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L'infection par le virus du chikungunya peut se révéler mortelle. Ce qui était que très forte hypothèse a été vérifié et devient donc certitude. Ce qui n'est guère réconfortant pour les habitants de l'Ile de la Réunion et des environs quand on voit le virus s'étendre et progresser.
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Les autorités sanitaires françaises expliquaient début janvier ne pas avoir trouvé dans la littérature médicale de cas de mortalité pouvant être directement attribué à l'infection par le virus du chikungunya. Cette affirmation est désormais obsolète après la confirmation, faite dimanche 5 mars par l'Agence régionale de l'hospitalisation, qu'une fillette de 10 ans était décédée le 20 février des suites directes de cette infection.
Des examens biologiques ont en effet permis de montrer la présence du virus dans le liquide céphalorachidien de cette enfant. Il s'agit donc bien là d'une forme neurologique mortelle de l'infection virale. Selon le professeur Claude Chastel, membre de l'Académie nationale de médecine, un tel phénomène avait été déjà été observé en 1964 en Inde avant d'être publié en 1969 dans une revue médicale britannique.
Pour l'heure, les autorités sanitaires estiment à près d'une centaine le nombre de décès causés directement ou non par le virus à la Réunion, mais ne peuvent, faute d'autopsies ou d'analyses plus poussées, en préciser, les ratios.
Par Le Monde
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Les autorités sanitaires françaises expliquaient début janvier ne pas avoir trouvé dans la littérature médicale de cas de mortalité pouvant être directement attribué à l'infection par le virus du chikungunya. Cette affirmation est désormais obsolète après la confirmation, faite dimanche 5 mars par l'Agence régionale de l'hospitalisation, qu'une fillette de 10 ans était décédée le 20 février des suites directes de cette infection.
Des examens biologiques ont en effet permis de montrer la présence du virus dans le liquide céphalorachidien de cette enfant. Il s'agit donc bien là d'une forme neurologique mortelle de l'infection virale. Selon le professeur Claude Chastel, membre de l'Académie nationale de médecine, un tel phénomène avait été déjà été observé en 1964 en Inde avant d'être publié en 1969 dans une revue médicale britannique.
Pour l'heure, les autorités sanitaires estiment à près d'une centaine le nombre de décès causés directement ou non par le virus à la Réunion, mais ne peuvent, faute d'autopsies ou d'analyses plus poussées, en préciser, les ratios.
Par Le Monde