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Entre les Olympiades de Maths et la cuvée du Bac 2010

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  • Entre les Olympiades de Maths et la cuvée du Bac 2010

    «L'âge de la plume est révolu, voici venu celui du football»Tewfik Elhakim
    Trouvez-vous normal qu'un pays qui s'enorgueillit de 61,23 % de réussite au baccalauréat 2010 se dérobe discrètement des Olympiades Internationales de Mathématiques (OIM) ? Ce taux, qui n'était que de 45,05 % en 2009, soit une croissance de 35,92% en un quart de tour ! si l'on suit l'argumentation évoquée par les officiels, le frôlement de la barre des 100% sera raccourci dans un peu de temps. L'histoire de ce fabuleux saut restera à jamais non élucidé. Les experts les plus avertis ne sauront nous livrer la recette géniale qui a été prêchée. Notons qu'au Maroc, le taux de réussite n'a été que de 35,16% et de 34,76% l'année précédente. La Tunisie a obtenu un taux de 50,2%, soit le pourcentage le plus élevé depuis 2002. L'Algérie court à la vitesse du lièvre mais les tortues tunisienne et surtout marocaine nous jouent des tours au finish.

    Record au bac mais absence aux OIM !
    Sentez-vous logique qu'un baccalauréat qui renferme dans cette nouvelle cuvée des mentions «Éloges» au nombre de 49 (cette mention a vu le jour pour la première fois l'année écoulée avec un seul lauréat), de 5227 mentions «Très Bien» et de 24 305 mentions «Bien», soit disparu soudainement avec un grand point d'interrogation des traces de ce prestigieux tournoi international ? Nonobstant la filière «gestion et économie», c'est la filière «Mathématiques» qui a fourni la plus forte marge de réussite avec 69,64%, générant ainsi 7488 bacheliers. J'ai beau chercher le nombre de mentions E, TB et B dans cette filière pour savoir si l'école algérienne est stérile à ce point pour ne pas enfanter 6 bons candidats à ces OIM. Quoiqu'il dispose du plus gros budget de l'Etat algérien, le site Internet du ministère de l'Education sonne aux abonnés absents pour nous délivrer les détails de ses scores. Existe-t-il un raisonnement valable pour expliquer cette défaillance au moment où on encense de toutes parts et à tous vents les étonnants bilans qui sont alloués à la nouvelle réforme ? Alors que nos élèves n'ont été examinés que sur un programme amputé du tiers en plus des sujets faciles de l'avis des syndicalistes du secteur et de nombreux observateurs.

    On ne peut pas crier, sur les nuages surplombant le pays, de performance si nos compétences n'obéissent nullement aux exigences du niveau international. Comment pourrait-on justifier cette absence dans le concert mathématique des nations si ce n'est par méfiance d'essuyer un nouveau revers qui renvoie tout le monde à refaire ses classes ? On n'aime pas redoubler, on ne veut que le passage à l'étage supérieur. Les embouteillages font craindre le pire. Un échec que les responsables ne peuvent gober ni assumer. On n'est pas près d'oublier le cataclysme des OIM 2009. On n'ordonne que des applaudissements trompeurs à tout rompre et fermer l'œil sur toutes nos faiblesses.

    Justement, les OIM constituent un réel baromètre pour évaluer et apprécier toute réforme ainsi que l'estimation concrète du rendement de notre système éducatif. On ne peut parler de triomphe si l'on joue à huis clos, loin des regards d'une expertise mondiale. Si nos candidats ne se frottent pas aux compétences extérieures, il subsistera toujours des doutes sur les résultats enregistrés intra-muros. Peut-être que la place de lanterne rouge aux OIM 2009 a-t-elle désemparé nos responsables en tempérant leurs ardeurs ? Ces derniers n'ont pas, jusqu'à présent, expliqué les raisons de cette politique de la table et de la chaise vides. Est-ce un abandon pur et simple et une démission en catimini qui se défend de dire son nom ? Personne ne le sait sauf peut-être ceux qui méditent encore sur le devenir de l'éducation du pays. Assister et rendre une copie vierge vaut mieux que de fuir, faire le vide autour de soi, se rendre invisible et s'acclamer tout seul. Dans le premier cas, on regarde nos lacunes en face, nos défauts sur un vrai miroir plan, pas sphérique, qui nous reflète la réalité. Dans le second, on entretient l'illusion de notre système. La simple raison possible est le niveau actuel que l'on évite de comparer au niveau international, le cacher par inquiétude de voir les statistiques officielles déroutées. Une fuite en avant qui ne se terminera que dans un gouffre.

