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L'Italien Enel ne renonce pas et envisage toujours de lancer une OPA sur Suez malgré la traitrise de la fusion GDF-Suez.
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Le Conseil d’administration du numéro un italien de l'électricité, qui se réunit mercredi, étudie toujours la possibilité de lancer une offre d’achat sur le groupe français. Une décision définitive devrait être prise à la mi-mars.
Le feuilleton continue. Même après l’annonce de la fusion entre Gaz de France et Suez, l’électricien italien réfléchit au moyen de lancer une OPA sur Suez. Enel réunit son conseil d’administration mercredi, pour y réfléchir.
Selon la Repubblica, un projet d'OPA comprenant les engagements des banques est déjà prêt et pourrait être activé dès que nécessaire, mais aucune décision n'est encore prise. Le conseil de mercredi ne sera pas forcement décisif, ajoute le journal.
La presse donne d’ores et déjà des données précises sur le montage financier. Le Wall Street Journal évoque une offre de près de 40 milliards d'euros. La Tribune parle de 45 à 50 milliards d’euros.
Neuf banques ont été mobilisées pour réunir un crédit-relais de 50 milliards d'euros, nécessaire pour offrir une prime de plus de 10% sur le cours de Suez, détaille le quotidien italien Il Sole 24 Ore. Pour celui-ci, Enel n'est intéressé que par Electrabel, la filiale belge de Suez, et prévoit de s'allier à des partenaires pour reprendre les activités eau et environnement de Suez, estimées à au moins 15 milliards d'euros. Lundi, le groupe italien n’a pas commenté les informations sorties dans la presse.
Dans tous les cas, le groupe italien aura pris sa décision avant le 23 mars, date de présentation de son plan stratégique triennal aux analystes à Londres. Mais le groupe se laisse aussi la possibilité de trouver une voie plus amicale.
Enel devra cependant attendre que Bruxelles se prononce sur le rapprochement entre Suez et Gaz de France. La Commission européenne a envoyé à la France une lettre demandant des explications, avant le 17 mars, sur la chronologie de la fusion programmée entre Suez et GDF. L'Italie soupçonne la France d'avoir précipité cette fusion pour éviter l’OPA d'Enel.
Pour l'heure, les marchés donnent du crédit à la menace d'une OPA, le titre Suez gagnant 2,55% à 33,84 euros à 11 heures.
Par Le figaro
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Le Conseil d’administration du numéro un italien de l'électricité, qui se réunit mercredi, étudie toujours la possibilité de lancer une offre d’achat sur le groupe français. Une décision définitive devrait être prise à la mi-mars.
Le feuilleton continue. Même après l’annonce de la fusion entre Gaz de France et Suez, l’électricien italien réfléchit au moyen de lancer une OPA sur Suez. Enel réunit son conseil d’administration mercredi, pour y réfléchir.
Selon la Repubblica, un projet d'OPA comprenant les engagements des banques est déjà prêt et pourrait être activé dès que nécessaire, mais aucune décision n'est encore prise. Le conseil de mercredi ne sera pas forcement décisif, ajoute le journal.
La presse donne d’ores et déjà des données précises sur le montage financier. Le Wall Street Journal évoque une offre de près de 40 milliards d'euros. La Tribune parle de 45 à 50 milliards d’euros.
Neuf banques ont été mobilisées pour réunir un crédit-relais de 50 milliards d'euros, nécessaire pour offrir une prime de plus de 10% sur le cours de Suez, détaille le quotidien italien Il Sole 24 Ore. Pour celui-ci, Enel n'est intéressé que par Electrabel, la filiale belge de Suez, et prévoit de s'allier à des partenaires pour reprendre les activités eau et environnement de Suez, estimées à au moins 15 milliards d'euros. Lundi, le groupe italien n’a pas commenté les informations sorties dans la presse.
Dans tous les cas, le groupe italien aura pris sa décision avant le 23 mars, date de présentation de son plan stratégique triennal aux analystes à Londres. Mais le groupe se laisse aussi la possibilité de trouver une voie plus amicale.
Enel devra cependant attendre que Bruxelles se prononce sur le rapprochement entre Suez et Gaz de France. La Commission européenne a envoyé à la France une lettre demandant des explications, avant le 17 mars, sur la chronologie de la fusion programmée entre Suez et GDF. L'Italie soupçonne la France d'avoir précipité cette fusion pour éviter l’OPA d'Enel.
Pour l'heure, les marchés donnent du crédit à la menace d'une OPA, le titre Suez gagnant 2,55% à 33,84 euros à 11 heures.
Par Le figaro