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Développement du système éolien dans le Sud algérien ?

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  • Développement du système éolien dans le Sud algérien ?

    Les conclusions à tirer sur l’application des systèmes éoliens pour la production de l’énergie électrique ou encore mécanique ; nous laisse dire qu’un système éolien est caractérisé par :

    �� Son autonomie.

    �� Son coût assez réduit.

    �� Son principe de fonctionnement simple (surtout pour le pompage mécanique) et donc plus simple à réaliser et à maintenir car basé sur une technologie classique avec des produits locaux.

    �� Ne nécessite pas de gros moyen ou encore un personnel assez qualifié pour
    son entretien (mini, micro et petit système).

    �� Sa dureté et sa robustesse donc sa durée de vie importante.

    �� Son rendement important.

    �� Il peut fonctionner (pour un site bien choisi) continuellement (jour et nuit) et pendant une bonne période.

    �� Il renforce le pompage photovoltaïque dans les périodes nocturnes ou dans
    les grandes températures là ou ce dernier système marque une diminution de
    son rendement.

    Le système éolien de faible dimension présente le système le plus adaptatif pour les sites éloignés, composés par un nombre de foyers limité, nécessitant des systèmes autonomes pour la production d’énergie.
    Cependant, l’expérience a montré qu’un système de même nature malgré toutes ses qualités de robustesse et de fiabilité, ne peut être utilisé de manière unique, par contre il devrait être renforcé par d’autres systèmes de nature différente, dans ces considérations le système hybride est le plus recommandé.
    Notre expérience nous a confirmé une réalité qui est la suivante : tous les critères de la réussite des systèmes éoliens sont présents dans la région d’Adrar.


    ...Et enfin une mise en pratique !
    En avril 2010 : Une annonce du politique
    Une première centrale éolienne sera implantée cette année dans la wilaya d'Adrar, a affirmé, dimanche à Bou-Ismail (Tipasa), le docteur Belhamel, directeur du centre national des énergies renouvelables (CNDER). "Ce projet permettra d'apporter un plus en matière de formation dans cette filière prometteuse qui connaît un intérêt sans pareil dans le monde", a indiqué ce responsable, à l'ouverture d'un séminaire méditerranéen sur l'énergie éolienne. Ce premier séminaire méditerranéen permettra, selon le responsable du CNDER, d'apporter des éclairages de la part des spécialistes présents et des scientifiques sur les investissements potentiels, la fiabilité des machines et la rentabilité de cette source d'énergie qui, a-t-il assuré, est "abondante en Algérie, non polluante, rentable et durable".


    Et pourtant en 1953 un 1er essai avec une simple éolienne a été pourtant concluant mais il est vrai que le problème des énergies renouvelables n'étaient pas encore d'actualité, c'est dommage d'avoir perdu autant de temps ....
    Extrait d'un article datant de 1953
    A l’intérieur de la station de l’INRA,Institut National de Recherche Agronomique, se dresse une éolienne qui n’a rien d’ordinaire, c’est un polynôme de 24 m surmonté d’une hélice à trois pales d’un diamètre de quinze mètre a été planté ici en 1953 par le service de la Colonisation et de l’hydraulique relevant des militaire qui contrôlaient les territoires du sud algérien.
    Elevage et cultures, revue mensuelle de la vie rurale en Afrique du nord, avait rendu compte dans son numéro de mai 1953, sur une page entière, d’un «… type nouveau d’appareil (qui) permet la création à Adrar d’un périmètre irrigable de 60 hectares… » . Le reportage indique que cette éolienne développe une puissance de l’ordre de 25 CV sous un vent de 8 m/s et démarre aussitôt que le vent atteint 4 m/s.

    Il s’agit, est-il noté, d’une éolienne d’un type nouveau qui n’existe qu’en trois exemplaires dans le monde : l’un en Allemagne, le deuxième en Argentine et le troisième à Adrar.
    Le vent et l’eau étant disponibles, il fallait penser à une utilisation combinée des deux pour gagner des terres à la culture et en tirer d’honorables rendements. Une pompe est donc branchée directement sur l’axe de transmission vertical de l’aéromoteur.
    Placée dans un puits de 15 mètres de profondeur, c’est une centrifuge d’un débit de 200 mètres cubes à l’heure. Un bassin de compensation de 1000 mètres cubes de capacité assure à proximité du puit la régulation du débit de pompage. Puis une canalisation conduit l’eau plus loin pour l’irrigation et la mise en valeur.
    Dernière modification par PetiteBrise, 31 juillet 2010, 14h17.
    "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun
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