Moulay Hicham (d.)
avec le Premier ministre
libanais Saad Hariri. (DR)
avec le Premier ministre
libanais Saad Hariri. (DR)
Analyse. Le prince et les artistes
Moulay Hicham fait reparler de lui. Le Monde Diplomatique, à paraître en août, publie en Une un article signé par le cousin de Mohammed VI (présenté sous deux nouvelles casquettes : chercheur à l’université Stanford et membre du comité consultatif de Human Rights Watch). Le prince, qui nous avait habitués à des analyses politiques corsées, aborde cette fois un sujet surprenant : “Les intellectuels arabes entre intégrismes et Etats”. L’idée : l’essor culturel dont se vantent beaucoup de pays arabes (y compris le Maroc) n’est qu’un leurre. Selon le prince, les artistes et les créateurs sont en fait coincés entre la “norme
salafiste” qui façonne de plus en plus les sociétés arabes, et des régimes autoritaires qui ne leur laissent pas assez de marge de manœuvre. Exemple : la “culture des festivaliers”, que Moulay Hicham démonte dans un encadré caustique, citant notamment… Mawazine (suivez son regard). Finalement, la politique n’est pas si loin.
Telquel
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