« Si le Maroc représente, à ce jour, le principal point d’appui de l’influence américaine au Maghreb, l’Algérie - dans les laboratoires moscovites - est supposée (re)devenir celui de la Russie. La visite, demain à Alger, du président russe, Vladimir Poutine, traduit dans une très large mesure les ambitions de Moscou en Afrique du Nord ».
Voir le lien: http://elwatan.com/2006-03-09/2006-03-09-37857
Ah ben ! ****** J'ai même appris à le dire en russe : Tshort !
Camarade poutine, vous souvenez-vous de la grande révolution. Celle de 1917 était suposée changer le monde. Tshort ! 70 ans de planification quinquennale. Moscou a inspiré Alger. Et à Alger, 30 ans de planification quadriénnale et quinquennale. Retshort ! C'était une bonne idée qui n'a pas fonctionné. Votre révolution de 1917. Vous avez échoué. Et nous avons aussi échoué.
L'âme russe est lente et patiente, c'est dans Tchékhov, dans Tolstoï aussi. Les foules russes, celles que nous décrit Tchékov, sont lentes et patientes. Pourtant, camarade Poutine, un à la fois, le Russe est-il aussi apathique qu'il en a l'air ? Soixante-dix ans de morne répression l'ont-ils anesthésié au point de le rendre inapte à la révolte, comme les poules qui ne savent plus voler à force de ne pas se servir de leurs ailes ? Le KGB était-il aussi anesthésiant que ça ?
L'âme algérienne est lente et impatiente, c'est dans Mohamed Dib. La révolution, celle de la foule, celle de 1988, était supposée changer l'Algérie. 18 ans après ? Je n'en sais foutre rien camarade. Je sais une chose, la foule algérienne bat de l'aile. Mais un à la fois, l'algérien demeure une poule et ne sait pas flyer à force de ne pas se servir de ses propres ailes.
Camarade Poutine, vous souvenez-vous du 2 janvier 1992. C'était juste aprés la grande joke qui a duré 70 ans. Eltsine l'a décidé : le 2 janvier, on libéralise les prix à Moscou. Ce que cela voulait dire ? En gros que les biens et les services allaient désormais valoir un prix réaliste et non plus arbitraire soutenu par l'État. Résultat : les prix ont au moins décuplés. Et on sait que les salaires n'ont jamais suivi. Forcément, en 2006, on créve encore de faim à Moscou.
Camarade Poutine, Mouscou inspire Alger. Les biens et services valent un prix réaliste et non plus arbitraire. À Alger. Et savez quoi ? Coquin va. Mais oui, les salaires n'ont jamais suivi. Forcément, en 2006, on crève encore de faim à Alger.
Ben oui, je sais camarade, la banque mondiale, le fond monétaire international et gnagnagna.
Camarade Poutine, puis-je vous poser une question ?
- Vous ne trouvez pas un peu curieux, camarade, que pour libérer l'homme et sa moitié on doive d'abord libérer le prix du sucre, du lait et du poulet ?
Retshort !
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Ah ben ! ****** J'ai même appris à le dire en russe : Tshort !
Camarade poutine, vous souvenez-vous de la grande révolution. Celle de 1917 était suposée changer le monde. Tshort ! 70 ans de planification quinquennale. Moscou a inspiré Alger. Et à Alger, 30 ans de planification quadriénnale et quinquennale. Retshort ! C'était une bonne idée qui n'a pas fonctionné. Votre révolution de 1917. Vous avez échoué. Et nous avons aussi échoué.
L'âme russe est lente et patiente, c'est dans Tchékhov, dans Tolstoï aussi. Les foules russes, celles que nous décrit Tchékov, sont lentes et patientes. Pourtant, camarade Poutine, un à la fois, le Russe est-il aussi apathique qu'il en a l'air ? Soixante-dix ans de morne répression l'ont-ils anesthésié au point de le rendre inapte à la révolte, comme les poules qui ne savent plus voler à force de ne pas se servir de leurs ailes ? Le KGB était-il aussi anesthésiant que ça ?
L'âme algérienne est lente et impatiente, c'est dans Mohamed Dib. La révolution, celle de la foule, celle de 1988, était supposée changer l'Algérie. 18 ans après ? Je n'en sais foutre rien camarade. Je sais une chose, la foule algérienne bat de l'aile. Mais un à la fois, l'algérien demeure une poule et ne sait pas flyer à force de ne pas se servir de ses propres ailes.
Camarade Poutine, vous souvenez-vous du 2 janvier 1992. C'était juste aprés la grande joke qui a duré 70 ans. Eltsine l'a décidé : le 2 janvier, on libéralise les prix à Moscou. Ce que cela voulait dire ? En gros que les biens et les services allaient désormais valoir un prix réaliste et non plus arbitraire soutenu par l'État. Résultat : les prix ont au moins décuplés. Et on sait que les salaires n'ont jamais suivi. Forcément, en 2006, on créve encore de faim à Moscou.
Camarade Poutine, Mouscou inspire Alger. Les biens et services valent un prix réaliste et non plus arbitraire. À Alger. Et savez quoi ? Coquin va. Mais oui, les salaires n'ont jamais suivi. Forcément, en 2006, on crève encore de faim à Alger.
Ben oui, je sais camarade, la banque mondiale, le fond monétaire international et gnagnagna.
Camarade Poutine, puis-je vous poser une question ?
- Vous ne trouvez pas un peu curieux, camarade, que pour libérer l'homme et sa moitié on doive d'abord libérer le prix du sucre, du lait et du poulet ?
Retshort !
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