Universitaires et anciens militants de la cause kabyle n’arrêtent pas de se succéder à Tizi n Tsemlal pour le compte de la 4e université d’été du MAK afin d’apporter leurs connaissances sur différents thèmes qui touchent à la Kabylie.
La première a été assurée par le Dr Mohand-Akli Salhi et portait sur le thème : « littérature kabyle en Algérie ». La 2e intervention a été assurée par le Dr Saïd Chemakh. La 3e communication a été assurée par le Dr Idir Benaoud, enseignant à Toronto (CANADA). La 4e et dernière fut assurée par M. Saïd Laïmchi et portait sur l’historique de l’Académie berbère, de sa création en juin 1966 jusqu’à sa fermeture au mois de mars 1978.
M. Laïmchi a pu lever un voile sur cette association créée par des kabyles à l’instar de Bessaoud Mohand Arab, Taous Amrouche, Slimane Azem et tant d’autres à une époque où il était très diffcile de se dire kabyle. Ainsi, le conférencier a mit à nu le rôle ingrat de l’organisation satellitaire connnue sous l’appelation de l’Amicale des Algériens en Europe (AAE) dans les différentes tentatives de destabilisation de l’Académie Berbère.
En ce qui le concerne, le Dr Salhi a parlé sur le rôle de la littérture kabyle dans le long combat pour l’émancipation et l’existance de l’identité kabyle. Pour sa part, le Dr Chemakh qui a développé le thème sur « la sauvegarde du patrimoine kabyle » a plaidé pour la la necessité d’un pouvoir entre les mains des kabyles afin qu’ils puissent réellement exister en tant que peuple. Le conférencier n’a pas mâché ses mots pour souligner que le peuple kabyle doit créer les moyens de sa politique pour atteindre ses objectifs. A travers sa longue intervention, le conférencier a prouvé que l’autonomie du peuple kabyle ne relève aucunement de l’utopie.
S’agissant enfin de l’intervention du Dr Benaoud, elle fut axée essentiellement sur la méthodologie d’enseignement en Amérique du Nord laquelle fut mise au point par le chercheur Howard Gardner. Cette méthode d’enseignement consiste à rendre l’élève acteur de ses apprentissages. Le Dr Benaoud dit que cette nouvelle méthode d’enseignement en Amérique du Nord a porté réellement ses fruits. Pour en convaincre l’assistance, il a cité des exemples basés sur ses propres expériences avec ses élèves. Et il n’a pas caché non plus son souhait de voir cette nouvelle forme d’apprentissage appliquée à l’école kabyle.
tamurt.info
La première a été assurée par le Dr Mohand-Akli Salhi et portait sur le thème : « littérature kabyle en Algérie ». La 2e intervention a été assurée par le Dr Saïd Chemakh. La 3e communication a été assurée par le Dr Idir Benaoud, enseignant à Toronto (CANADA). La 4e et dernière fut assurée par M. Saïd Laïmchi et portait sur l’historique de l’Académie berbère, de sa création en juin 1966 jusqu’à sa fermeture au mois de mars 1978.
M. Laïmchi a pu lever un voile sur cette association créée par des kabyles à l’instar de Bessaoud Mohand Arab, Taous Amrouche, Slimane Azem et tant d’autres à une époque où il était très diffcile de se dire kabyle. Ainsi, le conférencier a mit à nu le rôle ingrat de l’organisation satellitaire connnue sous l’appelation de l’Amicale des Algériens en Europe (AAE) dans les différentes tentatives de destabilisation de l’Académie Berbère.
En ce qui le concerne, le Dr Salhi a parlé sur le rôle de la littérture kabyle dans le long combat pour l’émancipation et l’existance de l’identité kabyle. Pour sa part, le Dr Chemakh qui a développé le thème sur « la sauvegarde du patrimoine kabyle » a plaidé pour la la necessité d’un pouvoir entre les mains des kabyles afin qu’ils puissent réellement exister en tant que peuple. Le conférencier n’a pas mâché ses mots pour souligner que le peuple kabyle doit créer les moyens de sa politique pour atteindre ses objectifs. A travers sa longue intervention, le conférencier a prouvé que l’autonomie du peuple kabyle ne relève aucunement de l’utopie.
S’agissant enfin de l’intervention du Dr Benaoud, elle fut axée essentiellement sur la méthodologie d’enseignement en Amérique du Nord laquelle fut mise au point par le chercheur Howard Gardner. Cette méthode d’enseignement consiste à rendre l’élève acteur de ses apprentissages. Le Dr Benaoud dit que cette nouvelle méthode d’enseignement en Amérique du Nord a porté réellement ses fruits. Pour en convaincre l’assistance, il a cité des exemples basés sur ses propres expériences avec ses élèves. Et il n’a pas caché non plus son souhait de voir cette nouvelle forme d’apprentissage appliquée à l’école kabyle.
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