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Abolir les visas d’entrée amènerait-il plus de touristes ? C’est ce qui est en train de se produire en Turquie. Ankara a supprimé un certain nombre de visas obligatoires pour se rendre dans le pays. Résultat : une hausse exceptionnelle du nombre de touristes en provenance des pays arabes comme la Syrie, le Liban et la Libye.
Le nombre total de touristes venus de pays arabes a bondi de 50% en six mois selon les données de l’Association des Investisseurs du Tourisme (AIT). Une conséquence directe du réchauffement des relations entre la Turquie et les pays arabes. Un intérêt croissant des touristes arabes que le président de l’AIT, Turgut Gür, explique par un réel engouement de ces populations pour le pays.
Une destination à succès auprès des populations arabes
Les centres de vacances d’Istanbul et d’Antalya affichent complets, et depuis peu la région de la mer Noire connaît un regain de popularité. "Il y a eu une augmentation remarquable du nombre de touristes arabes en Turquie. Surtout depuis que les visas d’entrée ne sont plus obligatoires pour certains pays de la région. On peut supposer que ces populations arabes se sentent plus à l’aise en Turquie que dans n’importe quel pays européen ou aux États-Unis, en raison de nos similarités culturelles et religieuses », suggère Turgut Gür.
Des similarités culturelles et religieuses
Des visas qui ne sont plus obligatoires, des similarités culturelles, mais pas seulement. En effet, les altercations entre la Turquie et Israël suite à l’affaire de la flottille de Gaza, ainsi que la diffusion télévisée de feuilletons turcs à caractère nettement anti israélien auprès des populations arabes, ont généré une image positive du pays dans la région. Un potentiel touristique qui pourrait certainement augmenter dans les prochains mois. Si la Turquie sait tirer profit de la situation, le nombres de touristes arabes pourrait atteindre le million de visiteurs selon Turgut Gür. "Nous devons améliorer davantage nos relations avec les touristes arabes en employant plus de personnes arabophones dans les établissements touristiques" a-t-il ajouté.
La tendance touristique du futur
Une tendance touristique que Turgut Gür n’est pas le seul à pressentir. Les propriétaires d’hôtels et les entrepreneurs cherchent en effet à embaucher de nouveaux employés arabophones. La garantie d’un meilleur service en vue d’attirer le plus grand nombre de touristes arabes. L’enthousiasme est tel qu’il a même gagné les investisseurs arabes. Ces derniers cherchent désormais à investir dans l’achat de terrains pour y bâtir de nouveaux hôtels susceptibles d’accueillir leurs compatriotes.
Par Juliane Grasser
Source Guysen
Le nombre total de touristes venus de pays arabes a bondi de 50% en six mois selon les données de l’Association des Investisseurs du Tourisme (AIT). Une conséquence directe du réchauffement des relations entre la Turquie et les pays arabes. Un intérêt croissant des touristes arabes que le président de l’AIT, Turgut Gür, explique par un réel engouement de ces populations pour le pays.
Une destination à succès auprès des populations arabes
Les centres de vacances d’Istanbul et d’Antalya affichent complets, et depuis peu la région de la mer Noire connaît un regain de popularité. "Il y a eu une augmentation remarquable du nombre de touristes arabes en Turquie. Surtout depuis que les visas d’entrée ne sont plus obligatoires pour certains pays de la région. On peut supposer que ces populations arabes se sentent plus à l’aise en Turquie que dans n’importe quel pays européen ou aux États-Unis, en raison de nos similarités culturelles et religieuses », suggère Turgut Gür.
Des similarités culturelles et religieuses
Des visas qui ne sont plus obligatoires, des similarités culturelles, mais pas seulement. En effet, les altercations entre la Turquie et Israël suite à l’affaire de la flottille de Gaza, ainsi que la diffusion télévisée de feuilletons turcs à caractère nettement anti israélien auprès des populations arabes, ont généré une image positive du pays dans la région. Un potentiel touristique qui pourrait certainement augmenter dans les prochains mois. Si la Turquie sait tirer profit de la situation, le nombres de touristes arabes pourrait atteindre le million de visiteurs selon Turgut Gür. "Nous devons améliorer davantage nos relations avec les touristes arabes en employant plus de personnes arabophones dans les établissements touristiques" a-t-il ajouté.
La tendance touristique du futur
Une tendance touristique que Turgut Gür n’est pas le seul à pressentir. Les propriétaires d’hôtels et les entrepreneurs cherchent en effet à embaucher de nouveaux employés arabophones. La garantie d’un meilleur service en vue d’attirer le plus grand nombre de touristes arabes. L’enthousiasme est tel qu’il a même gagné les investisseurs arabes. Ces derniers cherchent désormais à investir dans l’achat de terrains pour y bâtir de nouveaux hôtels susceptibles d’accueillir leurs compatriotes.
Par Juliane Grasser
Source Guysen
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