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et du gaz....on en a de plus en plus....9 nouvelles decouvertes depuis janvier...
....sans compter le gazoduc NIGAL bientot construit entre alger et abuja...
Redrab va devoir trouver une nouvelle excuses pour continuer a importer ses Hyundais par dizaines de milliers au lieu de les produire sur place....comme il lavait pourtant promis....
le gaz le pétrole l'agriculture qui commence a décoller l'algérie entière comme chantier etc...
le gaz ils disent qu'ils vont cesser d'en exporter en 2017, le pétrole les experts parlent d'une baisse sensible des réserves mondiales dès les 2030 ... quand à l'agriculture ça fait des décennies qu'elle a commencer "a décoller" un peu long comme décollage entre temps on reste l'un des 1er importateur de blé et de poudre de lait au monde
tozz solidaire de son pays pfff te rends tu compte que ta phrase ne veux rien dire !!!
quel politesse pour un sois disant éduqué je sors et te laisse le champ libre
t'énerve pas le sage mais parfois franchement tu lâches de ces "trucs" !!
et du gaz....on en a de plus en plus....9 nouvelles decouvertes depuis janvier...
que des effets d'annonces ... faut se rendre a l'évidence hassi Rmel y'aura pas d'autre gisement de cette envergure de si tôt ... tout ce qu'il ont découvert ne sont apparemment que des poches vite épuisable
et puis c'est pas du gaz que l'Algérie faisait des recettes mais du pétrole
Mais non le gaz...
Tu fais du 1mio de barils jours c'est rien à coté de deux gazoducs et bientôt un 3ème sans parlé du gaz liquifié.
Et puis je pense pas que des organismes investissent plus de 6 mld de dollars dans des trucs qui vont durer 7 ans d'ici là. Ils ont lu d'autres rapports.
et puis c'est pas du gaz que l'Algérie faisait des recette mais du pétrole
bon, je vois quon insiste...
non seulement on ne connait pas Sonatrach, ni la ventilation de son chiffre daffaires entre gpl, condensats, distillats, sahara blend (brut)...
....mais en plus on confond hassi rmel avec ce qui se passe chez les saoudiens...
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La face cachée du 11 septembre et du pétrole. Entretien avec Eric Laurent
Eric Laurent est un grand reporter, auteur de plusieurs ouvrages sur le pétrole et la géopolitique. Connaisseur patenté de la région du moyen orient, il a publié en 2004, « la face cachée du 11 septembre », une enquête dans les méandres des attentats qui ont ciblé les tours jumelles du World Trade Center. Son dernier livre, « la face cachée du pétrole », est un condensé de révélations et de scoops sur le monde secret de l’or noir.
Selon vous le premier choc pétrolier était un leurre orchestré par les grandes compagnies pétrolières dans le but de revoir à la hausse les prix, et qu’il n’y a jamais eu vraiment un embargo puisque certains pays de l’OPEP, à l’instar de l’Arabie Saoudite vendaient leur pétrole, en catimini, à des pays censés être boycottés ?
Oui, l’une des grandes surprises justement de mon enquête c’était de découvrir qu’en réalité le choc pétrolier a été réellement un leurre, pour des raisons simples :
-L’organisation des pays producteurs de pétrole ( L’OPEP) a été créée en 1959, à l’initiative du ministre saoudien du pétrole de l’époque et de son homologue vénézuelien, dans l’indifférence presque totale des médias. La Suisse considérait que c’était une organisation tellement secondaire qu’elle a refusé d’octroyer aux membres de son secrétariat le statut diplomatique, lesquels ont dû se rabattre sur Vienne en Autriche. Entre 1959 et 1972, jamais malgré les exigences réitérées des pays de l’OPEP, le pétrole n’a pas augmenté même pas de quelques Cents, pour dire combien le rapport de force était défavorable aux pays producteurs. En 1973, contrairement à ce qu’on imagine, ce rapport n’était pas du tout inversé, il y a simplement eu deux événements qui ce sont télescopés. Le premier point c’est d’abord la guerre de 1973 et la décision des pays arabes exportateurs de pétroles d’exercer une pression sur les pays consommateurs pour qu’ils exercent à leur tour une pression sur Israël. Mais en réalité, j’ai découvert que l’embargo qu’ils ont décrété n’a jamais été appliqué. Le deuxième point, c’est que les compagnies pétrolières, celles là même qui ont poussé des cris indignés pour sauver les apparences devant l’opinion internationale, ce sont elles, en réalité, qui ont acculé les pays producteurs à revoir à la hausse le prix du pétrole pour la raison suivante :
A l’orée de 1973 les grandes compagnies pétrolières se trouvaient devant une situation financière dramatique cachée à l’opinion publique et aux actionnaires. Elles avaient investi plus de 10 milliards de dollars pour la construction d’un immense oléoduc en Alaska et surtout elles devaient investir énormément en mer du nord dans un nouveau gisement prometteur, mais qui exigeait une technologie nouvelle et donc des investissements colossaux. Et l’augmentation du prix du pétrole a généré des bénéfices considérables qui ont permis d’effectuer ces investissements avec la complicité secrète des pays arabes producteurs de pétrole
Une autre vérité cachée que révèle votre enquête est inhérente à l’état des réserves mondiales du pétrole. Vous dites que les chiffres avancés par les pays producteurs ne seraient pas exacts particulièrement ceux communiqués par l’Arabie Saoudite. Sommes-nous plus près qu’on veuille nous le dire, de la fin de l’ère du pétrole ?
