Dans le contrat entre les citoyens et le roi, il n'est pas dit que ce dernier doive lancer un gros projet ou visiter telle région tous les ans. Il n'y a que la bonne foi et elle est largement récompensée.
Le numéro que vous tenez entre les mains est paru le 30 juillet, jour de la fête du Trône. Il nous paraît intéressant d’expliquer à nos lecteurs la signification d’une telle fête, le déroulement de la cérémonie, le protocole l’accompagnant, les moments de renouvellement d’allégeance, le code vestimentaire et les symboles de la Royauté. On y apprend des choses, on redécouvre surtout le sens du contrat qui lie la monarchie aux citoyens du Royaume.
Dans ce contrat, les Marocains s’accordent pour faire bloc autour de leur protecteur, représentant du pouvoir spirituel et politique et ce dernier œuvre pour préserver l’unité de la Oumma, agir pour son bien. Dans ce contrat il n’est pas spécifié de cahier des charges pour l’activité du Souverain, il n’est pas dit qu’il doive lancer un gros projet structurant tous les ans, ou visiter telle région un minimum de fois. Dans ce contrat c’est la bonne foi qui prévaut.
L’activité débordante du Souverain répond plus que largement à ce pacte de confiance mutuel. En juillet 2006, nous avions décortiqué l’itinéraire parcouru par le Souverain en 24 mois. Le résultat fut édifiant : 72 000 kilomètres parcourus, à sillonner le pays, à lancer des projets économiques, à assister en personne aux inaugurations d’édifices à vocation sociale, fussent-ils petits, dans un douar perdu, ou grands.
Nous sommes en 2010. Quatre ans se sont écoulés depuis ce calcul d’itinéraire et le rythme ne s’est pas essoufflé, bien au contraire. En un an, le Souverain est revenu sur certains lieux pour s’assurer que les chantiers avançaient comme prévu ou pour débloquer des problèmes d’intendance parfois. Il a également ouvert de nouvelles perspectives pour des régions défavorisées, allant jusqu’à s’intéresser à l’embellissement urbanistique des villes. Cette année a aussi eu son lot de grands projets comme les plans solaire et éolien, paris audacieux sur l’avenir et temps d’avance pris sur les pays concurrents. Mais surtout et aussi, la onzième année du règne aura été celle de l’adéquation des hommes avec la vision. Plusieurs hauts responsables ont été remerciés pour ne pas avoir répondu au devoir de développement ou pour avoir failli à l’intégrité qu’exige leur mission. On l’a vu récemment avec le limogeage de 15 personnes d’un coup à Al Hoceima, mais il y en a eu des dizaines d’autres.
En un mot, les actions changent ou se complètent mais la finalité reste la même, faire avancer le Maroc dans la bonne direction grâce à un travail acharné de tous les jours. Rares sont les chefs d’Etat au monde qui peuvent exhiber un tel bilan, qui plus est quand ils ne sont pas tenus par des engagements électoraux.
Fadel Agoumi
Le numéro que vous tenez entre les mains est paru le 30 juillet, jour de la fête du Trône. Il nous paraît intéressant d’expliquer à nos lecteurs la signification d’une telle fête, le déroulement de la cérémonie, le protocole l’accompagnant, les moments de renouvellement d’allégeance, le code vestimentaire et les symboles de la Royauté. On y apprend des choses, on redécouvre surtout le sens du contrat qui lie la monarchie aux citoyens du Royaume.
Dans ce contrat, les Marocains s’accordent pour faire bloc autour de leur protecteur, représentant du pouvoir spirituel et politique et ce dernier œuvre pour préserver l’unité de la Oumma, agir pour son bien. Dans ce contrat il n’est pas spécifié de cahier des charges pour l’activité du Souverain, il n’est pas dit qu’il doive lancer un gros projet structurant tous les ans, ou visiter telle région un minimum de fois. Dans ce contrat c’est la bonne foi qui prévaut.
L’activité débordante du Souverain répond plus que largement à ce pacte de confiance mutuel. En juillet 2006, nous avions décortiqué l’itinéraire parcouru par le Souverain en 24 mois. Le résultat fut édifiant : 72 000 kilomètres parcourus, à sillonner le pays, à lancer des projets économiques, à assister en personne aux inaugurations d’édifices à vocation sociale, fussent-ils petits, dans un douar perdu, ou grands.
Nous sommes en 2010. Quatre ans se sont écoulés depuis ce calcul d’itinéraire et le rythme ne s’est pas essoufflé, bien au contraire. En un an, le Souverain est revenu sur certains lieux pour s’assurer que les chantiers avançaient comme prévu ou pour débloquer des problèmes d’intendance parfois. Il a également ouvert de nouvelles perspectives pour des régions défavorisées, allant jusqu’à s’intéresser à l’embellissement urbanistique des villes. Cette année a aussi eu son lot de grands projets comme les plans solaire et éolien, paris audacieux sur l’avenir et temps d’avance pris sur les pays concurrents. Mais surtout et aussi, la onzième année du règne aura été celle de l’adéquation des hommes avec la vision. Plusieurs hauts responsables ont été remerciés pour ne pas avoir répondu au devoir de développement ou pour avoir failli à l’intégrité qu’exige leur mission. On l’a vu récemment avec le limogeage de 15 personnes d’un coup à Al Hoceima, mais il y en a eu des dizaines d’autres.
En un mot, les actions changent ou se complètent mais la finalité reste la même, faire avancer le Maroc dans la bonne direction grâce à un travail acharné de tous les jours. Rares sont les chefs d’Etat au monde qui peuvent exhiber un tel bilan, qui plus est quand ils ne sont pas tenus par des engagements électoraux.
Fadel Agoumi
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