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Rafale: superbe avion recherche clients désespérements

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  • Rafale: superbe avion recherche clients désespérements

    Le Rafale, ce superbe avion de combat ne trouve pas preneur. Il surpasse pourtant sur le plan technologique ses concurents mais il est cher et surtout trop français.

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    Rafale : bel avion français, cherche clients désespérément. Le Rafale est-il un avion maudit ? A-t-il vocation à devenir le Concorde des avions de combat ? La comparaison fait grincer des dents chez Dassault, mais les échecs répétés à l'exportation de l'avion-phare de l'industrie aérienne de défense française apportent de l'eau au moulin des Cassandre. Pour ceux-ci, la France a - une nouvelle fois ? - construit un superbe appareil, très polyvalent et surpassant sur le plan technologique bien de ses concurrents, mais cher et très... français. Avec flegme, Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation, assure qu'il faut raison garder et répète qu'aucun client n'achète un avion qui n'est pas en service dans son pays d'origine.

    Le général Eric Rouzeaud, chef du Centre d'expérimentations aériennes militaires (CEAM), de Mont-de-Marsan, en convient : "Le fait qu'un avion soit opérationnel représente forcément une consolidation du produit que l'on veut vendre." Faut-il donc attendre que les 294 Rafale dont l'Etat a prévu de doter l'armée de l'air et la marine soient livrés et deviennent à l'étranger les VRP du savoir-faire made in France pour que cet avion, destiné à être le fer de lance des forces françaises jusqu'en... 2040 ou 2045, soit pris au sérieux et acheté ?

    Alors il faudra du temps : la marine a déjà reçu 10 appareils, en attend 2 de plus en 2006, 7 en 2007 et 7 autres en 2008. L'armée de l'air, elle, teste 14 appareils à Mont-de-Marsan, et elle disposera de son premier escadron autonome à Saint-Dizier, au cours de l'été. Patience ? Certes, mais après un double échec en 2002, en Corée du Sud et aux Pays-Bas, un troisième à Singapour en septembre 2005, et des perspectives très incertaines en Arabie saoudite, force est de constater que les partisans du Rafale ne se précipitent pas sur leur carnet de chèques. De Riyad, le président Chirac est revenu très confiant sur l'excellence des relations franco-saoudiennes, mais... les poches vides. Et pour cause, fulminent les industriels du secteur : ce voyage a été mal préparé par l'Elysée, et le président s'est montré étonnamment discret pour défendre les chances du Rafale.

    Or, en décembre, à l'occasion d'un voyage à Riyad du ministre britannique de la défense, John Reid, le royaume avait signé avec Londres un protocole d'accord portant sur la vente d'avions de combat Eurofighter Typhoon, construit en coopération par la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Nul ne sait encore combien d'exemplaires du principal concurrent européen du Rafale vont équiper les forces aériennes saoudiennes, mais l'accord stipulerait que la Grande-Bretagne va reprendre plus de 200 avions de combat d'ancienne génération équipant la RSAF, la force aérienne saoudienne. Et qu'une partie de la facture sera réglée en pétrole et en livraison de divers armements.

    Un troc ? Non : une étroite, ancienne et surtout très pragmatique coopération entre Londres et Riyad depuis la signature, en 1988, de l'important contrat d'armement Al-Yamamah. Pourquoi le Rafale ne se vend pas ? Voilà sans doute une partie de la réponse. Officiellement, le marché saoudien - environ 96 appareils - reste ouvert. Si l'Eurofighter confirme son avantage en Arabie saoudite, Dassault sera battu, pour la première fois, par un concurrent européen. Symboliquement, la France apparaîtra alors complètement isolée sur la scène internationale, et il sera bien difficile de remonter la pente.

    CAVALIER SEUL

    Pourtant, sur le plan technique, "le Rafale a toutes les qualités d'un avion de combat de 4e génération, il n'a pas à rougir face à ses concurrents", souligne le général Rouzeaud. Sans doute. Mais dans la compétition acharnée que se livrent aujourd'hui trois avions de combat, il fait au mieux figure d'outsider. Le français Rafale et l'européen Eurofighter ont déjà plus de vingt ans d'âge, contrairement à l'américain F-35, aussi appelé Joint Strike Fighter (JSF), dont le constructeur, Lockheed Martin, a été choisi en octobre 2001.

