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Agenda Diplomatique Août 2010

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    Agenda Diplomatique Août 2010.
    René Naba | 31.07.2010 | Paris

    Les Etats-Unis s’apprêtent à se retirer d’Irak fin Août, sur fond d’une épreuve de force avec l’Iran, sous couvert du dossier nucléaire iranien, à l’arrière plan d’une vaste opération de criminalisation du Hezbollah libanais par le biais du tribunal spécial sur le Liban chargé de juger les assassins de Rafic Hariri, dans une guerre de substitution à l’Iran, dans la foulée de la découverte d’un important lot d’agents israéliens au Liban.
    Sept ans après la gigantesque manipulation de l’opinion internationale sur la prétendue existence d’armes de destruction massive en Irak et des liens présumés entre le régime laïc du bassiste Saddam Hussein et l’organisation intégriste Al Qaida, la mise en cause du Hezbollah dans l’assassinat de Rafic Hariri, si les informations du journal libanais al Akhbar étaient confirmées, constitueraient une intoxication d’envergure planétaire à l’effet de discréditer durablement ce qu’il est convenu d’appeler «les grandes démocraties occidentale», dont la récidive discréditerait et la Démocratie et l’Occident, de même que la notion même de justice pénale internationale.
    renenaba.com revient sur les enjeux sous jacents de cette épreuve de force dans un papier intitulé
    «Le Tribunal spécial sur le Liban à l’épreuve de la guerre de l’ombre»
    Ce papier qui se décompose en trois volets sera publié aux date suivantes

    • • •
    I • Le Tribunal spécial sur le Liban à l’épreuve de la guerre de l’ombre» 1/3
    Le Liban, une passoire, le paradis libanais, une fournaise
    Paris, 5 août 2010 – Beyrouth est un vaste cimetière de traîtres, mais ce bilan macabre n’a apparemment pas découragé les vocations tant cette activité périlleuse s’est révélée lucrative, à en juger par le récent coup de filet anti israélien réalisé par les services de sécurité libanais. Du gros gibier: Un général, deux colonels, trois cadres supérieurs occupant des fonctions névralgiques au sein d‘une entreprise stratégique de communications, un président sunnite d’un conseil municipal, proche du premier ministre Saad Hariri, le frère d’un garde de corps d’un dirigeant du mouvement chiite Amal. Tous à des postes sensibles. Soixante dix arrestations, 25 inculpations pour espionnage au profit d’Israël, un chiffre sans précédent, infligeant au renseignement israélien l’un des plus importants revers de son histoire.
    II • Le Tribunal spécial sur le Liban à l’épreuve de la guerre de l’ombre Part 2/3
    Une parodie de justice, un vaudeville tragique
    Le Liban, banc d’essai de la théorie de la désorientation informative et de la dissension sociale

    Paris, 12 Août 2010 – Ni le cinéaste américain Mel Brooks, Ni Eddy Murphy, ni aucun autre facétieux d’Hollywood n’aurait imaginé pareil vaudeville tragique. En cinq ans de fonctionnement, le tribunal aura accumulé les faux pas, comme en un comique de répétition, privilégiant, sans craindre la subornation de témoins, une enquête à charge, exclusivement à charge contre la Syrie d’abord, ses alliés au Liban ensuite, incarcérant arbitrairement quatre officiers supérieurs libanais, qu’il sera contraint de relâcher, quatre ans plus tard, faute de preuve. Une désinvolture qui a entraîné une cascade de démission, -cinq en deux ans, deux procureurs et deux greffiers en chef et une porte parole- (7), faisant du Tribunal spécial sur le Liban, unique tribunal ad hoc en la matière, la risée universelle.
    Un magma absolu. Un capharnaüm. Decryptage
    III • Le Tribunal spécial sur le Liban à l’épreuve de la guerre de l’ombre Part 3/3
    La criminalisation du Hezbollah, une guerre de substitution contre l’Iran.
    Les Etats-Unis, une justice «à la carte», la France, une suspicion légitime

    Paris, 19 Août 2010 – Sept ans après la gigantesque manipulation de l’opinion internationale sur la prétendue existence d’armes de destruction massive en Irak et des liens présumés entre le régime laïc du bassiste Saddam Hussein et l’organisation intégriste Al Qaida, la mise en cause du Hezbollah dans l’assassinat de Rafic Hariri, si les informations du journal libanais al Akhbar étaient confirmées, constitueraient une intoxication d’envergure planétaire à l’effet de discréditer durablement ce qu’il est convenu d’appeler «les grandes démocraties occidentale», dont la récidive aurait ainsi déshonoré et la démocratie et l’Occident.
    Dans la perspective du retrait américain d’Irak et de l’épreuve de force américano iranienne sur le nucléaire iranien, sa criminalisation aurait le quintuple avantage de mener, par défaut, une guerre de substitution à l’Iran privant le camp antioccidental des bénéfices des exploits militaires de leur allié chiite libanais et faire diversion en détournant l’attention sur le règlement au rabais de la question palestinienne que les Israéliens et les Américains entendent imposer au président palestinien de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en état de grande faiblesse.
    Merci à tous pour votre assiduité et bonne lecture.
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