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Comment va l'Algérie ?

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  • Comment va l'Algérie ?

    Les Algériens attendent une amélioration de leurs conditions de vie. © AFP
    Malgré les centaines de milliards de dollars injectés dans l’économie grâce à la rente des hydrocarbures, le moral des Algériens est maussade. Emplois, croissance, investissements... Les chiffres sont bons mais la grogne sociale perdure. Le « patriotisme économique » décrété il y a un an peut-il redonner confiance à la population ?
    Il y a un an, le 18 juillet 2009, entrait en vigueur la loi de finances complémentaire (LFC), dont les mesures ont profondément bouleversé la donne économique de l’Algérie. Après dix ans d’ouverture tous azimuts, de privatisations à tour de bras, de réformes structurelles et de politique libérale, le président Abdelaziz Bouteflika, réélu trois mois auparavant pour un troisième mandat, décidait de revoir profondément sa copie : réglementation contraignante des investissements étrangers, mesures pour réguler les importations, limitation du crédit bancaire… « Il ne s’agit pas d’un changement de stratégie économique, mais d’un réaménagement tactique », nuance un membre du gouvernement du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Quoi qu’il en soit, stratégie ou tactique, le terme importe peu aux yeux de l’opinion.
    Contrairement aux partenaires et aux investisseurs étrangers, qui ont peu apprécié ce changement de cap, les Algériens sont moins gênés par la versatilité de la législation économique qu’obnubilés par l’amélioration de leurs conditions de vie. On peut les comprendre. Et la question de fond est finalement la suivante : comment vont les Algériens en 2010 ? Miloud Brahimi, ténor du barreau, infatigable militant des droits de l’homme, estime que ses compatriotes vont « incontestablement mieux, mais pas pour autant bien ».
    L’injection massive de capitaux publics dans la réalisation d’infrastructures de base, le lancement de projets faramineux en matière d’habitat, de santé ou d’éducation ont certes contribué à améliorer la situation en matière de développement humain. Mais « la demande est si forte, les retards accumulés sont si importants, que l’amélioration demeure peu perceptible par les citoyens », poursuit Me Miloud Brahimi. Pour Hafida Brakni, architecte à Mostaganem (nord du pays), « l’habitat précaire représentait au début de la décennie près de 10 % du parc national de logements. La construction de plus de 2 millions de logements, couplée à la destruction de 150 000 d’entre eux dans les bidonvilles, a ramené ce taux à 5 %. Une performance considérable mais trop peu visible, car des bidonvilles enlaidissent encore nos agglomérations ».
    Candidats à l’émigration
    Durant la même période, le taux de chômage a été réduit aux deux tiers. Les salaires de la fonction publique ont été augmentés de 50 % en moyenne, avec une inflation contenue sous la barre des 5 %. Le parc automobile a été considérablement rajeuni, avec l’introduction de plus de 2 millions de véhicules. Partout ailleurs, des performances économiques similaires apaiseraient durablement le front social. Pas en Algérie.
    La moindre distribution de logements neufs tourne à l’émeute. Les annonces d’augmentation des salaires sont accueillies par des grèves. La population universitaire a beau être estimée à 1,5 million d’étudiants, et le nombre de jeunes scolarisés évalué à plus de 10 millions, la rue n’évoque que les harraga (les « brûleurs »), ces candidats à l’émigration vers l’Europe qui risquent leur vie à bord d’embarcations de fortune. Slameur de génie, Lotfi Double Kanon explique que « le harrag ne fuit pas son pays, mais ses dirigeants ». Quitter l’Algérie à tout prix ne signifie pas que l’on ne l’aime pas. La fièvre nationaliste qui s’est emparée du pays après la qualification, en novembre 2009, de l’équipe nationale pour la Coupe du monde de football en est la plus belle des illustrations. Alors pourquoi tant de haine ?
    « Le régime tire sa légitimité non pas des urnes, explique Ahmed Ancer, journaliste à El Watan, mais d’une guerre de libération vécue par une minorité de la population. » Plus de 80 % des 35,6 millions d’Algériens sont nés après le 5 juillet 1962, date de l’indépendance, alors que l’écrasante majorité des dirigeants est issue de cette « génération FLN » qui a combattu la puissance coloniale. C’est à l’aune de ce décalage, voire de cette incompréhension, que la question de l’après-Bouteflika prend tout son sens. Après avoir monopolisé le pouvoir pendant cinquante ans, cette génération est-elle en mesure de préparer la transmission du pouvoir ? « La méfiance à l’égard des gouvernants n’est pas exclusivement d’ordre générationnel, estime Ahmed Ancer. Elle est aussi alimentée par le fonctionnement du pouvoir, où le népotisme sévit au détriment de la méritocratie. Conséquence : le système se régénère et la rente se perpétue. »
    Tous pourris ? Assurément non. Mais quand la compétence n’est pas le principal critère dans le choix des hommes et de leurs promotions, la performance est plus aléatoire. Exemple : si les annonces de hausse des salaires déclenchent débrayages et sit-in, c’est que les écarts de revenus et les passe-droits parasitent le débat social, exacerbent les frustrations et radicalisent les revendications. Nabil, cadre dans une banque publique, nous l’explique à sa façon : « Je gagne 35 000 dinars [environ 370 euros] par mois. Pour les mêmes responsabilités, un cadre d’une banque privée gagne 140 000 dinars, soit quatre fois plus. Quand on gère des portefeuilles client sur lesquels les crédits se négocient en milliards de dinars, il est très difficile de résister à l’appel des sirènes de la tchipa [pot-de-vin, NDLR]. » Mais tel un poison à effet progressif, la corruption a sapé le moral des Algériens pour les entraîner dans une sorte de défaitisme collectif. Et ce quelle que soit la volonté du pouvoir de remettre un peu d’ordre dans la maison.

