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La Bank of China éclaboussée par des détournements de Fonds

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  • La Bank of China éclaboussée par des détournements de Fonds

    La Bank of China deuxième banque commerciale chinoise est éclaboussée par des affaires de corruption avec le détournements de fond de 915 millions de yuans. Ce n'est pas la première affaire de corruption mais la Bank of China est à deux mois de son introduction en Bourse et elle comptait lever quelque 10 milliards de dollars .

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    À deux mois seulement de son entrée en Bourse, prévue à Hongkong, la Bank of China fait encore parler d'elle pour des affaires de corruption. Les révélations du respecté Caijing ne servent pas l'image de la deuxième banque commerciale chinoise. Selon l'hebdomadaire, quelque 915 millions de yuans (95 millions d'euros) auraient été détournés, au total, par cinq responsables d'une branche de l'établissement et un homme d'affaires du Heilongjiang, province du nord-est industriel. Comme l'explique le magazine, seule la moitié a pu être récupérée, quand plus de 400 millions manquent encore dans les caisses de la banque.

    Les montants ne sont pas vraiment significatifs, mais les dirigeants de l'organisme financier se seraient volontiers passés de cette publicité. Car la Bank of China n'en est pas à sa première «affaire». A plusieurs reprises, cette année, elle a fait la une de la presse nationale à ce sujet. En février, trois responsables d'une autre de ses branches, dans une province du sud du pays, comparaissaient aux Etats-Unis pour répondre du détournement de près de 4 milliards de yuans (410 millions d'euros).

    Ces révélations tombent mal, à deux mois de l'introduction en Bourse de la banque à Hongkong. Troisième sur la liste du gouvernement à être cotée à l'étranger après la Banque de la construction et la Banque de communication, la Bank of China espère lever quelque 10 milliards de dollars.

    La Banque industrielle et commerciale, premier prêteur chinois, devrait suivre quelques mois plus tard. L'enjeu est de taille pour Pékin, qui déploie toutes les forces nécessaires pour préparer ses banques à l'ouverture du secteur fin 2006, conformément aux engagements pris dans le cadre de l'OMC.

    Six investisseurs étrangers

    Le gouvernement chinois s'est ainsi efforcé d'encourager la prise de participation limitée d'établissements financiers étrangers dans ses grandes banques pour tenter d'aligner leur gestion sur le standard de leurs futurs concurrents. La Bank of China n'a pas échappé à la règle. En tout, six investisseurs étrangers détiennent déjà des parts de l'établissement chinois : Merrill Lynch et le milliardaire hongkongais Li Ka-Shing sous la houlette de la Royal Bank of Scotland, ainsi que la banque suisse UBS et la Banque asiatique de développement. Enfin, le puissant groupe singapourien Temasek a acquis 5% du capital le mois dernier, au lieu des 10% originellement annoncés.

    Pékin a décidé de limiter cette dernière prise de participation, car certaines voix dissonantes s'élèvent au sein de l'appareil d'Etat. Les introductions en Bourse sont certes l'occasion d'améliorer la transparence des banques chinoises, minées par les créances douteuses et les affaires de corruption, qui les ont considérablement fragilisées. Mais les instances de régulation font pression pour qu'une partie de ces cotations s'effectue sur les marchés de Shanghaï ou de Shenzhen, pour aider à redynamiser ces places boursières moribondes.

    Par Le figaro
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