Entre séjours locaux et destinations étrangères
Combien coûtent vos vacances
Ces étés qui divisent les Algériens.
La Tunisie demeure la destination préférée des Algériens. Cette situation dénote l’absence d’une véritable industrie touristique en Algérie. Le manque à gagner n’est pas négligeable. Outre le million d’Algériens qui se rend en Tunisie, une partie de la communauté émigrée est dissuadée de séjourner en Algérie. En raison d’une offre insuffisante et d’un rapport qualité/prix très désavantageux pour le pays. L’Algérie en dépit de son potentiel touristique ne parvient pas à drainer des recettes en devises conséquentes en comparaison de celles de la Tunisie et du Maroc.
Retard dans la réalisation des infrastructures touristiques, déficit en matière de formation, culture touristique quasi absente, services en deçà des attentes, autant de facteurs qui font que l’Algérie ne représente pas une destination privilégiée en Méditerranée.
Côté stations balnéaires, les plages, dans de nombreux cas, sont squattées par les concessions sauvages. En l’absence de l’État. Et les prix des prestations restent élevés. Ainsi, près de 50 ans après l’indépendance, le tourisme de masse ne s’est pas imposé en Algérie. L’État reste propriétaire d’un certain nombre d’hôtels. Un paradoxe dans un pays qui a adopté l’économie de marché dès la fin des années 1980.
Autre effet des carences du tourisme, les vacances pour de nombreux Algériens ne se résument pas à des vacances. Une partie des citoyens est contrainte de rester chez elle, d’autant que le Ramadhan frappe à nos portes avec ses dépenses astronomiques.
Encore une fois, les vacances en Algérie établissent la nette démarcation entre une minorité qui peut s’offrir même les destinations exotiques et une grande majorité de la population privée de véritables vacances. Une manifestation de la paupérisation de la population et d’une érosion du pouvoir d’achat qui frappe également les couches moyennes. Une question de justice sociale qui ne semble pas préoccuper nos gouvernants. Il est vrai que ces derniers disposent, eux, du choix entre plages et séjours VIP.
Liberté
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Ces étés qui divisent les Algériens.
La Tunisie demeure la destination préférée des Algériens. Cette situation dénote l’absence d’une véritable industrie touristique en Algérie. Le manque à gagner n’est pas négligeable. Outre le million d’Algériens qui se rend en Tunisie, une partie de la communauté émigrée est dissuadée de séjourner en Algérie. En raison d’une offre insuffisante et d’un rapport qualité/prix très désavantageux pour le pays. L’Algérie en dépit de son potentiel touristique ne parvient pas à drainer des recettes en devises conséquentes en comparaison de celles de la Tunisie et du Maroc.
Retard dans la réalisation des infrastructures touristiques, déficit en matière de formation, culture touristique quasi absente, services en deçà des attentes, autant de facteurs qui font que l’Algérie ne représente pas une destination privilégiée en Méditerranée.
Côté stations balnéaires, les plages, dans de nombreux cas, sont squattées par les concessions sauvages. En l’absence de l’État. Et les prix des prestations restent élevés. Ainsi, près de 50 ans après l’indépendance, le tourisme de masse ne s’est pas imposé en Algérie. L’État reste propriétaire d’un certain nombre d’hôtels. Un paradoxe dans un pays qui a adopté l’économie de marché dès la fin des années 1980.
Autre effet des carences du tourisme, les vacances pour de nombreux Algériens ne se résument pas à des vacances. Une partie des citoyens est contrainte de rester chez elle, d’autant que le Ramadhan frappe à nos portes avec ses dépenses astronomiques.
Encore une fois, les vacances en Algérie établissent la nette démarcation entre une minorité qui peut s’offrir même les destinations exotiques et une grande majorité de la population privée de véritables vacances. Une manifestation de la paupérisation de la population et d’une érosion du pouvoir d’achat qui frappe également les couches moyennes. Une question de justice sociale qui ne semble pas préoccuper nos gouvernants. Il est vrai que ces derniers disposent, eux, du choix entre plages et séjours VIP.
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