Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Succession de Moubarak: L’Égypte dans tous ses états

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Succession de Moubarak: L’Égypte dans tous ses états

    Succession de Moubarak
    L’Égypte dans tous ses états


    Le président égyptien ne s’est pas rendu au sommet de l’Union africaine, qui s’achèvera mardi à Kampala, alors que ses services de presse avaient auparavant assuré que Hosni Moubarak sera présent au XVe. La santé incertaine du président égyptien est sujette à de nombreuses rumeurs...

    Pour les faire taire, Hosni Moubarak, octogénaire, au pouvoir depuis 29 ans, a multiplié ses apparitions publiques. Mais cette suractivité est loin de calmer les inquiétudes sur sa succession qui demeure très incertaine.
    Le porte-parole de la présidence égyptienne a ainsi justifié la surexposition du Président : “Les activités du président Moubarak constituent la meilleure réponse aux rapports sur sa santé, issus d’Israël et de certains cercles américains.” Il faisait allusion à des informations publiées dans la presse israélienne et américaine sur des problèmes de santé dont souffrirait Moubarak, qui avait subi le 6 mars dernier, en Allemagne, une ablation de la vésicule biliaire et le retrait d’un polype du duodénum.
    Et au Caire, tout tourne autour de la santé du Président. D’un côté, l’opposition bruit d’informations sur son “incapacité à diriger le pays”. De l’autre, les hommes de son régime excellent à démontrer qu’il est “infatigable”. Ses collaborateurs jurent perdre haleine en le suivant ! Moubarak a assisté ces derniers jours à plusieurs cérémonies, notamment à l’occasion des nouvelles promotions des académies militaires et de la police, rediffusées en boucle pour apaiser les spéculations sur une détérioration subite de sa santé.
    Les activités de Moubarak, les serments de ses proches et les rediffusions de ses interventions sur les chaînes de télévision ne sont cependant pas de nature à faire taire les interrogations sur l’avenir politique du pays le plus peuplé du monde arabe qui, au cours des trente dernières années, a été considéré par l’Occident comme un “allié stable au Proche-Orient”. Le vieux raïs égyptien refuse toujours de dévoiler ses intentions, tout comme son fils Gamal, présenté par certains cercles du pouvoir comme le successeur potentiel de son père.
    Lors d’une visite en Italie en mai, Moubarak s’est contenté de répondre, à une question sur son possible successeur à la présidentielle de 2011, par un sourire et en pointant le doigt vers le ciel : “Seul Allah le sait.” L’opposition, elle, est certaine qu’il fera tout son possible pour transformer l’Égypte en “république monarchique”.
    Mais, ce n’est plus aussi évident que cela pouvait paraître il y a deux années. Des divergences apparaissent au sein du régime sur ce sujet. La certitude au mois de mai du Premier ministre Ahmad Nazif que le système politique égyptien n’a donné naissance à aucune personnalité capable de prendre la relève de Moubarak a été désavouée par des hiérarques du régime. Au sein du PND (le Parti national démocrate de Moubarak), il y a plusieurs personnalités qui sont qualifiées pour la présidence, notamment le fils de Moubarak, Gamal, a rétorqué Aley Eddine Hilal, un dirigeant de la nouvelle garde du parti, fidèle au fils du président égyptien.
    On n’est jamais mieux servi que par les siens. Par ailleurs, comme on sait que le même Ahmed Nazif doit son poste à Gamal ainsi que tous les autres ministres quadragénaires, l’histoire de l’absence de personnes capables de remplir la fonction de président vise à insuffler que le remplaçant est à chercher parmi la progéniture du raïs.
    La compétence se transmettrait par l’ADN ! C’est prendre les électeurs égyptiens pour des gogos. La question de la succession de Moubarak a tellement fait de bruits qu’aujourd’hui, les chances d’une succession héréditaire s’amenuisent, avec notamment le manque de consensus au sein du régime sur le choix de Gamal.
    Il reste, selon des politologues, deux scénarios pour la succession : une personnalité issue de la hiérarchie militaire ou l’ex-chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique Mohamed El-Baradei. Et pour les plus initiés au système égyptien, l’armée et son prolongement l’Institution sécuritaire auraient leur plan pour la passation de pouvoir. Le nom du ministre de l’Aviation civile, Ahmad Chafiq, circule largement dans les cercles du Caire. Général, il a été chef de l’armée de l’air égyptienne de 1996 à 2002. Le courant de cette option explique que Moubarak ne sera pas candidat en 2011, et que si son fils était l’unique candidat à sa succession, cela aurait été déjà annoncé officiellement. Quant à El-Baradei, il jouit de la sympathie de la société égyptienne, mais ce n’est pas suffisant pour le porter au pouvoir. Le régime, bien qu’il ait perdu de son lustre par l’usure du pouvoir notamment, a encore les cartes maîtresses pour rebondir.
    La seule opposition capable de lui disputer la place était les Frères musulmans, mais la mouvance s’est fragmentée sous les coups de boutoir et la féroce répression exercée par le pouvoir au motif d’un état de siège qui dure depuis 1973 ! La mondialisation et l’affairisme dans les milieux islamistes ont fait le reste.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    l’armée et son prolongement l’Institution sécuritaire auraient leur plan pour la passation de pouvoir. Le nom du ministre de l’Aviation civile, Ahmad Chafiq, circule largement dans les cercles du Caire. Général, il a été chef de l’armée de l’air égyptienne de 1996 à 2002.
    La tradition des janissaires faiseurs de roi a décidément de beaux jours devant elle, enfin chez les khorotos!!!
    Dire que la Turquie avance à grand pas vers la démocratie au sens occidental du terme!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

    Commentaire


    • #3
      Au sein du PND (le Parti national démocrate de Moubarak), il y a plusieurs personnalités qui sont qualifiées pour la présidence, notamment le fils de Moubarak, Gamal, a rétorqué Aley Eddine Hilal, un dirigeant de la nouvelle garde du parti, fidèle au fils du président égyptien.

      On n’est jamais mieux servi que par les siens. Par ailleurs, comme on sait que le même Ahmed Nazif doit son poste à Gamal ainsi que tous les autres ministres quadragénaires, l’histoire de l’absence de personnes capables de remplir la fonction de président vise à insuffler que le remplaçant est à chercher parmi la progéniture du raïs.

      La compétence se transmettrait par l’ADN ! C’est prendre les électeurs égyptiens pour des gogos. La question de la succession de Moubarak a tellement fait de bruits qu’aujourd’hui, les chances d’une succession héréditaire s’amenuisent, avec notamment le manque de consensus au sein du régime sur le choix de Gamal.
      parfait...

      moubarak va bientot casse sa pipe....et ses heritiers se preparent deja a un exil plus ou moins long....plus ou moins severe...

      ainsi va legypte...le zerma leader du monde arabe

      Commentaire

      Chargement...
      X