    C'est en 1983 que cinq pays européens décident de définir ensemble un avion de combat et de confier à Dassault la maîtrise d'oeuvre du projet. Deux ans plus tard, en 1985, la France reprend pourtant son autonomie. Raisons invoquées : nos partenaires veulent un avion de défense aérienne, avec l'attaque au sol comme mission secondaire, alors que Paris souhaite se doter d'un avion polyvalent.

    Raisons plus discrètes : le motoriste national Snecma a peu de chances de supplanter le britannique Rolls Royce pour le choix des moteurs. Le cavalier seul français s'engage donc, lentement. Au gré des atermoiements budgétaires, le programme prendra dix ans de retard : la mise en service des Rafale, prévue en 1996, aura lieu en 2006.

    En 1996, dans un rapport parlementaire, le député UDF Olivier Darrason avait lancé un cri d'alarme. "Il y a fort à craindre que nous soyons en train de faire perdre à l'aéronautique française l'une des plus belles chances de son histoire", écrivait-il. Aujourd'hui président de la Compagnie européenne d'intelligence stratégique (CEIS), il veut encore croire à l'avenir de l'avion : "L'Etat a gagné la bataille budgétaire, et le Rafale s'est imposé technologiquement face à ses concurrents. Il reste à remporter la bataille politique en trouvant un pays qui ait envie d'afficher son indépendance technologique face aux Etats-Unis."

    Lors du marché perdu de Singapour, la principale raison avancée était financière. Reste que Singapour ne souhaitait pas a priori mécontenter Washington. Comment enrayer cette spirale négative ? Jamais, rappellent les spécialistes, Dassault n'a emporté un appel d'offres, ses contrats ayant toujours été négociés de gré à gré. Chez Dassault on minimise ces déconvenues. "Nous avons entre quinze ans et dix-sept ans de production de Rafale pour l'armée française, soulignait récemment Charles Edelstenne. Pendant toute cette période, la chaîne sera en activité et pourra répondre aux demandes des clients." Si le politique prime sur l'économique, l'isolement de la France en Europe depuis le référendum n'arrange pas les choses. En outre, l'échéance de l'élection présidentielle ajoute un facteur d'incertitude. Avant d'acheter français, les acheteurs potentiels veulent connaître la nouvelle donne politique, après le départ de Jacques Chirac.

    Par Le Monde

    Dassault Rafale M 1996 65

  • #2
    Il souffre exactement des mêms problème que les autres fleurons que l'industrie militaire français à produit avant en lui dans tous les domaines, c'est à dire un prix exhorbitant, des conditions de vente draconiennes et un apport "politique" quasi nul ! A croire que les résponsables français en la matière n'arrivent pas a apprendre des leçoàns du passé ou alors qu'ils s'entêtent à défier les lois qui semblent régir ce domaine, c'est vraiment étrange !
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      C'est plutôt une rafale d'échec on dirait...

      Mais bon, le rapport qualité prix n'est pas l'unique critère, il faut chercher aussi si dassault intègre un certain savoir-faire aux pays utilisateurs.

      Pour le cas des boussouds, il me semble qu'ils privilégient la prise en main des techno qu'ils payent rubis sur ongle. Ils faut les comprendre aussi.

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      • #4
        rafale vous dites!

        Nous sommes gouvernés par des néocolonialistes.
        Leurs amis sont des monarchies ou des dictateurs et quand ils sont coincés
        ils lèvent le bouton rouge (attention nous avons de quoi vous faire taire).
        Ce gouvernement fait bêtise sur bêtise: loi du 23/03/05...., des sakosettes du matin au soir, les étudiants sont dans la rue.....il est 5 heures Paris s'omnole.