    A l'université, tout le monde souffre de l'incurie presque généralisée. Au campus, le produit arrive presque fini, façonné. On lui rajoute une dose de médiocrité par-ci, une touche de carence par-là. À la fin du parcours, il est maquillé et livré à lui-même. L'horreur sera découverte après la vente du produit. Mais ce sera malheureusement trop tard, il est déjà dans le circuit. Tous les remèdes ne suffisent pas car la maladie est au stade final. Au pire, il fallait apporter les soins au début de l'affection. Au mieux, il requérait de faire un bilan généralisé chaque année pour appréhender n'importe quelle contagion. Trop tard, le malade agonisant a commencé à transmettre son fatal virus à son environnement. Lorsqu'il se recycle dans l'enseignement, c'est l'effet de l'infernale cascade et du cercle viral.
    [.....]

    Dans le pays, le pied remplace, au pied levé, la tête. La décadence n'est mesurée ces derniers temps qu'au nombre de participations à la Coupe du monde de football. Tous les Algériens savent par les statistiques le nombre de tournois finaux de foot auxquels l'Algérie a manqué. Mais le nombre des Olympiades de Mathématiques, on s'en fiche éperdument tant que les puits de pétrole ne se sont pas asséchés. On peut tout se permettre avec le baril, on paie, on n'utilise que les pieds et on laisse réfléchir les autres à notre place. On peut aussi exhiber sans aucun état d'âme les taux de réussite les plus inimaginables et les bilans les plus fantaisistes. De plus, les lauréats marocains ont obtenu à Astana 1 médaille de bronze et 3 mentions honorables. Remarquons que l'Arabie Saoudite, qui n'a commencé à adhérer qu'en 2004, occupe la même place ex-æquo avec 2 médailles de bronze et de 2 mentions honorables à son actif. Quant à la Tunisie, elle s'est placée à la 81ème place avec un palmarès d'une médaille d'argent et de 2 mentions honorables.
    [...]

    Sûrement, si beaucoup de pays africains avaient les moyens de participer aux OIM, on aurait récolté beaucoup de surprises. Nos responsables vivent en vase clos. Ils n'ont de repères que les leurs, que leurs choix. Avec des élèves et des étudiants à moitié formés, doublés de résultats dopés, le pays est en danger permanent de reproduction. Il se régénère de manière singulière. On ignore comment sera l'avenir du pays avec des futurs cadres atrophiés.
    [...]

    DES FRUITS LOGIQUES
    On discerne dans le classement de cette année, comme à leur habitude, les 3 plus grandes puissances mondiales sur le podium avec, dans l'ordre, la République de Chine, La Fédération de Russie et les États-Unis d'Amérique, indétrônables du podium depuis belle lurette. La République de Corée rate d'un cheveu de troubler le trio de tête. Le fait que le Kazakhtan soit porté à la 5ème place prouve que le pays organisateur s'est préparé de manière très sérieuse à cet examen très prometteur pour booster davantage son avenir scientifique. Au niveau des pays musulmans, la Turquie a acquis de la notoriété dans l'adversité de ces épreuves. Les descendants des Ottomans sont parmi les tout premiers, exactement au 8ème rang devant les plus grands pays industrialisés, l'Allemagne, l'Italie ou encore le Canada. La Turquie confirme et conforte ainsi sa même position durant ces 3 dernières années. Il est assez clair que la Turquie continue de subir l'exclusion de son entrée dans l'Union européenne pour des questions qui n'ont rien à voir avec ses potentialités économiques. L'Iran, avec son formidable potentiel, se maintient à la 16ème place malgré un environnement occidental hostile à son développement et à son rayonnement. Le pays d'Ahmadinejad se permet le luxe de devancer le Royaume-Uni et la France ainsi que des pays émergents tels que le Brésil et l'Inde.

    Par ailleurs, chez nous, on a préféré privilégier l'envoi de personnes avec des séjours aux frais de la princesse à de nombreuses «personnalités» en Afrique du Sud que de s'occuper à dépêcher des petits cerveaux se jauger aux meilleurs mathématiciens du futur. Notons que la Chine, en premier lieu, domine déjà depuis plusieurs années d'affilée ce concours international. Ce n'est point un fruit du hasard, dû aux pétrodollars ni à une quelconque rente, si ce pays présente depuis longtemps le plus fort taux de la croissance économique mondiale. La jonction entre les mathématiques et l'économie est évidente.

