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Il est trop tard (G. Moustaki)

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  • Il est trop tard (G. Moustaki)

    Yussef Mustacchi nait en Egypte à Alexandrie le 13 Mai 1934. Les parents Nessim et Sara sont grecs originaire de courfou. A l'école le jeune Joseph, comme ils l'appellent, apprend et parle le français. Ses parents trés attachés à la culture française l'inscrivent dans une institution scolaire française. Il écoute Trénet, Tino Rossi ou Edith Piaf, il joue du piano et s'amuse à reprendre leur répertoire. Un jour, il rencontre G. Brassens dans la librairie de son beau frère à Paris et lui montre les quelques chansons qu'il a écrites et Brassens l'encourage à continuer. Fort de cet encouragement il transforme son nom en Georges Moustaki (en hommage à son maitre). Il rencontre Edith Piaf qui lui demande de lui écrire des chansons la plus belle réussite est sans nul doute "Milord". Il écrit aussi pour Colette Renard, Yves Montand, Barbara, Serges Reggianni.....et beaucoup d'autres. Mais quand il propose pourtant à sa maison de disque la maquette du titre "Le météque", elle ne trouve aucun intérêt et lui rend son contrat. C'est en Gréce en 1966 qu'il croise l'actrice et chanteuse Mélina Mercouri et se lie d'amitié avec elle. Elle fera traduire "Le météque" et "En méditerranée" et les interprétera comme autant d'hymes de résistance face à la dictature des colonels.
    Cette chanson que je dédie à vous toutes et tous...pour vous dire qu'il n'est jamais trop tard pour aimer et profiter de la vie....

    Il est trop tard (G. Moustaki)

    Pendant que je dormais, pendant que je rêvais
    Les aiguilles ont tourné, il est trop tard
    Mon enfance est si loin, il est déjà demain
    Passe passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps

    Pendant que je t'aimais, pendant que je t'avais
    L'amour s'en est allé, il est trop tard
    Tu étais si jolie, je suis seul dans mon lit
    Passe passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps

    Pendant que je chantais ma chère liberté
    D'autres l'ont enchaînée, il est trop tard
    Certains se sont battus, moi je n'ai jamais su
    Passe passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps

    Pourtant je vis toujours, pourtant je fais l'amour
    M'arrive même de chanter sur ma guitare
    Pour l'enfant que j'étais, pour l'enfant que j'ai fait
    Passe passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps

    Pendant que je chantais, pendais que je t'aimais
    Pendant que je rêvais il était encore temps
    Quand le chat n'est pas là, les souris dansent

  • #2
    Bonjour Tahar,

    Moustaki est quelqu'un que j'aime bien !! je l'ai vu dans un concert a Marrakech quand j'etais au Lycée. Vraiment bien !!

    Moustaki, l'autre Joerge Brassens !!

    Commentaire


    • #3
      hello Chat Tahar!

      Je n avais pas vu cette dédicace , merci et c est tellement vrai !

      J ai vu aussi Moustaki à l Olympia ( Paris) , il y a quelque temps maintenant , il fait partie des chanteurs dont je ne me lasse pas!

      Commentaire


      • #4
        Coucou,

        Je suis aussi une inconditionnelle de georges Moustaki.
        Ma préferée reste Ma liberté.

        J#ai un faible pour le passager clandestin :
        A bord de ce transatlantique
        Qui fait la ligne régulière
        Entre l'Europe et l'Amérique,
        Chargé de belles passagères,
        De la musique au premier pont,
        De beaux messieurs qui font la roue,
        L'œil égaré sous les jupons
        Qui s'envolent par vent debout,
        à bord de ce transatlantique
        Qui fend l'eau désinvolte et fier,
        Loin du champagne et d'la musique,
        Un clandestin fixe la mer.

        Une femme l'attend là-bas,
        Tout là-bas comme une promesse,
        Une femme comme il y en a
        Dans le cœur d'un homme en détresse.

        Il reste assis, là, sans bouger,
        Dans la nuit de son fond de cale.
        Rien d'autre à faire qu'à gamberger,
        Compter les jours et les escales
        Et les bruits de là-haut résonnent
        Et lui remplissent les oreilles.
        Dir' que là-haut, il y a des hommes
        Et puis des femm's et du soleil.
        Alors sa raison a craqué
        Et tant pis pour ce qui arrive,
        Il a quand même voulu risquer
        Un' promenade dans les coursives.

        Et la femme qui l'attend là-bas,
        Quel espoir la pousse à attendre
        Sans seulement savoir s'il pourra
        Passer son cœur en contrebande.

        A bord de ce transatlantique,
        Dans une ambiance de croisière,
        Il y a belote en touristique,
        On joue au bridge dans les premières.
        Le ciel est bleu la mer est sage,
        Mais tout à coup grand branle-bas :
        On a vu ceux de l'équipage
        S'emparer de ce hors-la-loi.
        Sur l'océan comme sur la terre,
        Il y a les bons et les méchants.
        Ça ne fera qu'un fait divers
        Sur l' livr' de bord du commandant.

