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Algérie: On veille au grain

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  • Algérie: On veille au grain

    Les efforts importants déployés par l’Algérie pour augmenter la production céréalière commencent à porter leurs fruits, dans la mesure où les récoltes record de l’année dernière et les rendements importants de 2010 aideront à réduire les coûts d’importation et à créer des emplois sûrs dans les zones rurales. Cependant, l’objectif de l’autonomie alimentaire fixé par le pays reste encore bien éloigné.

    Depuis 2008, l’Etat multiplie ses efforts pour augmenter la production en combinant des mesures telles que la subvention des produits comme les semences et les pesticides, un prix minimum strict pour les récoltes et un programme d’amélioration de l’irrigation.

    Les bons résultats de l’initiative se sont manifestés par le retour de l’Algérie au début du mois de juin sur le marché des exportations, grâce à l’expédition d’une commande de 100 000 tonnes d’orge vers la France, première exportation de cette céréale pour le pays depuis 40 ans.

    L’Algérie compte s’appuyer sur ce résultat pour faire un bond en avant, a déclaré Noureddine Kehal, chef de l’Office algérien interprofessionnel des céréales, l’agence publique chargée des céréales.

    « Nous avons encore un stock important d’orge et pourrions très bien exporter plusieurs autres cargaisons », a annoncé M. Kehal, lors d’une cérémonie le 5 juin dernier célébrant cette expédition historique. « Nous exporterons davantage, mais nous ne le ferons pas maintenant parce que les prix baissent à la veille de la saison des récoltes », a-t-il ajouté.

    Les meilleurs résultats de la production céréalière et une amélioration de la production d’autres secteurs agricoles ont permis de baisser considérablement la facture des importations alimentaires du pays. En effet, les coûts d’importations ont baissé de 36% en mai dernier par rapport aux chiffres du mois de mai 2009, selon les données du Centre national de l'informatique et des statistiques géré par l’agence des douanes du pays.

    Toutefois, malgré la baisse de la demande pour les céréales provenant de l’étranger, l’Algérie devrait demeurer à court terme un importateur net de céréales. En effet, le pays a importé quelque 1.94 million de tonnes de blé au cours des premiers quatre mois de l’année, et, à la fin juin, il a acheté 400 000 tonnes de blé de mouture au prix de 194.50 dollars la tonne, soit une facture totale de 77.8 millions de dollars.

    L’Algérie a pu tirer profit des pressions existantes sur le marché pour obtenir un bon prix pour l’expédition. En effet, les négociateurs cités par l’agence Reuters affirment que le prix à la tonne était à environ 6 dollars en deçà du coût de remplacement sur le marché français, qui avait apparemment fourni une bonne partie de cette cargaison.

    Même si l’Algérie continue d’importer le blé et d’autres céréales comme le maïs, il est probable que le pays réduira ses importations, qui s’élevaient l’année dernière à presque 5.7 millions de tonnes de blé.

    Cependant, le retour de l’Algérie sur le marché d’exportation de l’orge risque d’être de courte durée puisque le gouvernement fait son possible pour promouvoir la production de blé dont le prix élevé pousse certains agriculteurs à abandonner la culture de l’orge.

    Le gouvernement cherche à favoriser la culture du blé en offrant des semences et des engrais aux agriculteurs, ainsi que de l’assistance technique. Il a également renouvelé son engagement à soutenir les prix, c’est-à-dire qu’il garantit aux agriculteurs les tarifs pratiqués sur le marché international. Cet engagement, qui a commencé en 2008, a entraîné une hausse du prix du blé dur et tendre, qui est ainsi de loin supérieur à celui de l’orge.

    De plus, certaines des régions spécialisées dans la culture d’orge ont connu des pluies inférieures à la moyenne en hiver et au printemps, ce qui baisse encore les prévisions de rendement pour cette année.

    Rachid Benaïssa, le ministre de l’Agriculture algérien, a émis une mise en garde à la mi-juin en expliquant que si la récolte de céréales de cette année sera globalement bonne, les rendements seront quelque peu inférieurs aux récoltes exceptionnelles de l’année dernière où 6.1 millions de tonnes ont été déposées dans les silos.

    « Cette année sera bonne pour le blé, a-t-il annoncé le 17 juin, nous nous attendons [en revanche] à une baisse de la production d’orge. »

    Ces prévisions à la baisse semblaient se confirmer lorsqu’au début juillet les médias ont déclaré que les autorités ministérielles prévoyaient une récolte céréalière se situant entre 5 et 5.5 millions de tonnes.