    Il faut signaler le bon point du Kuweit qui, malgré son classement en queue du peloton, continue à participer pour que son niveau, confronté au palpable, soit évalué en permanence.

    Par:Mohammed Beghdad

  • #2
    suite et fin

    LES INFRASTRUCTURES SEULES NE SUFFISENT PAS
    L'état de santé de notre système éducatif ne se mesure pas par le nombre d'infrastructures réalisées mais par le nombre d'élèves par classe à l'école et par le nombre d'étudiants pour un enseignant de rang magistral à l'université. On ne peut évoluer comme on l'est actuellement avec des classes bondées jusqu'à ras le bord et des campus où un étudiant met plusieurs heures à faire la chaîne pour prendre un maigre repas. Loin des normes internationales, on ne peut pas parler que de miracles surnaturels lorsqu'on évoque les taux de réussite surestimés un peu partout dans le pays et dans un environnement presque monolingue. Tant qu'on ne soumet pas notre système à des évaluations internationales, on peut annoncer à tout va ce qu'on désire mais notre influence ne dépassera pas les limites du portail de l'école. Hors de nos frontières, on devient aphones. C'est comme si on lance un mensonge et on le croirait ensuite à force de monologues.

    LES ENSEIGNANTS, CES PARENTS PAUVRES
    Tel qu'il est préconisé, le système éducatif ne peut compter sur les facultés d'un enseignant presque affamé, sous-alimenté, ne pouvant subvenir à ses besoins moraux et matériels. Un enseignant dont la tête tourne autour de son ventre creux et la tête vidée ne peut donner le meilleur de lui-même. Il a l'impression de faire une corvée alors qu'il est supposé être le centre de gravité de toute la pédagogie du système. Un enseignant qui préfère préparer le plus sérieusement ses cours particuliers du soir que ses cours officiels du jour ne peut assumer pleinement son rôle central et primordial.

    Quoique les sujets du BAC aient été souples, les résultats sont beaucoup plus imputables aux cours dispensés dans l'ombre de l'école publique. Nos enseignants sont devenus des Mister Hyde le jour et des Docteurs Jekyl le soir. C'est toute la différence entre l'ombre et la lumière. Le jour, ils sont KO debout et le soir, on retrouve le vrai enseignant qui ne s'en lasse pas d'explications à ses fortunés. Il n'en abuse pas. Il a juste compris comment fonctionne le système comme dans les secteurs tels que la santé, etc. Le public, c'est pour dénicher, localiser sa proie qui devient, le soir venu, sa propriété privée, son bien particulier, son oxygène et la source de ses revenus. Il n'est mentionné nulle part de l'apport des cours complémentaires dans les bilans officiels, pourtant c'est l'ombre qui plane sur tous les résultats. Ils existent mais ils sont imperceptibles. C'est un tabou que d'évoquer ce phénomène qui court dans toutes les veines et prend de l'ampleur d'année en année. C'est l'inconnu à plusieurs variables. Personne ne détient la solution. Elle se trouve aux mains des décideurs. C'est l'enfant illégitime de notre système éducatif.

    Si notre pays veut acquérir le développement, il ne doit pas fuir la concurrence et la compétition. Notre travail n'aura aucune notion, aucun repère s'il n'est pas identifié par des paramètres de normes internationales.
    Avons-nous acquis la phobie de l'ouverture sur le monde extérieur en prônant le renfermement et le repli sur nous-mêmes ? À tel point qu'une note bureaucratique du ministère de l'Enseignement supérieur impose désormais une autorisation de sortie aux enseignants-chercheurs pour assister aux conférences et séminaires scientifiques internationaux ? Un faux pas scientifique de plus.

    Retenons la leçon des années 90 lorsque l'économie du pays n'avait de jalons que ses propres labels. Nous avons accouru presque en faillite et en catastrophe vers le FMI pour le supplier à venir à notre chevet. Il était notre roi absolu pendant plusieurs années. Rien ne se décidait sans son accord. Il est devenu par la force des choses et par notre entêtement un des décideurs du pays sinon le plus important. Le pays a suivi amèrement les conditions draconiennes imposées de notre propre gré avec les conséquences désastreuses subies et dont on n'a pas encore fini de payer le lourd tribut et régler la sale note qui ne nous a pas encore complètement lâchés.

