvenir à trouver l'otage. "Il y a eu des affrontements dans le secteur, des tirs ont été entendus. Nous ignorons s'il s'agissait de heurts entre soldats et preneurs d'otages", a déclaré un responsable de la région de Kidal, dans le nord du Mali, limitrophe avec le Niger et l'Algérie.

          Cette opération fait suite à l'ultimatum fixé par les islamistes, et quie xpire dans quelques jours. Michel Germaneau a lui été enlevé le 22 Avril dans le nord du Niger.


          Le silence de Paris

          Après l'opération, Paris reste muet quand la presse espagnole communique sur l'affaire, les autorités de défense espagnoles auraient été au courant de l'opération deux jours plus tôt, indique une autre source. Mais à Paris, un porte-parole du ministère français de la défense a déclaré jeudi : "Je ne dispose d'aucun élément me permettant de commenter les informations de sites Internet espagnols", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.

          Michel Germaneau, ingénieur à la retraite qui a travaillé dans le secteur pétrolier en Algérie, a été capturé le 22 avril dans le nord du Niger, près de la frontière avec le Mali et l'Algérie. Dans un enregistrement diffusé en Mai, par le groupe islamiste et ici illustré, l'otage se déclarait en mauvaise santé. Il ne lui reste plus qu'à attendre une nouvelle offensive pour sa libération. Diplomatique cette fois ?


          Journal du Mali.com

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          • #6
            financement du terrorisme par les rancons....genereusement offertes

            que faisait il dans le nord du mali...

            ...un touriste de 70 ans sous 45 degres et dans une région infestée de bandits et de terroristes...


            =============================

            L'ex-otage Pierre Camatte, agent de la DGSE ou humanitaire?

            Par Hugo Soutra, publié le 26/02/2010 à 11:15 - mis à jour le 26/02/2010 à 12:38

            Selon le compte-rendu public d'une audition du patron du renseignement français à l'Assemblée Nationale, fin janvier, l'ex-otage libéré mardi, Pierre Camatte, serait un agent de la DGSE.

            L'otage français libéré le 23 février, Pierre Camatte serait en réalité un agent de la DGSE, les services du renseignement extérieur français. Et non simplement le président du comité de jumelage entre Gérardmer dans les Vosges et Tidarmené au Mali, ainsi que le président d'Icare, une association humanitaire travaillant à éradiquer le paludisme.


            AFP/Eric Feferberg
            Pierre Camatte et Nicolas Sarkozy le 24 février 2010 au palais présidentiel à Bamako

            Ces différentes casquettes auraient simplement servi de couvertures à des activités d'espionnage. Pierre Camatte aurait été missionné pour surveiller les mouvements des terroristes algériens qui utiliseraient le Mali comme base arrière de leurs opérations.
            C'est du moins ce que laisse entendre le site d'informations satirique bakchich.info ce vendredi. Backchich se base sur le compte-rendu public d'une audition à la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale, le 27 janvier dernier.
            Retrouvez le compte-rendu public de l'audience.

            Selon cette retranscription, le député PS de la Mayenne, Guillaume Garot s'est permis d'interroger en fin d'audition le coordinateur national du renseignement à la présidence de la République, Bernard Bajolet, sur "les informations qu'il pouvait transmettre à propos des agents des services retenus en otage."
            A ceci, Bernard Bajolet répond, "nous avons actuellement huit otages. Un au Mali, Pierre Camatte, quatre au Soudan, un en Somalie et deux en Afghanistan."
            Par l'expression "deux otages en Afghanistan", Bernard Bajolet entend les deux journalistes de France 3 retenus depuis le 30 décembre. Et qui ne sont donc pas des agents de la DGSE.
            A priori donc, Bernard Bakolet ne répond pas précisement à la question de Guillaume Garot mais livre une réponse générale sur le nombre d'otages français.
            Reste que sa réponse est ambiguë voire maladroite, au point que la question se pose: Pierre Camatte a t-il été balancé par son patron ou ce dernier s'est-il juste emmêlé les pinceaux?

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            • #7
              Paris ne confirme pas avoir tenté de libérer Michel Germaneau

              Le ministère de la Défense annonce que la France a bien "apporté un soutien technique et logistique à une opération mauritanienne" contre Al-Qaïda au Maghreb islamique. Il refuse en revanche de confirmer que ce raid avait pour but de libérer l’otage français Michel Germaneau, comme l’affirment des médias espagnols.

