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Algérie: Une politique agricole qui porte ses fruits.

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  • Algérie: Une politique agricole qui porte ses fruits.

    Pour la première fois depuis 1967, l’Algérie a exporté le 5 juin une cargaison d’orge. Ce jour-là, 11 000 tonnes de cette céréale ont pris le chemin de la Tunisie par bateau. « C’est symbolique, nous a déclaré Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture, mais cela remet la machine exportatrice en route, et nous allons agir de la même manière avec les primeurs. »


    irrigation dans la région d'Adrar, dans le sud du pays.

    Bien sûr, l’excellente pluviométrie de l’année dernière a contribué à la récolte de céréales historique de 6,1 millions de tonnes. Mais ce succès est aussi le fruit d’une politique agricole autrement plus constante, depuis la restitution des terres en 1987, que la politique industrielle et commerciale. Attentifs aux 7 millions d’agriculteurs et au fait que 40 % de la population vit en zone rurale, les gouvernements successifs ont multiplié les chantiers pour combattre le complexe d’infériorité du monde paysan. Barrages, transferts d’eau d’une région à l’autre, routes, formation des agriculteurs, sélection de plants et du cheptel ont favorisé la modernisation des villages, la diversification des activités, la protection des ressources naturelles et la valorisation du patrimoine.

    Deux exemples de ce long et vigoureux effort : 1 milliard de dollars ont été affectés à la désalinisation des sols des wilayas d’El-Oued et d’Ouargla. D’autre part, « en 2009, 14 000 bovins ont été importés pour reconstituer le cheptel, favoriser la consommation de lait frais et réduire nos importations de poudre de lait », se félicite Rachid Benaïssa. Le ministre ajoute que « la population du pays a été multipliée par quatre depuis l’indépendance et les disponibilités alimentaires ont été multipliées par huit ». En 1962, chaque Algérien disposait de 1 780 kilocalories par jour. Aujourd’hui, la ration s’élève à 3 600, alors que les normes de l’Organisation mondiale de la santé fixent le minimum à 2 100.

    Jeune Afrique
    Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

  • #2
    L’Algérie réduit de moitié sa facture de blé

    La facture d’importations de blé de l’Algérie a baissé de moitié entre le premier semestre 2010 et la même période de l’année 2009.
    jeudi 29 juillet 2010.

    L'Algérie réduit de moitié sa facture de blé. La campagne céréalière record de 2008/2009 a permis à l’Algérie de réduire ses importations en blé au cours du premier semestre de 2010 par rapport à la même période de l’année précédente. Le volume des approvisionnements du pays en blé auprès du marché mondial est passé de 3,277 millions de tonnes à 2,832 millions, selon les données recueillies auprès du Centre national de l’informatique et des statistiques relevant des Douanes algériennes. Cette baisse relative a permis à l’Algérie de réduire ses dépenses en blé de presque de moitié, passant de 1,24 milliard de dollars à 644,26 millions.

    Cette réduction s’explique surtout par la baisse des cours du blé sur le marché mondial par rapport à l’année précédente où l’or jaune avait atteint des pics historiques après la crise économique mondiale qui a touché pratiquement tous les produits alimentaires de base. Le blé tendre représente la grande partie des importations globales avec 1,897 million de tonnes pour 389,91 millions de dollars, contre 935 350 tonnes de blé dur pour 254,35 millions de dollars. La France demeure le premier fournisseur de l’Algérie en blé tendre avec 1,786 million de tonnes pour un montant de 367,1 millions de dollars. L’Allemagne, qui est notre deuxième fournisseur en blé tendre, vient très loin derrière la France avec 67 485 tonnes pour 13,88 millions de dollars et la Finlande avec 26 939 tonnes pour 5,6 millions de dollars.

    Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
    D’après le Jeune Indépendant

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    • #3
      et puit il faut pas oblier ces dernier année les condition climatique sont trés bonne méme le taux des pluits en croissence
      il reste un problems de stokage et les équipement sont usée chez la ccls (oaic ) certin agrécole soufre sur le plant transport et puit la plus part des doc sont pliens et jesper il vont prendre des mésure pour bien gérer cette situation
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        Pour la première fois depuis 1967, l’Algérie a exporté le 5 juin une cargaison d’orge. Ce jour-là, 11 000 tonnes de cette céréale ont pris le chemin de la Tunisie par bateau. « C’est symbolique, nous a déclaré Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture, mais cela remet la machine exportatrice en route, et nous allons agir de la même manière avec les primeurs. »

        http://www.jeuneafrique.com/photos/0...000000agri.jpg
        irrigation dans la région d'Adrar, dans le sud du pays.

