Droits de l’homme. L’AMDH au rapport
L’Association marocaine des droits humains (AMDH) a présenté, le 27 juillet, son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme pour 2009. Une situation, à en croire l’ONG de Khadija Ryadi, guère reluisante. Les chiffres en témoignent : 11 morts dans les prisons, généralement par négligence, 17 cas d’enlèvement et un total de 130 détenus politiques (étudiants, syndicalistes et politiques confondus). L’AMDH relève également que le nombre des condamnés à mort atteint les 140 personnes au Maroc. Elle souligne aussi que les échéances électorales de 2009 (communales et renouvellement du tiers de la Chambre des conseillers) ont été une occasion ratée de faire “les premiers pas vers la démocratie”. L’ONG revient encore une fois sur le cas du centre de détention de Témara “où continuent séquestrations et tortures contraires à la loi”. L’AMDH n’oublie pas non plus de rappeler tous les harcèlements à l’encontre des journalistes. Bref, une année durant laquelle l’association n’a pas chômé. Mohammed Boudarham
Telquel
L’Association marocaine des droits humains (AMDH) a présenté, le 27 juillet, son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme pour 2009. Une situation, à en croire l’ONG de Khadija Ryadi, guère reluisante. Les chiffres en témoignent : 11 morts dans les prisons, généralement par négligence, 17 cas d’enlèvement et un total de 130 détenus politiques (étudiants, syndicalistes et politiques confondus). L’AMDH relève également que le nombre des condamnés à mort atteint les 140 personnes au Maroc. Elle souligne aussi que les échéances électorales de 2009 (communales et renouvellement du tiers de la Chambre des conseillers) ont été une occasion ratée de faire “les premiers pas vers la démocratie”. L’ONG revient encore une fois sur le cas du centre de détention de Témara “où continuent séquestrations et tortures contraires à la loi”. L’AMDH n’oublie pas non plus de rappeler tous les harcèlements à l’encontre des journalistes. Bref, une année durant laquelle l’association n’a pas chômé. Mohammed Boudarham
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