Le président égyptien, Hosni Moubarak, a adressé dernièrement une requête à Jérusalem et Washington, pour demander que la cérémonie de lancement des pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens se tienne au Caire. Selon un rapport confidentiel du ministère des Affaires étrangères, il s’agirait de récompenser l’Egypte pour sa mobilisation en faveur du processus de paix et de renforcer sa position dans la région.
Cette requête, affirme le rapport, a été adressée par le président Moubarak en contrepartie des efforts que lui-même et ses collaborateurs ont faits pour convaincre les Palestiniens et la Ligue arabe de reprendre les pourparlers : « En échange de sa mobilisation, l’Egypte réclame tout simplement que soit reconnue la spécificité du ‘rôle égyptien’ dans le dossier palestinien et demande, pour faire face à l’érosion de son statut régional, une manifestation symbolique de son leadership, sous la forme d’une cérémonie d’inauguration des pourparlers en Egypte ». La demande égyptienne a été accueillie avec des sentiments partagés à Washington où on évoquait jusque-là une cérémonie à Washington ou à Camp David.
Toujours selon ce rapport, l’Egypte craint qu’en l’absence d’une reprise des pourparlers, la Ligue arabe demande à ce que le Conseil de sécurité soit convoqué pour une réunion extraordinaire consacrée au dossier palestinien. Des représentants occidentaux ont eux aussi affirmé que les Palestiniens pourraient déclarer unilatéralement l’indépendance de leur Etat et réclamer que le Conseil de sécurité la reconnaisse, ce qui, sans aucun doute, causera du tort à Israël.
L’Egypte réclame aussi que le Premier ministre Netanyahu prolonge le gel de la construction en Cisjordanie au-delà du 26 septembre.
La Ligue arabe devrait approuver aujourd’hui la poursuite des pourparlers de proximité, lors d’une réunion de la commission chargée de l’initiative de paix convoquée à la demande d’Abou Mazen et à laquelle participeront dix-neuf ministres des Affaires étrangères de pays arabes. « Nous voulons écouter ce qu’Abou Mazen a à dire, voir où on en est arrivé grâce aux pourparlers indirects et examiner les perspectives éventuelles qui justifieraient le lancement de pourparlers directs », a déclaré Ahmed bin Hali, secrétaire adjoint de la Ligue arabe. L’objectif, a-t-il ajouté, est de voir comment on peut offrir un soutien politique aux Palestiniens et faire des propositions concrètes pour faire avancer les négociations. La Syrie, la Libye, le Liban, le Qatar, l’Algérie et le Soudan ont d’ores et déjà annoncé qu’ils s’opposeraient au passage à des pourparlers directs. La Jordanie et l’Egypte s ouhaitent elles une reprise des pourparlers directs mais posent des conditions que le Premier ministre Netanyahu ne semble pas prêt à accepter.
Quoi qu’il en soit, les recommandations de la commission ne seront approuvées que lors de la conférence de la Ligue arabe qui se tiendra le 16 septembre prochain. En Israël on s’inquiète du fait que les pourparlers directs ne commenceront pas avant septembre et on fait pression sur les Palestiniens afin qu’ils cessent de poser des conditions préalables et acceptent d’entamer des pourparlers directs.
Maariv
Cette requête, affirme le rapport, a été adressée par le président Moubarak en contrepartie des efforts que lui-même et ses collaborateurs ont faits pour convaincre les Palestiniens et la Ligue arabe de reprendre les pourparlers : « En échange de sa mobilisation, l’Egypte réclame tout simplement que soit reconnue la spécificité du ‘rôle égyptien’ dans le dossier palestinien et demande, pour faire face à l’érosion de son statut régional, une manifestation symbolique de son leadership, sous la forme d’une cérémonie d’inauguration des pourparlers en Egypte ». La demande égyptienne a été accueillie avec des sentiments partagés à Washington où on évoquait jusque-là une cérémonie à Washington ou à Camp David.
Toujours selon ce rapport, l’Egypte craint qu’en l’absence d’une reprise des pourparlers, la Ligue arabe demande à ce que le Conseil de sécurité soit convoqué pour une réunion extraordinaire consacrée au dossier palestinien. Des représentants occidentaux ont eux aussi affirmé que les Palestiniens pourraient déclarer unilatéralement l’indépendance de leur Etat et réclamer que le Conseil de sécurité la reconnaisse, ce qui, sans aucun doute, causera du tort à Israël.
L’Egypte réclame aussi que le Premier ministre Netanyahu prolonge le gel de la construction en Cisjordanie au-delà du 26 septembre.
La Ligue arabe devrait approuver aujourd’hui la poursuite des pourparlers de proximité, lors d’une réunion de la commission chargée de l’initiative de paix convoquée à la demande d’Abou Mazen et à laquelle participeront dix-neuf ministres des Affaires étrangères de pays arabes. « Nous voulons écouter ce qu’Abou Mazen a à dire, voir où on en est arrivé grâce aux pourparlers indirects et examiner les perspectives éventuelles qui justifieraient le lancement de pourparlers directs », a déclaré Ahmed bin Hali, secrétaire adjoint de la Ligue arabe. L’objectif, a-t-il ajouté, est de voir comment on peut offrir un soutien politique aux Palestiniens et faire des propositions concrètes pour faire avancer les négociations. La Syrie, la Libye, le Liban, le Qatar, l’Algérie et le Soudan ont d’ores et déjà annoncé qu’ils s’opposeraient au passage à des pourparlers directs. La Jordanie et l’Egypte s ouhaitent elles une reprise des pourparlers directs mais posent des conditions que le Premier ministre Netanyahu ne semble pas prêt à accepter.
Quoi qu’il en soit, les recommandations de la commission ne seront approuvées que lors de la conférence de la Ligue arabe qui se tiendra le 16 septembre prochain. En Israël on s’inquiète du fait que les pourparlers directs ne commenceront pas avant septembre et on fait pression sur les Palestiniens afin qu’ils cessent de poser des conditions préalables et acceptent d’entamer des pourparlers directs.
Maariv
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