CARACAS — Le gouvernement vénézuélien va devenir le premier actionnaire de la chaîne privée Globovision, très critique à l'encontre du régime, en récupérant les actions de deux directeurs qui lui permettront de contrôler 48,5% du capital, a annoncé mardi le président Hugo Chavez.
Chef de file de la gauche radicale latino-américaine, Hugo Chavez a par ailleurs menacé de révoquer l'autorisation d'émettre de la chaîne Vale TV, accordée à l'Eglise vénézuélienne avant son arrivée au pouvoir et qui doit, selon lui, "retourner au peuple".
Lors d'une cérémonie retransmise à la télévision, le président vénézuélien a indiqué que l'Etat allait récupérer les "20% des actions de Globovision" détenus par Nelson Mezerhane, via une banque qu'il présidait avant qu'elle ne soit placée le mois dernier sous contrôle gouvernemental, ainsi que les 5,8% supplémentaires qu'il possédait par le biais d'une autre société, a-t-il précisé.
De plus, "il y a encore 20% des actions de Globovision qui sont dans l'air", appartenant à un des fondateurs de la chaîne, Luis Teofilo Nunez, décédé en 2007 et qui vont donc "passer à l'Etat", a ajouté Hugo Chavez.
Ainsi, "25,8% plus 20% font 45,8%, l'ami", s'est réjoui le chef de l'Etat, salué par les rires et les applaudissements de ses partisans.
"Personne ne va dire que nous les exproprions. Non, nous nous joignons à l'affaire", a-t-il ajouté.
Pour Hugo Chavez, "dans les prochains jours, le conseil supérieur de la Banque fédérale va devoir désigner un représentant au conseil d'administration de Globovision", a-t-il dit, citant quelques noms de présentateurs de programmes de la télévision d'Etat.
Globovision a annoncé dans un communiqué son refus de l'opération, les statuts de l'entreprise propriétaire de la chaîne stipulant que "les actionnaires individuels n'ont pas le droit de désigner des membres du conseil d'administration", nommés en assemblée générale avec le vote requis de 55% du capital social.
"Au-delà des personnes qui peuvent s'asseoir à son conseil d'administration, la ligne éditoriale de Globovision ne se mesure pas en pourcentage d'actions (...) ni ne s'exproprie", a ajouté la chaîne.
Globovision est sous le coup de plusieurs procès déclenchés par Hugo Chavez et a été menacée de fermeture à maintes reprises par le chef de l'Etat, qui a qualifié ses programmes de "terrorisme médiatique".
AFP
Chef de file de la gauche radicale latino-américaine, Hugo Chavez a par ailleurs menacé de révoquer l'autorisation d'émettre de la chaîne Vale TV, accordée à l'Eglise vénézuélienne avant son arrivée au pouvoir et qui doit, selon lui, "retourner au peuple".
Lors d'une cérémonie retransmise à la télévision, le président vénézuélien a indiqué que l'Etat allait récupérer les "20% des actions de Globovision" détenus par Nelson Mezerhane, via une banque qu'il présidait avant qu'elle ne soit placée le mois dernier sous contrôle gouvernemental, ainsi que les 5,8% supplémentaires qu'il possédait par le biais d'une autre société, a-t-il précisé.
De plus, "il y a encore 20% des actions de Globovision qui sont dans l'air", appartenant à un des fondateurs de la chaîne, Luis Teofilo Nunez, décédé en 2007 et qui vont donc "passer à l'Etat", a ajouté Hugo Chavez.
Ainsi, "25,8% plus 20% font 45,8%, l'ami", s'est réjoui le chef de l'Etat, salué par les rires et les applaudissements de ses partisans.
"Personne ne va dire que nous les exproprions. Non, nous nous joignons à l'affaire", a-t-il ajouté.
Pour Hugo Chavez, "dans les prochains jours, le conseil supérieur de la Banque fédérale va devoir désigner un représentant au conseil d'administration de Globovision", a-t-il dit, citant quelques noms de présentateurs de programmes de la télévision d'Etat.
Globovision a annoncé dans un communiqué son refus de l'opération, les statuts de l'entreprise propriétaire de la chaîne stipulant que "les actionnaires individuels n'ont pas le droit de désigner des membres du conseil d'administration", nommés en assemblée générale avec le vote requis de 55% du capital social.
"Au-delà des personnes qui peuvent s'asseoir à son conseil d'administration, la ligne éditoriale de Globovision ne se mesure pas en pourcentage d'actions (...) ni ne s'exproprie", a ajouté la chaîne.
Globovision est sous le coup de plusieurs procès déclenchés par Hugo Chavez et a été menacée de fermeture à maintes reprises par le chef de l'Etat, qui a qualifié ses programmes de "terrorisme médiatique".
AFP
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