Le régionalisme qui mine l’Etat et la Nation est un des plus grands dangers qui menace l’Algérie. Le problème est d’autant plus grave qu’une bonne partie de ce que l’on appelle les « observateurs » continue de nier ce phénomène par intérêt, par peur ou par paresse intellectuelle.
Le glissement régionaliste dépasse maintenant les cercles politiques et se généralise, envahissant tous les espaces de la vie nationale. Dans les affrontements qui ont suivi la parution du livre de Said Sadi « Amirouche, une vie, deux morts, un testament », un journal « le quotidien d’Oran » s’est littéralement transformé en organe officiel du clan d’Oujda dont il publie douze interventions toutes hostiles à l’ouvrage et à l’auteur. Un journaliste, Said Chekri, a décidé de donner son opinion dans le même organe. Après silences et tergiversations, la sentence tombe. La contribution de M. Chekri n’est pas la bienvenue. Nous donnons l’intégralité du texte de Said Chekri, publié sur son profil Facebook. Anecdotique, cette censure souligne l’ampleur des tendances régionalistes dans notre pays.
Apropos du livre de Said Sadi sur le colonel Amirouche
Par Said Chekri*
Le texte ci-après est une contribution que j'ai envoyée au Quotidien d'Oran le 16 juin 2010, suite à la lettre du Pr Farouk Mohamed Brahim au Dr Said Sadi, parue le 5 juin dans les colonnes de ce même journal. Plus d'un mois après, ma contribution n'est toujours pas publiée. J'ai demandé aux responsables de la rédaction du Quotidien d'Oran de m'informer du sort qu'ils réservaient à ma contribution. Ils m'ont répondu que seul Said Sadi est en droit de répondre au Pr Farouk car la lettre de ce dernier s'adressait exclusivement à Said Sadi ! Sans commentaire.
C'est pourquoi j'ai décidé de recourir à Facebook. Voici donc la contribution que le Quotidien d'Oran a censurée.
(... suite)
Le glissement régionaliste dépasse maintenant les cercles politiques et se généralise, envahissant tous les espaces de la vie nationale. Dans les affrontements qui ont suivi la parution du livre de Said Sadi « Amirouche, une vie, deux morts, un testament », un journal « le quotidien d’Oran » s’est littéralement transformé en organe officiel du clan d’Oujda dont il publie douze interventions toutes hostiles à l’ouvrage et à l’auteur. Un journaliste, Said Chekri, a décidé de donner son opinion dans le même organe. Après silences et tergiversations, la sentence tombe. La contribution de M. Chekri n’est pas la bienvenue. Nous donnons l’intégralité du texte de Said Chekri, publié sur son profil Facebook. Anecdotique, cette censure souligne l’ampleur des tendances régionalistes dans notre pays.
Apropos du livre de Said Sadi sur le colonel Amirouche
Par Said Chekri*
Le texte ci-après est une contribution que j'ai envoyée au Quotidien d'Oran le 16 juin 2010, suite à la lettre du Pr Farouk Mohamed Brahim au Dr Said Sadi, parue le 5 juin dans les colonnes de ce même journal. Plus d'un mois après, ma contribution n'est toujours pas publiée. J'ai demandé aux responsables de la rédaction du Quotidien d'Oran de m'informer du sort qu'ils réservaient à ma contribution. Ils m'ont répondu que seul Said Sadi est en droit de répondre au Pr Farouk car la lettre de ce dernier s'adressait exclusivement à Said Sadi ! Sans commentaire.
C'est pourquoi j'ai décidé de recourir à Facebook. Voici donc la contribution que le Quotidien d'Oran a censurée.
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