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MINUTE PAR MINUTE. Kouchner attendu en Mauritanie

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  • MINUTE PAR MINUTE. Kouchner attendu en Mauritanie

    Nicolas Sarkozy a confirmé lundi l'assassinat de l'otage français Michel Germaneau, revendiqué la veille par Al-Quaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Tandis que les condamnations de ce meurtre se multiplient, le chef de la diplomatie française va rencontrer dans la soirée les autorités de Mauritanie, du Mali et du Niger19h35. Washington : un acte «odieux et lâche». Washington «se tient prêt à aider le gouvernement français» dans cette affaire, a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley.

    19h35. Washington : un acte «odieux et lâche». Washington «se tient prêt à aider le gouvernement français» dans cette affaire, a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley.

    Auparavant, il avait qualifiée l'exécution de l'otage français d'acte «odieux et lâche».

    19h10. Un «assassinat barbare» contraire à l'islam. Le président Conseil français du Culte musulman (CFCM) Mohammed Moussaoui, a exprimé «sa grande tristesse et condamne avec la plus grande vigueur cet acte lâche commis contre un militant humanitaire par des terroristes qui se réclament de l'islam, alors que leurs actions sont la négation même des principes de cette religion qui sacralise la vie humaine». Le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, lui, espère «que l'ignominie de cet acte ouvre enfin les yeux de tous ceux qui luttent ou contribuent à lutter contre l'intégrisme, le terrorisme et toute forme de violence perpétrée au nom de la religion».

    18h45. Les Nations Unies condamnent l'assassinat. Le chef de l'ONU Ban Ki-moon «condamne vivement le meurtre de Michel Germaneau, un Français travaillant sur des projets humanitaires dans la région du Sahel, un acte répréhensible pour lequel Al-Qaïda au Maghreb s'est dit responsable».

    Cette exécution constitue un «rappel de la nécessité urgente de vaincre le terrorisme à travers le monde et en particulier dans la région du Sahel», a précisé un communiqué.

    17h55. Kouchner attendu en Mauritanie. Le chef de la diplomatie française devrait arriver vers 19 heures à Nouakchott où il rencontrera le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. Il y sera question de la coopération entre les deux pays en matière de sécurité et «des moyens de faire face aux défis qui menacent la sécurité des personnes et de la Mauritanie», selon une source gouvernementale à Nouakchott. Il se rendra ensuite au Mali et au Niger.

    17h22. Morin rentre à Paris. Le ministre de la Défense a décidé d'écourter son voyage officiel en Asie, annulant l'étape prévue en Indonésie. Après un peu plus de 24 heures au Vietnam, où il était le premier ministre français de la Défense en visite officielle depuis la débâcle de Dien Bien Phu en 1954, Hervé Morin devrait regagner Paris dans la nuit de lundi à mardi.
    15h45. Madrid contre un raid militaire. Alors que deux de ses ressortissants sont aux mains d'Aqmi, l'Espagne est confortée dans son approche non-militaire pour parvenir à la libération des deux coopérants, selon une source gouvernementale. Elle fait notamment référence au succès enregistré avec la libération en mars de l'otage retenue par Aqmi, Alicia Gamez. L'opération militaire franco-mauritanienne au Mali contre Aqmi, menée jeudi dernier a suscité «l'inquiétude» de Madrid, selon la presse ibère.

    14h20. Le sort des otages espagnols suscite moins d'inquiétude. Selon des experts mauritaniens interrogés par l'AFP, les deux otages espagnols enlevés en Mauritanie par Aqmi et emmenés au Mali ne sont pas prisonniers de la même mouvance que l'était Michel Germaneau. C'est l'unité de la branche maghrébine d'Al-Qaïda, dirigée par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar. Ses motivations sont davantage financières que politiques.

    14h10. La condamnation de l'Union africaine. Le commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine, Ramtane Lamamra, condamné de façon «très énergique» l'assassinat de Michel Germaneau.

    14h00. Morin : «Nous n'avons jamais eu de revendications précises». Le ministre de la Défense Hervé Morin indique sur France-Inter que la France n'avait pas pu avoir «la moindre discussion» avec les ravisseurs de Michel Germaneau. «Nous n'avons jamais eu de revendications précises. Ils ont même refusé toute discussion pour permettre l'acheminement de médicaments dont Michel Germaneau avait besoin pour ses problèmes cardiaques», explique le ministre actuellement en voyage officiel au Vietnam.
    Il est revenu sur la tentative de libération de l'otage la semaine dernière avec l'armée mauritanienne : «les Mauritaniens étaient informés d'une attaque d'environ 150 combattants d'Al-Qaïda qui se regroupaient au Mali (...). Dans le cadre de cette action préventive, nous avions décidé d'apporter notre concours, sur une partie de leur opération, qui était d'intervenir sur un camp. On pouvait avoir l'espoir que Michel Germaneau soit dans ce camp, compte-tenu de son caractère stratégique».
    13h50. La revendication de sa mort authentifiée. Interrogée sur la nature des informations qui ont permis à Nicolas Sarkozy d'affirmer que Michel Germaneau était bien décédé, une source au ministère de la Défense explique que c'était «notamment» parce que la France avait «identifié que la revendication de sa mort avait bien était faite par l'émir d'Aqmi». Ce dernier, Abou Moussab Abdel Wadou, qui se fait également appeler «émir Droukdal», s'est exprimé dans un message sonore diffusé dimanche par la chaîne Al-Jazira.