C’est une autre surprise. J’ai découvert que les chiffres des réserves prouvées, officiellement recensées, sont faussées, ce qui est complètement stupéfiant, parce qu’on a calé notre prospérité et notre croissance sur une réalité tout à fait biaisée. En 1986, les pays de l’OPEP ont décidé unilatéralement, par un simple jeu d’écriture, d’augmenter de 65 % (plus de 300 milliards de barils) le montant de leurs réserves, sans qu’il ait pour autant la moindre découverte nouvelle. Sachant, que la dernière grande découverte en Arabie Saoudite remonte à 1967. Pourquoi donc cette manipulation des chiffres ? C’était en fait pour profiter de toute une politique de quotas mise en place, qui permettait à ces pays d’augmenter leurs quotas respectifs, élargir leur périmètres et valoriser leurs réservés supposées. Mais il y’avait aussi un autre calcul plus insidieux, c’était celui de valoriser leur rôle et leur importance sur la scène mondiale, notamment auprès des pays consommateurs occidentaux, à travers cette puissance énergétique accrue. Donc il y avait une dimension géopolitique dans ce calcul. Ce qui est étonnant dans cette affaire c’est que ni les experts, ni les politiques n’ont dénoncé cette manipulation, tout le monde s’est tu. Et encore aujourd’hui, nous avons des systèmes de calculs qui intègrent cette réalité complètement fausse. Nous sommes par conséquent beaucoup plus proche de la fin. L’exemple le plus intéressant à ce sujet est celui de l’Arabie Saoudite qui selon les compagnies américains qui ont exploité les gisements de ce pays avant la nationalisation, et qui, par conséquent, connaissent bien la réalité des gisements, déclarent que les réserves de pétrole saoudien, tous les puits confondus, est estimé entre 160 à 170 milliards de barils ce qui équivaut à 4 ou 5 ans de consommation mondiale. Les saoudiens parlent eux de 270 milliards de barils (chiffres de 1986), mais ils sont d’accord cependant avec les américains sur le fait qu’il y’a déjà 100 milliard de barils qui ont été épuisés à ce jour.
Le nucléaire, l’énergie du futur disent beaucoup d’experts. Quelle analyse faites-vous, cependant, du projet iranien à ce sujet, et le casus belli entre ce dernier pays et les Etats-Unis d’Amérique et Israël, sachant que l’Iran pourrait en cas de conflit perturber l’approvisionnement mondial en pétrole en coupant ce que vous appelez « le veine jugulaire de l’occident » à savoir le détroit d’Ormuz ?
La plupart des gens qui évoquent la menace iranienne, le font à travers deux grilles d’analyses qui sont celles du passé, c’est-à-dire, comme un affrontement Est-Ouest (l’Iran étant comparée à la menace Soviétique) ou ils comparent la montée des tensions avec l’Iran à la crise de Cuba de 1962. Pour ma part je pense que c’est complètement faux pour deux raisons :
- La puissance planétaire de l’Iran n’est pas comparable à celle de l’ex-Union Soviétique.
- La crise de Cuba était provoquée par un satellite Soviétique qui a installé des missiles aux portes des Etats-Unis d’Amérique.
Aujourd’hui avec l’Iran on est devant une situation ou la menace envers le monde occidental est encore hypothétique. Pour l’instant l’Iran n’a pas la bombe et les Américains ne peuvent tolérer que ce pays ait l’arme nucléaire. D’abord le défit lancé par Téhéran et la manière dont il est lancé est quelque chose d’inacceptable pour les USA parce qu’il y a toujours ce ancien contentieux entre les deux pays qui remonte à la révolution islamique après la chute du Shah. Et au fond à l’humiliation américaine en 1979 avec l’affaire de la prise d’otages et l’incroyable passivité américaine pendant des mois avec des interventions militaires, sous la présidence de Carter, qui ont échoué lamentablement. Par ailleurs, le dossier iranien est crucial pour l’administration Bush qui se retrouve le dos au mur. De plus en plus critiquée sur sa mauvaise gestion du dossier irakien, cette dernière cherche à détourner l’attention avec le dossier iranien, plus populaire, et faisant l’unanimité autour de l’idée d’une menace nucléaire venant d’un état considéré comme « un Etat voyou ».
Sur le plan international, l’administration Bush ne peut tolérer, vis-à-vis de ses alliés, que l’Iran se dote de l’arme nucléaire dans la région du Golfe. L’Arabie Saoudite se retrouverait totalement dépendante de Téhéran et ce serait également valable pour tous les pays du Golfe. Si demain l’Iran est nucléarisé, c’est pour ce pays le pouvoir assuré pour contrôler directement ou par influence une grande partie de la production pétrolière mondiale. Si, en revanche, les américaine décident de rentrer en guerre avec l’Iran, ils risquent paradoxalement de rentrer en guerre aussi avec le régime actuel de Bagdad, prédominé par des chiites sous influence de Téhéran. Maintenant, je ne vois pas de quelle manière l’Iran pourrait revenir sur sa décision de poursuivre son programme nucléaire qui représente pour elle un moyen d’accéder à un statut dans la région. Cela a été le cas de l’Inde et du Pakistan. L’Iran souhaite avoir l’arme nucléaire moins pour l’utiliser que pour avoir un statut déterminant. On est dans un monde où la prolifération nucléaire va être le grand phénomène à venir que le cas iranien illustre à merveille. Si on ne peut pas aujourd’hui, endiguer le cas iranien, tout volera en éclats ; le traité de non prolifération nucléaire n’aura plus aucune raison d’être, d’autres pays, pour se protéger de l’Iran, se lanceront dans une course à l’armement nucléaire… c’est une perceptive très préoccupante.
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