    Djamel Berchiche, un porte-parole du ministère de l’Agriculture, a informé Reuters que seulement 21% des 3.3 millions d’hectares de céréales avaient été récoltés le 4 juillet, ce qui rend les évaluations exactes des rendements de culture difficiles. Il a toutefois confirmé que la récolte d’orge risquait d’être inférieure à celle de l’année dernière à cause du mauvais temps dans certaines régions.

    « Nous aurons une meilleure production de blé dur, celle du blé tendre restera stable et celle de l’orge sera à la baisse », a détaillé M. Berchiche.

    Bien que le gouvernement s’efforce d’augmenter la culture céréalière du pays, il plane une incertitude dans ce secteur à cause de la dépendance presque généralisée à l’égard des pluies pour l’arrosage des champs. En effet, étant donné que seule une part minime des champs de céréales algériens est irriguée (seulement 2% selon les évaluations), les agriculteurs du pays auront besoin de sources d’eau plus fiables pour que le secteur agricole croisse pleinement.

    Oxford Business Group

  • #2
    L'Algérie n'importera pas de céréales en 2010 et taxera les céréales importées

    Pour la deuxième année conséctive, l'Algérie n'importera pas de céréales en 2010 en raison d'une production locale record de près de 61 millions de quintaux, a annoncé jeudi 22 juillet, le directeur général de l'Office interprofessionnel algérien des céréales (OAIC), Nouredine Kahal.

    L'Algérie a décidé également de taxer les blés tendre et dur d'importation pour aligner leurs prix sur les blés produits localement, a indiqué le même responsable au cours de l'émission "l'invité de la rédaction" de la chaîne III.

    Cette taxe est contenue dans la Loi de finances complémentaires pour 2010. Elle a été révélée jeudi dernier par le ministre des Finances, Karim Djoudi. En 2009, la récolte nationale de céréales avait dépassé 61 millions de quintaux, soit le triple de celle de 2008, selon les chiffres officiels.

    © TSA 29/07/2010
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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    • #3
      Les efforts importants déployés par l’Algérie pour augmenter la production céréalière commencent à porter leurs fruits, dans la mesure où les récoltes record de l’année dernière et les rendements importants de 2010 aideront à réduire les coûts d’importation et à créer des emplois sûrs dans les zones rurales. Cependant, l’objectif de l’autonomie alimentaire fixé par le pays reste encore bien éloigné.

      Depuis 2008, l’Etat multiplie ses efforts pour augmenter la production en combinant des mesures telles que la subvention des produits comme les semences et les pesticides, un prix minimum strict pour les récoltes et un programme d’amélioration de l’irrigation.

      Les bons résultats de l’initiative se sont manifestés par le retour de l’Algérie au début du mois de juin sur le marché des exportations, grâce à l’expédition d’une commande de 100 000 tonnes d’orge vers la France, première exportation de cette céréale pour le pays depuis 40 ans.

      L’Algérie compte s’appuyer sur ce résultat pour faire un bond en avant, a déclaré Noureddine Kehal, chef de l’Office algérien interprofessionnel des céréales, l’agence publique chargée des céréales.

      « Nous avons encore un stock important d’orge et pourrions très bien exporter plusieurs autres cargaisons », a annoncé M. Kehal, lors d’une cérémonie le 5 juin dernier célébrant cette expédition historique. « Nous exporterons davantage, mais nous ne le ferons pas maintenant parce que les prix baissent à la veille de la saison des récoltes », a-t-il ajouté.

      Les meilleurs résultats de la production céréalière et une amélioration de la production d’autres secteurs agricoles ont permis de baisser considérablement la facture des importations alimentaires du pays. En effet, les coûts d’importations ont baissé de 36% en mai dernier par rapport aux chiffres du mois de mai 2009, selon les données du Centre national de l'informatique et des statistiques géré par l’agence des douanes du pays.

      Toutefois, malgré la baisse de la demande pour les céréales provenant de l’étranger, l’Algérie devrait demeurer à court terme un importateur net de céréales. En effet, le pays a importé quelque 1.94 million de tonnes de blé au cours des premiers quatre mois de l’année, et, à la fin juin, il a acheté 400 000 tonnes de blé de mouture au prix de 194.50 dollars la tonne, soit une facture totale de 77.8 millions de dollars.

      L’Algérie a pu tirer profit des pressions existantes sur le marché pour obtenir un bon prix pour l’expédition. En effet, les négociateurs cités par l’agence Reuters affirment que le prix à la tonne était à environ 6 dollars en deçà du coût de remplacement sur le marché français, qui avait apparemment fourni une bonne partie de cette cargaison.