        Bien sûr, l’excellente pluviométrie de l’année dernière a contribué à la récolte de céréales historique de 6,1 millions de tonnes...
        Faut-il comprendre que la pluviométrie a été défavorable depuis 1967? Il est clair qu'il y a eu une amélioration dans la politique agricole depuis quelques années, la modernisation de ce secteur entrainera surement une amélioration des recoltes. La gestion des ressources hydriques est aussi un facteur important.

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        • #5
          L’Algérie produit plus de 2,5 milliards de m3 d’eau potable annuellement: seulement 800 millions de m3 sont facturés
          (La Nouvelle République 31/03/2010)

          Sur plus de 2,5 milliards de m3 d’eau potable produits annuellement, seulement 800 millions sont facturés, c’est ce qu’a déclaré, lundi soir, Messaoud Terra, le directeur chargé de l’alimentation en eau potable, au ministère des Ressources en eau, lors de son passage sur Canal Algérie, de la Télévision algérienne.

          «Nous facturons entre 30% et 40% de l’eau que nous produisons. Le reste est perdu, soit dans les fuites, soit dans les vols», a-t-il précisé. Il a indiqué, dans ce contexte, que l’Algérie reste loin des normes internationales, avec, en moyenne, une dotation annuelle de 600 m3 par habitant, alors que la norme internationale exige 1 000 m3 par an et par habitant. La ration de 600 m3 par an et par habitant est, selon l’invité de l’émission, très acceptable puisque 70% de la population algérienne est alimentée quotidiennement en eau potable, avec des plages horaires variant entre 4 et 24 heures.

          «Théoriquement, nous sommes dans une situation de stress hydrique, mais dans notre pays ,une ration de 600 m3 par an et par habitant est très acceptable», a ajouté M. Terra. Ce stress hydrique, selon Messaoud Terra, est expliqué par le climat semi-aride qui prévaut en Algérie. A partir de 1970, l’Algérie a connu une baisse sensible en termes de pluviométrie. Les eaux superficielles sont passées de 17 milliards de m3 en 1970 à 10 milliards de m3 actuellement, alors que la population a quasiment triplé durant cette période.

          A cela s’ajoute le manque des eaux conventionnelles mobilisées dans les barrages et par les forages. Pour y remédier, l’Etat algérien a fait appel au dessalement massif de l’eau de mer. M. Terra a fait savoir, dans ce sens, que d’autres stations de dessalement verront le jour incessamment. «Toutes les villes du littoral seront dotées de station de dessalement, ce qui permettra d’utiliser l’eau des barrages et des forages pour alimenter les villes de l’intérieur», a-t-il assuré. De son côté, Ahcène Aït Amara, directeur de l’assainissement et de la protection de l’environnement au ministère des Ressources en eau, a fait état de plusieurs projets inscrits au menu, à l’instar de l’utilisation des eaux usées épurées dans l’agriculture.

          «Actuellement, il y a 4 000 hectares de terres agricoles irriguées avec des eaux usées épurées dans des stations d’épuration. Nous voulons atteindre 40 000 hectares à court terme et 100 000 à moyen terme». Outre ces projets, l’Algérie prévoit, pour la période 2010-2014, d’investir 20 milliards de dollars dans le secteur de l’hydraulique. Il y a lieu de rappeler, enfin, que lors de son entretien accordé, en février dernier à l’APS, le ministre des Ressources en eau a listé les projets les plus importants prévus par son secteur, pour le prochain quinquennat 2010-2015.

          Il s’agit, entre autres, de la construction de 16 barrages à travers le territoire national pour une capacité supplémentaire de 1,8 milliard de m3, du grand projet d’AEP de Tamanrasset, qui doit être réceptionné fin 2010, du système hydraulique Mostaganem-Arzew-Oran, dont la livraison est prévue pour le mois d’avril 2010, et du projet de transfert vers les hautes plaines sétifiennes avec la réalisation de trois barrages. L’Etat mise, également, sur un programme de dessalement d’eau de mer qui comprend la réalisation de 13 stations et de leurs aménagements en aval pour une production de 2,26 millions de m3/j.



          Saïda G.

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