        Mais la femme qui l'attend là-bas,
        Aura-t-elle assez de ses larmes
        Pour pleurer quand ell' le verra
        Débarquer entre deux gendarmes ?

        Et puis aussi dans un ton plus léger Le Temps de Vivre
        Nous prendrons le temps de vivre
        D'être libres, mon amour
        Sans projets et sans habitudes
        Nous pourrons rêver notre vie

        Viens, je suis là, je n'attends que toi
        Tout est possible, tout est permis

        Viens, écoute ces mots qui vibrent
        Sur les murs du mois de mai
        Ils nous disent la certitude
        Que tout peut changer un jour

        Viens, je suis là, je n'attends que toi
        Tout est possible, tout est permis

        Nous prendrons le temps de vivre
        D'être libres, mon amour
        Sans projets et sans habitudes
        Nous pourrons rêver notre vie

        Et pour les amoureux eternels que nous sommes : Le Facteur
        Le jeune facteur est mort
        Il n'avait que dix-sept ans

        L'amour ne peut plus voyager
        Il a perdu son messager

        C'est lui qui venait chaque jour
        Les bras chargés de tous mes mots d'amour
        C'est lui qui tenait dans ses mains
        La fleur d'amour cueillie dans ton jardin

        Il est parti dans le ciel bleu
        Comme un oiseau enfin libre et heureux
        Et quand son âme l'a quitté
        Un rossignol quelque part a chanté

        Je t'aime autant que je t'aimais
        Mais je ne peux le dire désormais

        Il a emporté avec lui
        Les derniers mots que je t'avais écrit

        Il n'ira plus sur les chemins
        Fleuris de roses et de jasmins
        Qui mènent jusqu'à ta maison
        L'amour ne peut plus voyager
        Il a perdu son messager
        Et mon cœur est comme en prison

        Il est parti l'adolescent
        Qui t'apportait mes joies et mes tourments
        L'hiver a tué le printemps
        Tout est fini pour nous deux maintenant

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        • #5
          Merci Tahar !

          Une autre ... que j'offre à tout le monde !

          Déclaration
          Georges Moustaki

          Je déclare l'état de bonheur permanent
          Et le droit de chacun à tous les privilèges.
          Je dis que la souffrance est chose sacrilège
          Quand il y a pour tous des roses et du pain blanc.
          Je conteste la légitimité des guerres,
          La justice qui tue et la mort qui punit,
          Les consciences qui dorment au fond de leur lit,
          La civilisation au bras des mercenaires.
          Je regarde mourir ce siècle vieillissant.
          Un monde différent renaîtra de ses cendres
          Mais il ne suffit plus simplement de l'attendre :
          Je l'ai trop attendu. Je le veux à présent.
          Que ma femme soit belle à chaque heure du jour
          Sans avoir à se dissimuler sous le fard
          Et qu'il ne soit plus dit de remettre à plus tard
          L'envie que j'ai d'elle et de lui faire l'amour.
          Que nos fils soient des hommes, non pas des adultes
          Et qu'ils soient ce que nous voulions être jadis.
          Que nous soyons frères camarades et complices
          Au lieu d'être deux générations qui s'insultent.
          Que nos pères puissent enfin s'émanciper
          Et qu'ils prennent le temps de caresser leur femme
          Après toute une vie de sueur et de larmes
          Et des entre-deux-guerres qui n'étaient pas la paix.

          Je déclare l'état de bonheur permanent
          Sans que ce soit des mots avec de la musique,
          Sans attendre que viennent les temps messianiques,
          Sans que ce soit voté dans aucun parlement.

          Je dis que, désormais, nous serons responsables.
          Nous ne rendrons de compte à personne et à rien
          Et nous transformerons le hasard en destin,
          Seuls à bord et sans maître et sans dieu et sans diable.

          Et si tu veux venir, passe la passerelle.
          Il y a de la place pour tous et pour chacun
          Mais il nous reste à faire encore du chemin
          Pour aller voir briller une étoile nouvelle.

          Je déclare l'état de bonheur permanent
          « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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          • #6
            Océane

            bien qu'étant fan de Georges Moustaki, je ne connaissais pas la chanson que tu as postée...

            mais à lire le texte, j'aurais aimé l'avoir posté moi-même...il me convient bien ce texte...

            et au-delà du poète, de l'artiste, moi, j'avoue ici qu' à mes yeux, Georges Moustaki est l' un des plus beaux hommes au monde , des plus séduisants , des plus sexy...tant le physique que la voix m'émeuvent profondément...

            dommage que je ne puis le rencontrer...
            j'aurais bien fait ma Melina Mercouri...

            Dernière modification par Absente, 19 mars 2006, 09h55.

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            • #7
              Oh oui! Océane que cela fait du bien de telles paroles : un etat de bonheur!

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