              "Cette opération est un succès de notre armée". Le gouvernement mauritanien se félicite de l’opération menée contre une des bases d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) située dans le Sahara. Six membres d’Aqmi ont été tués, "un important arsenal d’explosifs, d’armes et de munitions" a été saisi. Le raid "a permis de neutraliser des terroristes qui voulaient nous faire du mal" a conclu un ministre mauritanien. Pas question donc de voir dans l’opération une tentative de faire libérer le Français Michel Germaneau, détenu au Mali par Aqmi depuis avril dernier.

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              • #8
                Ils on raquer une fois ,maintenant ils son dans la mouise ,ils on montrer leurs faiblesse ,ils se son carboniser...

                Commentaire


                • #9
                  Otage retenu au Mali : vive inquiétude après le raid

                  Une opération de l'armée mauritanienne et de la France, visant la cellule d'Al-Qaida à l'origine du rapt, n'a pas permis de retrouver Michel Germaneau. Il est plus que jamais menacé de mort.

                  La France a-t-elle participé au raid contre les ravisseurs ?

                  Le ministère de la Défense a reconnu, hier, que la France avait apporté « un soutien logistique et technique » au raid mené jeudi par l'armée mauritanienne contre des activistes d'Al-Qaida pour le Maghreb islamique (Aqmi). La libération de Michel Germaneau, otage de cette organisation terroriste, est vraisemblablement le motif de cette opération réalisée en plein Sahara, sans doute dans le nord du Mali. Seul but avoué par la France : « Prévenir une attaque d'Aqmi contre la Mauritanie. »

                  Quel est le bilan de cette opération ?

                  Michel Germaneau n'a pas été retrouvé. Des troupes d'élites de l'Hexagone auraient, d'après certains médias, participé à cette mission qui a éliminé six djihadistes et saisi un important arsenal d'explosifs, d'armes, de munitions, et de matériel de télécommunication.

                  Quelle est la situation actuelle de l'otage français ?

                  À deux jours seulement de la fin de l'ultimatum fixé par les islamistes, la situation de ce retraité de 78 ans est de plus en plus préoccupante. S'ils n'obtiennent pas la libération de prisonniers à cette date, ils affirment qu'ils exécuteront ce retraité engagé auprès d'une ONG spécialisée dans l'éducation. Dans son dernier enregistrement audio, l'otage, enlevé le 19 avril dernier, a confessé souffrir de la chaleur. Cardiaque, il n'aurait plus de traitement anticoagulant.

                  Quelles sont les conséquences d'un tel échec ?

                  Olivier Thomas, la maire de Marcoussis, a très vite dit « craindre les représailles » contre l'otage. Cette ville, où vit Michel Germaneau depuis des décennies, a organisé la mobilisation pour cet homme sans famille, qui a beaucoup voyagé au cours de sa vie professionnelle. Depuis jeudi, une banderole est déployée devant la mairie : « Marcoussis solidaire de Michel Germaneau. » L'Espagne considère que l'initiative militaire de la France met en danger deux de ses ressortissants, également retenus par Aqmi. Un chef de la diplomatie s'est montré rassurant, en indiquant qu'ils allaient bien, car ils sont détenus par un autre groupe d'Al-Qaida, moins radical.
                  Qui détient le Français ?

                  D'après les milieux de la sécurité, le Français serait aux mains d'un groupe dirigé par Abdelhamid Abou Zeïd, un islamiste intransigeant. Principalement composée d'hommes d'origine algérienne, cette structure s'est développée au Sahel, après avoir été chassée d'Algérie. Elle avait déjà mis ses menaces à exécution l'an dernier en tuant Edwin Dyer, un touriste britannique enlevé six mois plus tôt.


                  © Ouest-France Multimédia

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                  • #10
                    Pasqua installe les terroristes en plein sahel en 1994..

                    ...et depuis les francais les financent par de vraies rancons...en echange de pseudo-otages...

                    sarkozy negocie avec les terroristes au mail...et ces memes terroristes ensuite abattent un pseudo-touriste en mauritanie...


                    vivement les prochaines elections presidentielles francaises...que ce pays reelise ce tocard....et continue gentiment son déclin...

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