    Multiplication des scandales
    Le nombre d’élus et de hauts fonctionnaires sous les verrous (estimé à plus de 2 000), la multiplication de scandales financiers – comme celui de Sonatrach en janvier –, ou encore la tenue de procès retentissants comme celui de l’affaire Khalifa, en février 2007 – au cours duquel plusieurs ministres ont été entendus –, ne suffisent pas à rassurer l’opinion. Pis, cette succession de révélations alimente la grogne, voire la colère. Malgré tous les efforts en matière de transparence dans l’utilisation de l’argent du pétrole (près de 500 milliards de dollars – 400 milliards d’euros – auront été investis entre 2004 et 2014), les 10 milliards de dollars de transferts sociaux annuels (subventions des produits de première nécessité et soutiens aux catégories les plus fragiles de la population) et le recul incontestable de l’extrême pauvreté, les Algériens demeurent sceptiques. Et les jeunes, diplômés ou non, continuent à rêver de l’Australie ou du Canada.


    Jeune Afrique

  • #2
    Les chiffres sont bons mais la grogne sociale perdure.
    Les indicateurs sont bons mais toujours la critique. Le tableau de l’image résume à lui seul les avancées réalisées : espérance de vie, taux d’alphabétisation, taux de mortalité infantile.
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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    • #3
      Les indicateurs sont bons mais toujours la critique. Le tableau de l’image résume à lui seul les avancées réalisées : espérance de vie, taux d’alphabétisation, taux de mortalité infantile.
      C'est pour cela que je ne fais jamais attention a ceux qui n'arettent pas de se demander ou part l'argent du petrole, les chiffres ne mentent pas.

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      • #4
        les salaires sont bas et je comprend pas pourquoi , l'article parle d'un cadre de banque qui touche 370€ , c'est le salaire d'un opérateur débutant dans un centre d'appel au maroc ou en tunisie.
        un cadre au public au maroc touche au moins 8000 DH (800€) mais la plupart dépassent ça largement.
        pourquoi les salaires sont bas alors que c'est le seul moyen de redistribuer les richesses du pays.

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        • #5
          atlante normal, l'etatique domine en algerie et on le sait tous ce quia appartienta l'etat produit peu et mal, comment veux tu bien payer dans ces cas la ?

          c pour ca que je prie pour le decollage du privé en algerie.
          dans q années ca va s e faire je pense.et ca chnagera tout.

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          • #6
            les salaires sont bas et je comprend pas pourquoi
            parce que *

            ta koumira
            ton taxi
            ton loyer
            ton café
            ton essence
            ta cigarette
            ton electricité
            tes soins
            tes médicaments

            et même ta batata

            coutent plus cher au maroc

            c'est aussi simple que ca
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

            Commentaire


            • #7
              ta koumira
              ton taxi
              ton loyer
              ton café
              ton essence
              ta cigarette
              ton electricité
              tes soins
              tes médicaments
              ton taxi: moins chère qu'en algerie
              ton loyer: à part casa,rabat et tanger,les loyers au maroc sont bas.... parles nous des loyers à alger et oran bledard.
              ton café: plus chère qu'en algerie.....mais avoue que c'est un détail.
              ton essence: bcp plus chère qu'en algerie et j'ai envie de dire,heureusement
              ton electricité: plus chère,mais c'est un tout petit détail, ca coute rien (100DH par mois en moyenne)
              tes soins: Pris en charge par la sécurité sociale pour les gens qui travaillent
              tes médicaments Pris en charge par la sécurité sociale pour les gens qui travaillent
              ta koumira: un tout petit peu plus chère qu'en algerie,mais pour quelqu'un qui gagne 300 DH par jour pourquoi ferait-il attention à 1,20 DH....soyons sérieux bledard stp.
              ta cigarette: Plus chère qu'en algerie dieu merci et j'espère qu'ils vont la taxer encore plus dans l'intérêt du citoyen.
              cordialement.

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              • #8
                et même ta batata

                coutent plus cher au maroc

                c'est aussi simple que ca
                Et pourquoi on vous en envoie par contrebande alors

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                • #9
                  quand deux cancres se comparent ca donne cette zlabiya la...


                  kounou t7achmou...

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                  • #10
                    quand deux cancres se comparent ca donne cette zlabiya la...
                    ou...asinus asinum fricat !

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                    • #11
                      A chacun son mode de vie, et puis batata quincaillerie, gas-oil ou autres produits qui circulent aux frontières pour l'instant rien ne les arrêtera tant que des gens de l'ombre trouvent leurs comptes de part et d'autres, je ne parle pas du petit contrebandier, parait-il qu'ils ont chopé une station service qui avait mis en place directement un "micro-pipe line sous-terrain" qui alimente des contrebandiers de l'autre côté de la frontière.
                      Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                      • #12
                        ou...asinus asinum fricat !

                        les tiers mondistes sont fort en ca, tant que je dépasse le voisin d'un millième de millimètre je suis gagnant....

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                        • #13
                          un smicard en algérie allume son chauffage à plein feu en hiver et se chauffe

                          Un tel luxe au maroc c est 10000 da par mois

                          Même à 10 000dh par mois soit 10 millions en algérie c impossible.

                          c juste un exemple
                          Dernière modification par bledard_for_ever, 27 juillet 2010, 23h08.
                          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                          • #14
                            parce que *

                            ta koumira
                            ton taxi
                            ton loyer
                            ton café
                            ton essence
                            ta cigarette
                            ton electricité
                            tes soins
                            tes médicaments

                            et même ta batata

                            coutent plus cher au maroc

                            c'est aussi simple que ca
                            et ton journal

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                            • #15
                              rassurez vous les amis le maghreb cest le tiers monde lol

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