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Les autorités marocaines réclament, depuis un mois, l'extradition du Sénégal de trois Marocains “accusés de terrorisme” et arrêtés, début juin, à Dakar alors qu'ils étaient en route pour la Somalie, a-t-on appris, hier, de sources judiciaires.
Les Marocains, Si Mohamed, Mohamed Brigh Nadane et Moulay Abdelhani Nadane, dont les âges n'ont pas été précisés, ont été arrêtés le 1er juin à l'aéroport de Dakar, a déclaré, hier à l'AFP, leur avocat Me Assane Dioma Ndiaye, également président de l'Organisation nationale des droits de l'homme (ONDH).
“Le Maroc a d'abord lancé un mandat d'arrêt (contre ces trois Marocains) et demandé leur extradition vers le 10 juin”, a indiqué Me Ndiaye. Une source proche du ministère sénégalais de la Justice a confirmé de son côté que “le Maroc a demandé l'extradition de ces trois Marocains accusés de terrorisme”. La chambre d'accusation de la cour d'appel du tribunal régional de Dakar a examiné, hier, cette affaire et a mis sa décision en délibéré au 29 juillet, a indiqué Me Ndiaye.
Selon l'avocat, les trois Marocains “sont soupçonnés d'avoir été recrutés par une organisation basée en Somalie et dont l'objectif, selon le procès-verbal d'enquête, est de commettre des attentats en Irak, en Afghanistan et au Maroc. Les autorités sénégalaises disent qu'ils étaient en transit à Dakar pour rejoindre la Somalie”
.
L'avocat affirme que “si le Sénégal les extrade (au Maroc), ils seront torturés et risquent d'être exécutés”. “Le Sénégal va violer ses propres obligations. La convention des Nations unies de 1984 contre la torture et les traitements inhumains dégradants indique qu'aucun pays ne refoulera, n'extradera une personne vers un autre pays où elle risque d'être torturée”, a plaidé Me Ndiaye.
Liberté
Les Marocains, Si Mohamed, Mohamed Brigh Nadane et Moulay Abdelhani Nadane, dont les âges n'ont pas été précisés, ont été arrêtés le 1er juin à l'aéroport de Dakar, a déclaré, hier à l'AFP, leur avocat Me Assane Dioma Ndiaye, également président de l'Organisation nationale des droits de l'homme (ONDH).
“Le Maroc a d'abord lancé un mandat d'arrêt (contre ces trois Marocains) et demandé leur extradition vers le 10 juin”, a indiqué Me Ndiaye. Une source proche du ministère sénégalais de la Justice a confirmé de son côté que “le Maroc a demandé l'extradition de ces trois Marocains accusés de terrorisme”. La chambre d'accusation de la cour d'appel du tribunal régional de Dakar a examiné, hier, cette affaire et a mis sa décision en délibéré au 29 juillet, a indiqué Me Ndiaye.
Selon l'avocat, les trois Marocains “sont soupçonnés d'avoir été recrutés par une organisation basée en Somalie et dont l'objectif, selon le procès-verbal d'enquête, est de commettre des attentats en Irak, en Afghanistan et au Maroc. Les autorités sénégalaises disent qu'ils étaient en transit à Dakar pour rejoindre la Somalie”
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L'avocat affirme que “si le Sénégal les extrade (au Maroc), ils seront torturés et risquent d'être exécutés”. “Le Sénégal va violer ses propres obligations. La convention des Nations unies de 1984 contre la torture et les traitements inhumains dégradants indique qu'aucun pays ne refoulera, n'extradera une personne vers un autre pays où elle risque d'être torturée”, a plaidé Me Ndiaye.
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