    13h45. L'Espagne condamne fermement l'assassinat. Le gouvernement espagnol condamne «de la façon la plus ferme» l'assassinat de Michel Germaneau et transmet «sa pleine solidarité» à la France. Madrid ajoute qu'il «poursuit ses efforts pour parvenir à la libération des otages espagnols», les deux travailleurs humanitaires de l'association Accio Solidaria, Albert Vilalta et Roque Pascual, retenus depuis huit mois par l'Aqmi dans le nord du Mali.
    Dernière modification par Maghreb-United, 26 juillet 2010, 19h47.

  • #2
    13h45. Le chef du Quai d'Orsay rencontrera des Français du Sahel . Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valéro, explique que Bernard Kouchner va rencontrer dès ce soir les autorités de Mauritanie, du Mali et du Niger, «ainsi que nos compatriotes résidents ou présents sur place. Au cours de ce déplacement, le ministre abordera en toute priorité la sécurité de nos communautés et les mesures appropriées prises, en liaison avec les autorités locales, pour la renforcer».

    13h40. «La médiatisation protège la vie des otages». Le Comité de Soutien à Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, otages en Afghanistan, estime que la mort de Michel Germaneau, dont la situation «était restée longtemps inconnue du public», montre «que la médiatisation protège les otages en rendant leur vie plus précieuse aux yeux des ravisseurs». aux deux journalistes français enlevés en Afghanistan il y a plus de six mois, a réaffirmé lundi la nécessité de médiatiser tout enlèvement, considérant que cela protège la vie des otages.


    13h25. Le Parti de Gauche : «Un lâche assassinat». Le PG de Jean-Luc Mélenchon «s'oppose dans les termes les plus absolus à la violence aveugle et abjecte qui est l'apanage du terrorisme». Il condamne «le lâche assassinat de notre compatriote Michel Germaneau».«Passé le deuil, la lumière devra être faite sur les circonstances de ce drame». Le PG «récuse l'opération française conduite dans un pays souverain, le Mali, sans mandat international».

    13h20. Le NPA : «Cette intervention s'est déroulée dans le plus pur style impérialiste». Dans un communiqué, le Nouveau Parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot dénonce une «ignoble exécution», qui selon lui «marque le fiasco complet de l'opération des forces spéciales françaises, avec l'appui de l'armée mauritanienne, dans le nord du Mali». «Le président de la République et le ministre des armées, par leurs agissements irresponsables, portent une lourde responsabilité dans cette issue tragique. D'autant que cette intervention s'est déroulée dans le plus pur style impérialiste».

    13h20. Hommage religieux. Une messe catholique sera célébrée à la mémoire de Michel Germaneau, ce soir à 18H15, en la cathédrale Notre-Dame de Paris, a annoncé le service de communication de la cathédrale.

    13h15. Le Premier ministre recevra Axel Poniatowski. François Fillon recevra mardi Axel Poniatowski, le président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée, au sujet de l'exécution de Michel Germaneau. «L'assassinat de Michel Germaneau, tout comme celui de l'otage britannique en juin 2009 par la même unité d'Al-Qaida, constitue un acte des plus odieux», s'insurge Alex Poniatowski.

    13h05. François Fillon sera demain matin l'invité d'Europe 1, à partir de 8h15, annonce la radio. Il répondra aux questions de Thierry Guerrier au sujet de la mort de Michel Germaneau.

    13h00. Rien n'indiquait que l'otage était encore vivant après le 14 mai. Pour Jean Guisnel, spécialiste Défense au Point, «les autorités françaises n'avaient aucune assurance que l'ingénieur français ait été en vie après le 14 mai. L'un des indices résidait dans le refus des ravisseurs de donner des médicaments à Germaneau, gravement cardiaque. Une source de la défense observe d'ailleurs que les ravisseurs ont soigneusement choisi leur tempo, annonçant dimanche la mort de l'otage avant l'expiration de leur ultimatum, qui intervenait lundi soir. Ce découplage leur permet de faire croire que la mort est liée à l'attaque de jeudi, ce qui ne pourrait être démontré qu'après une autopsie», analyse-t-il.

    12h45. La France compte encore trois otages à l'étranger. Trois Français sont actuellement séquestrés comme otages à l'étranger enis Allex, un agent des services du renseignement français détenu en Somalie par le mouvement islamiste shebab, et les deux journalistes de France 3, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, retenus en Afghanistan depuis le 30 décembre 2009.

    12h30. Le parti de Villepin : Germaneau témoignait «d’une France fraternelle et généreuse». «Par son engagement de toute une vie au service des plus démunis, Michel Germaneau témoignait de l’engagement d’une France fraternelle et généreuse», rend hommage République solidaire, le parti de Dominique de Villepin. Dans un communiqué, la porte-parole Marie-Anne Montchamp «rappelle que face au terrorisme il faut conjuguer une exigence d’extrême fermeté et une exigence d’humanité pour obtenir par toutes les voies utiles la libération des otages où qu’ils soient retenus».

    12h20. Delanoë : «Le terrorisme met à l’épreuve une certaine idée de la civilisation». «Emu et en colère», le maire de Paris (PS) Bertrand Delanoë estime dans un communiqué que «le terrorisme met à l’épreuve une certaine idée de la civilisation et de l’humanité. Et je souhaite que, face à ce défi, la France sache affirmer et défendre sans faiblesse ses valeurs, qui sont celles de la liberté».

    12h15. Marcoussis en deuil. La ville de Marcoussis (Essonne), où résidait Michel Germaneau, est sous le choc. Un ruban noir va être posé sur l'affiche appelant à sa libération qui figurait sur la façade de la mairie. Certains habitants rencontrés par une journaliste du Parisien.fr sont en colère contre le gouvernement, accusé de n'avoir rien fait pour sa libération. Sa plus proche voisine, Huguette, explique qu'elle croyait encore ce matin qu'il était en vie.

    Leparisien

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