      Même si l’Algérie continue d’importer le blé et d’autres céréales comme le maïs, il est probable que le pays réduira ses importations, qui s’élevaient l’année dernière à presque 5.7 millions de tonnes de blé.

      Cependant, le retour de l’Algérie sur le marché d’exportation de l’orge risque d’être de courte durée puisque le gouvernement fait son possible pour promouvoir la production de blé dont le prix élevé pousse certains agriculteurs à abandonner la culture de l’orge.

      Le gouvernement cherche à favoriser la culture du blé en offrant des semences et des engrais aux agriculteurs, ainsi que de l’assistance technique. Il a également renouvelé son engagement à soutenir les prix, c’est-à-dire qu’il garantit aux agriculteurs les tarifs pratiqués sur le marché international. Cet engagement, qui a commencé en 2008, a entraîné une hausse du prix du blé dur et tendre, qui est ainsi de loin supérieur à celui de l’orge.

      De plus, certaines des régions spécialisées dans la culture d’orge ont connu des pluies inférieures à la moyenne en hiver et au printemps, ce qui baisse encore les prévisions de rendement pour cette année.

      Rachid Benaïssa, le ministre de l’Agriculture algérien, a émis une mise en garde à la mi-juin en expliquant que si la récolte de céréales de cette année sera globalement bonne, les rendements seront quelque peu inférieurs aux récoltes exceptionnelles de l’année dernière où 6.1 millions de tonnes ont été déposées dans les silos.

      « Cette année sera bonne pour le blé, a-t-il annoncé le 17 juin, nous nous attendons [en revanche] à une baisse de la production d’orge. »

      Ces prévisions à la baisse semblaient se confirmer lorsqu’au début juillet les médias ont déclaré que les autorités ministérielles prévoyaient une récolte céréalière se situant entre 5 et 5.5 millions de tonnes.

      Djamel Berchiche, un porte-parole du ministère de l’Agriculture, a informé Reuters que seulement 21% des 3.3 millions d’hectares de céréales avaient été récoltés le 4 juillet, ce qui rend les évaluations exactes des rendements de culture difficiles. Il a toutefois confirmé que la récolte d’orge risquait d’être inférieure à celle de l’année dernière à cause du mauvais temps dans certaines régions.

      « Nous aurons une meilleure production de blé dur, celle du blé tendre restera stable et celle de l’orge sera à la baisse », a détaillé M. Berchiche.

      Bien que le gouvernement s’efforce d’augmenter la culture céréalière du pays, il plane une incertitude dans ce secteur à cause de la dépendance presque généralisée à l’égard des pluies pour l’arrosage des champs. En effet, étant donné que seule une part minime des champs de céréales algériens est irriguée (seulement 2% selon les évaluations), les agriculteurs du pays auront besoin de sources d’eau plus fiables pour que le secteur agricole croisse pleinement.
      Je me suis fait modérer avec avertissement parce que j'ai attribué cette performance au ciel.

      Je constate que ma remarque n'est pas une pollution de topic, mais une contribution réfléchie, c'est ainsi que j'insiste en la remettant en signalant deux choses:

      */ Les remarque de ce style fusent quant le sujet est l'agriculture au Maroc, je ne pense pas que ce soit de la pollution de topic, et les modérateurs doivent êtres de cet avis puisqu'ils n'ont jamais modéré ce genre de remarque.

      **/ Parler de fruits d'une stratégie agricole dont on a jamais entendu, une stratégie qu'on nous dit qu'elle a été lancé en 2008. Or, dans ce secteur, une stratégie ne peut être appliquer en si peu de temps et encore moins rapporté ses fruits dès la première année de l'annonce.

      Donc je persiste et signe .. merci le ciel, grâce auquel, et l'Algérie et le Maroc ont eu des pluviométries records lors des deux dernières saisons .. rien que la saison courant, la moyennes de pluviométrie dans le nord ouest marocain dépasse allégrement les 2000mm .. contre une moyenne de 900 mm.

      Les petites mesurettes annoncés ne peuvent apporté une amélioration substantielle de la production, leurs effets ne valent en rien l'effet du ciel!

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      • #4
        Envoyé par riati
        Donc je persiste et signe .. merci le ciel, grâce auquel, et l'Algérie et le Maroc ont eu des pluviométries records lors des deux dernières saisons .. rien que la saison courant, la moyennes de pluviométrie dans le nord ouest marocain dépasse allégrement les 2000mm .. contre une moyenne de 900 mm.
        Le Maroc a toujours été un pays agricole. Un pays comme l’Algérie qui passe de statut d’importateur à celui d’exportateur de blé n’est pas uniquement le fruit de la providence du ciel. Il y a une politique agricole et des réformes qui commencent à porter leurs fruits en Algérie.