    Le système éducatif du pays n'est pas loin de subir le même sort si on le laisse à l'appréciation des définitions de nos critères obsolètes, posant là un problème de fiabilité et de crédibilité à nos structures.

    Références :
    1- http://www.imo-official.org (consulté le 17 juillet 2010)
    2- http://www.djazairnews.info (Algérie News Week End N°8, semaine du Jeudi 15 au Mercredi 21 Octobre 2009).
    3-http://www.echoroukonline.com (Edition du 6 juillet 2010)
    4- http://www.elwatan.com (Edition du Vendredi du 9 juillet 2010)

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    • #3
      El bakhs, el bakhs, el bakhs!

      L’Algérie a été classée 104e sur 104 à la dernière olympiade de mathématiques, en Allemagne (2009).

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      • #4
        C'est incroyable comment le niveau a baissé.

        QUand j'avais passé les IMO en 91, on a réussi à décrocher la 53 eime position, malgré une préparation presque absente : Un examen pour les qualifs au niveau Wilaya, et 2 semaines de préparations à ALger.

        Regardant le resultat :

        1 - 1977 : 21.
        2 - de 82 à 88 : 27 29 28 29 21 36 36
        3 - 1990-1991 : 54 53
        4- 1993 : 72.
        5 - 1997 : 82.
        6 - 2009 : 104.

        La meilleure : Lorsque je voulais lancer une association pour aider les éleves à préparer l'IMO, tout le monde se moquait de moi. LEs algériens mhabils ta3 sah, on me disait "Mais pourquoi tu veux faire ça ?", Rani nakhdam fel la CIA.

        Parce qu'il faut se le dire, les pays qui gagnent commencent la préparation très très tôt, et ils ont pas mal d'associations qui encadrent les candidats.

        Je me souviens l'année ou je l'ai passé. J'étais au courant de rien, la prof de math est venu me voir pour me dire "Demain tu as un examen des olympiades", je ne connaissais rien de ces concours, d'ailleurs j'essayais de regarder tahlil el dalates, ... et finalement on a eun un examen qui tient en à peine 4-5 exos, 2-3 lignes chacun.

        EN plus, il y'avait pas le portable à l'époque.
        «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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        • #5
          Perso, je ne suis pas sûre ce que le lien entre les OIM et le niveau du bac est censé prouver. Mais relativement à la performance des autres pays, la notre est nulle.

          Il est clair que l'Algérie n'investit pas grand chose dans le capital humain mais sûrement, la performance aux OIM dépend avant tout de la préparation non?

          MisterOver

          Quelle est la procédure de selection des participants aux OIM au niveau des pays?

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          • #6
            Les candidats sont sélectionnés par le professeur de Math, on prenait un seul candidat par classe. Je parle de ceux dont la spécialité est Math. De toute façon, si qq a le niveau pour y participer, on viendra le chercher, c'est sûre.

            Je pense qu'il y'a moyen de parler au professeur directement, parce que l'examen éliminatoire est vraiment rude, très rude même. J'étais le seul selectionné de la région, on était à peine 2-3 de l'Ouest. Faut avoir une certaine note dans l'examen.

            Les olympiades refletent l'état des citoyens pas du système d'enseignement, parce qu'on choisit à peine qq uns dans tout le pays : une vingtaine au max.

            C'était le seul examen qui a failli me cramer le cerveau, parce que tu n'es pas limité dans le temps, quand tu termine tu pars.

            Mais faut savoir une chose : Ca parle de concepts generaux simples, ça mesure la gymnastique mathématique, et du coup c'est dur de le préparer.

            Je sais une chose : Quand je suis sorti, j'avais dit clairement que j'ai foiré l'examen parce que le 4 eime exercice je l'avais baclé, les autres je n'étais pas sûre.

            Je parle des premiers éliminatoires : à AIn Temouchent. Je ne parle pas du niveau à Stockholm !!
            «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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            • #7
              Par exemple, la Bulgarie est connu pour cartonner dans ce type de concours, et pourtant le système educatif bulgare n'est pas le meilleure au monde.

              D'accord, ce sont les premiers à aroser le monde par des virus, parce qu'ils ont mis à dispo des ordinateurs assez tot, mais leur système reste moyen.
              «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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              • #8
                Je vois pas en quoi ces olympiades sont une nécessité ou sont révélateurs du niveau des algeriens ! S'ils n'ont pas envie d'y participer ben c'est leur choix.