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        • #5
          Les pays qui veulent marqué leur indépendance face à Washington choisissent le SU-30 Flanker russe, car moins chère de 20 millions par rapport au Rafale:60 millions pour ce dernier contre 40 millions pour le SU-30, ce qui est énorme, surtout que le SU-30 qui vient d'ètre commander par l'Algérie en 28 exemplaire rattrape son retard au niveau de l'électrinic et de l'avionic par l'integration de système occidentaux:israélien, italien, sud africain et même français. Le SU-30 a connu un grand succé en Asie:Chine, Inde(les deux plus grands importateurs d'armes du monde), Indonésie, Malaisie, Vietname.
          Le Rafale ne peut faire façe au Typhoon européen(un avion ki est devenu multirole sous le pressuion Britanique) du fait du poids commercial de l'entreprise EADS et la France se voit concurrence non par un seul pays mais par 4 pays(RU,Allemagne, Italie et Espagne).
          L'entrée en service du F-35JSF en 2015 sera le coup de grace pour le Rafale.
          Le chauvinisme français va leur couter bonbon, les français regrette aujourd'hui leur sortie du programe Eurofighter Typhoon pendant les années 80

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          • #6
            @eliamine

            Justement, tout porte à croire que le Rafale sera le dérnier avion de guerre de haute téchnologie que la France mettra au point avec ses moyens propres. Dans l'avenir, de tels projets coûteront trop cher et exigeront des moyens trop grands pour qu'un seul pays puisse en supporter le poid, fut-il la France.

            Mais il faut avouer aussi que cette spécificité et cette obstination à garder un tant soit peu d'indépendance envers ses alliés comme envers ses ennemis est remarquable chez eux. Economiquement c'est un peu stupide certes, mais quand même digne de respect à mon avis.

            En tout cas, si vraiment le Rafale est le dérnier de la lignée française en la matière, il faut avouer que c'est là un bien beau baroud d'honneur de la part de Dassault car l'avion est vraiment réussi et représente une trés belle machine de guerre
            Dernière modification par Harrachi78, 09 mars 2006, 17h47.
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              La prochaine génération sera des drones
              Mais je ne voie pas en koi le Rafale donne plus de poids à la France comparer au Royaume Unie, le fait que le RU ait dévellopé le Typhoon avec l'Allemagne et l'Italie et l'Espagne n'a pas amoindri son poids sur la scène internationale et la France en develloppant seul le Rafale n'a pas augmenter son poids sur la scène internationale. Pourmoi c'est une éreure stratégique lourde de conséquence, car même si le Rafale est un bon chasseur multirole il n'est pas révolutionnaire, alors que le F-22 et le JSF sont révolutionnaires, la même chose peut se dire pour le Char Leclerc. Le seul programme ki en valler le coup est l'hélicoptère Tigre et les Frégattes FREMM et bien sure le porte avion CDG.
              Dernière modification par éliamine, 10 mars 2006, 15h46.

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              • #8
                Bonjour,

                le rafale est un bon avion, mais il a ete developpé seul selon le besoin de Forces aerienne francaises. bien sur il est polyvalent et tout ce qu'on veut.

                mais les francais s'arrangent souvent pour etres les seuls sur un projet. et cela cause sa perte.

                les autre s'accocient dans des programme comme le Tornado, le Typhoon, et compagnie.

                a chaque fois que les francais ont fait cavalier seul il on pas pu vedre le produit. c'est le cas des fusil FAMAS en service seulement en france.......

                bien sur les arme francaises comme ca a ete dits plus ahut sont trop chere par rapport au autre producteur (Russie, epays issue de l'Ex-Urss, chine , inde Israel, afrique du Sud, ..) en plus il sont tres mal defendus.

                autre point la france a pendant longtemps misé sur des marché limité (afrique, MO, qlq pays en amerique latine) apres cela il est difficile de placer le rafale du premiere coups chez de nouveaux clinets.

                tandis que d'aurers y arrivent.

                le suedois ont bien vendu leur JAS-39 au sud africains.

                et la familel du SU-27-30 se vend comme de petit pains.

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