        Algérie, une politique agricole qui porte ses fruits
        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=176224
        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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        • #5
          Le Maroc a toujours été un pays agricole. Un pays comme l’Algérie qui passe de statut d’importateur à celui d’exportateur de blé n’est pas uniquement le fruit de la providence du ciel. Il y a une politique agricole et des réformes qui commencent à porter leurs fruits en Algérie.
          L'Algérie est toujours importatrice de blé. L'export dont on parle est celui d'orge portant sur une toute petite quantité.

          Le Maroc a tjr été de vocation agricole .. oui, et justement sans stratégie spécifique à la culture céréalière, il est passé de 6-7 millions de tonnes à 9-10 durant les deux dernières récoltes .. et il se trouve que les des pays ont été bien arrosé .. donc merci le ciel.

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          • #6
            L'Algérie est toujours importatrice de blé.

            L'Algérie n'importera pas de céréales en 2010 et taxera les céréales importées.

            Pour les privés qui veulent toujours importer, il faudra mettre la main à la poche une foi à la douane.



            Persiste et signe as you like.



            .


            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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            • #7
              La facture d’importations de blé de l’Algérie a baissé de moitié entre le premier semestre 2010 et la même période de l’année 2009.
              jeudi 29 juillet 2010.
              La campagne céréalière record de 2008/2009 a permis à l’Algérie de réduire ses importations en blé au cours du premier semestre de 2010 par rapport à la même période de l’année précédente. Le volume des approvisionnements du pays en blé auprès du marché mondial est passé de 3,277 millions de tonnes à 2,832 millions, selon les données recueillies auprès du Centre national de l’informatique et des statistiques relevant des Douanes algériennes. Cette baisse relative a permis à l’Algérie de réduire ses dépenses en blé de presque de moitié, passant de 1,24 milliard de dollars à 644,26 millions.

              Cette réduction s’explique surtout par la baisse des cours du blé sur le marché mondial par rapport à l’année précédente où l’or jaune avait atteint des pics historiques après la crise économique mondiale qui a touché pratiquement tous les produits alimentaires de base. Le blé tendre représente la grande partie des importations globales avec 1,897 million de tonnes pour 389,91 millions de dollars, contre 935 350 tonnes de blé dur pour 254,35 millions de dollars. La France demeure le premier fournisseur de l’Algérie en blé tendre avec 1,786 million de tonnes pour un montant de 367,1 millions de dollars. L’Allemagne, qui est notre deuxième fournisseur en blé tendre, vient très loin derrière la France avec 67 485 tonnes pour 13,88 millions de dollars et la Finlande avec 26 939 tonnes pour 5,6 millions de dollars.
              l'article nous dit le contraire
              L'Algérie n'importera pas de céréales en 2010 et taxera les céréales importées.

              bref, pour le maroc comme pour l'algérie, tu enleves la pluie de l'equation et c'est la cata...pas la peine d'insister...

              ps: y a combien d'hectares irrigués pour les céreales chez vous?

              Commentaire


              • #8
                Le Maroc a toujours été un pays agricole. Un pays comme l’Algérie qui passe de statut d’importateur à celui d’exportateur de blé n’est pas uniquement le fruit de la providence du ciel. Il y a une politique agricole et des réformes qui commencent à porter leurs fruits en Algérie.

                Algérie, une politique agricole qui porte ses fruits
                Ce que l'Algerie a acheve en quelques annees de paix est incontestable, il faut etre vraiment de mauvaise foi pour ne pas l'admettre.

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                • #9
                  Envoyé par riati
                  L'Algérie est toujours importatrice de blé. L'export dont on parle est celui d'orge portant sur une toute petite quantité.
                  Petite ou grande quantité, l’exportation d’orge veut dire qu’il y a une autosuffisance interne. Le pari sera également atteint concernant le blé. Une taxe a été instaurée sur les importations de blé dur pour encourager les agriculteurs. Que vous le vouliez ou non, l’agriculture en Algérie connaît un renouveau.
                  "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                  • #10
                    « Nous aurons une meilleure production de blé dur, celle du blé tendre restera stable et celle de l’orge sera à la baisse », a détaillé M. Berchiche.
                    ma foi, voila une excellente nouvelle !

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