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                • #9
                  @Bourguignon ; Je suis d'accord. Ca reste la cerise sur le gateau.
                  «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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                  • #10
                    Selon le top 10 de 2010, cette compétition semble 'favoriser' les pays de l'Est - leurs ressortissants ont toujours été renommés pour leur brillance en maths, je pense que c'est plutôt génétique et ça n'a rien (ou peu) à voir avec le système éducatif:

                    1- Chine
                    2- Russie
                    3- USA
                    4- Corée du Sud
                    5- Kazakhstan/ Thaïlande
                    7- Japon
                    8- Turquie
                    9- Allemagne
                    10- Serbie

                    Cela dit, notre système éducatif a dégringolé taa essah.

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                    • #11
                      Ca n'a rien de genetique

                      Je connais trop bien les étudiants des pays de l'Est, j'ai étudié avec eux, j'ai même eu l'occasion d'en recruter et de les faire passer des tests. Le meilleur élement que j'ai eu l'occasion de recruter est un tunisien, et pourtant il y'avait des chinois, des russes, des roumains, des polonnais, ... Et les majeurs de promo de nos formations étaient des maghrébins.

                      Je dis juste que la bas la gymnastique mathématique est un rituel qui commence tôt, dès le jeune age ils jouent aux Echec.
                      «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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                      • #12
                        La propagande

                        La propagande est le mode de communication de ce régime. Elle est pire encore que celle des dictatures communistes.

                        Les algériens sont les plus beaux et les plus forts du monde, un point c'est tout.

                        Commentaire


                        • #13
                          MisterOver

                          Ca n'a rien de genetique

                          Je connais trop bien les étudiants des pays de l'Est, j'ai étudié avec eux, j'ai même eu l'occasion d'en recruter et de les faire passer des tests. Le meilleur élement que j'ai eu l'occasion de recruter est un tunisien, et pourtant il y'avait des chinois, des russes, des roumains, des polonnais, ... Et les majeurs de promo de nos formations étaient des maghrébins.

                          Je dis juste que la bas la gymnastique mathématique est un rituel qui commence tôt, dès le jeune age ils jouent aux Echec.
                          Je ne parle pas de l'intelligence 'générale' mais bien de l'aptitude mathématique, ça peut très bien être génétique, si l'environnement favorise ce trait en plus (les échecs etc.) et bien y a rien d'étonnant à ce que ces asiatiques développe cette agilité mathématique.

                          abdel-dz

                          Kesskissi? (j'ai rien compris à ton post)

                          Commentaire


                          • #14
                            Le mimétisme

                            Envoyé par Tchektchouka
                            abdel-dz

                            Kesskissi? (j'ai rien compris à ton post)
                            Je dis que tout cela parait bien artificiel. Je souhaiterais que cela soit vrai et qu'effectivement le niveau global de la société algérienne s'élève, ce serait vraiment une bonne chose. Mais il y a là beaucoup de politique.

                            Je n'ai pas confiance dans un régime qui exhibe des portraits du chef haut de cinq à dix mètres. On est dans le culte de la personnalité. Et le niveau de corruption est tel que je ne serais pas étonné de constater qu'on se livre en Algérie à des manipulations statistiques.

                            Je ne doute pas de la capacité de l'Algérie à former des élites. Dans toute nation certains naissent avec des facultés très supérieures à la moyenne. Mais hélas, en Algérie, ces sur-doués ne restent pas car ils sont recrutés très vite à l'étranger, dans des pays où les conditions de travail et de traitement (salaire) sont bien plus attractives.

                            Pour conclure, il semble que ce gouvernement mime certains pays d'Europe comme la France, où on affiche des taux de réussite au bac supérieurs à 80% depuis plus dix ans mais où, paradoxalement, on assiste à une forte progression de l'analphabétisme à l'entrée au collège.

                            Commentaire


                            • #15
                              en même temps ils s'illustrent mieux que nous dans les olympiades de maths et autres mannifestations académiques à l'internationale..
                              fausseté number 1

                              tenez, même pour les lauréats des trois pays, il y a une différence de niveau quand ils regagnent la france pour une licence ou master..

                              fausseté number 2...

                              ......................


                              Je reviens à l'article. Faire un lien entre les olympiades et le niveau de la formation d'un pays, c'est ne rien connaitre du tout aux olympiades....

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