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Maroc : Raid sur le kif

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  • Maroc : Raid sur le kif

    Boulizem, dans la commune de Beni Ahmed Charquia, c’est un peu le bout du monde. En partant de Chefchaouen, le douar est accessible par une nouvelle route, déjà dans un état de délabrement avancé, et de mauvaises pistes. Les sept derniers kilomètres sont terribles, même en 4x4 : une sorte de sentier pierreux amélioré, plus adapté aux sabots des mules qu’aux pneus d’une Land Rover. Avant d’accéder au douar, il faut faire une pause pour abreuver le véhicule en essence de contrebande dans un village misérable et poussiéreux, véritable bidonville rural : ici on plante le cannabis depuis peu et les paysans n’ont pas encore engrangé assez de dirhams pour construire en dur à côté de leurs bicoques en tôle. Enfin, au détour d’un virage, la cuvette de Boulizem apparaît telle une oasis vert tendre au creux d’une vallée aride. Sauf que le tapis vert des plants de kif est parsemé d’impressionnantes taches brunes comme si la moitié du douar avait brûlé… Nous sommes arrivés à destination après deux heures et demie de « route ». A d’autres, il aura suffi de quelques minutes en hélicoptère.

    Apocalypse now sur le douar

    Ce mardi 29 juin, trois engins décollent d’un terrain de foot transformé en héliport près de Bab Taza. Vers 13 heures, ils survolent le douar perdu et piquent du nez vers les cultures pour asperger le sol d’une substance blanche. Dans le village, c’est la panique. Les femmes crient, les enfants qui n’ont jamais vu d’hélicoptère de leur vie se mettent à pleurer. Une vidéo réalisée par un habitant ce jour-là résume bien l’ambiance presque Apocalypse now, sans le napalm : le survol en rase-mottes des hélicos, le bruit des hélices, le lâcher de pesticides sur les champs et les hommes qui invoquent le prophète en fond sonore…

    Le mardi noir de Beni Ahmed Charquia

    Ce jour-là, comme chaque mardi, la plupart des paysans se sont rendus au souk. Zakaria (1), lui, est resté. Alors qu’il s’est assoupi dans une cabane, il est réveillé par le vacarme assourdissant des rotors. Le cultivateur se précipite alors à l’extérieur… avant de s’écrouler. Un hélicoptère vient de l’arroser d’herbicide. Choqué, il restera prostré trois jours, incapable de se relever. Deux semaines plus tard,
    Zakaria ne parvient toujours pas à raconter son calvaire. « Le mal est dans le cœur », se contente-t-il de nous dire d’un air désolé.
    A Boulizem, les paysans sont tous sous le choc et ne sont guère plus prolixes. Une catastrophe (sur)naturelle s’est abattue sur le village et il n’y a pas de cellule psychologique pour soutenir des habitants complètement anéantis. Après nous avoir montré ses champs calcinés et son potager brûlé, Ahmed éclate en sanglots. L’attaque ne l’a pas seulement privé de sa source de revenus mais aussi de tous ses moyens de subsistance : sans ses tomates, ses vignes, ses olives, Ahmed ne sait pas comment il va nourrir sa famille cet hiver.
    « On appelle ce mardi, la journée noire », raconte Abdallah Madani, président de l’association de développement de Beni Ahmed Charquia. « Presque toutes les cultures ont été touchées dans le village et ce qui est encore débout est en train de crever », dit-il en nous montrant des plants de cannabis dont les feuilles touchées par le pesticide sont devenues jaunes.

    Les champs de pastèques comme les figuiers ont été carbonisés sans discernement par la pluie chimique. Mais il y a peut-être plus grave. Aujourd’hui, des enfants se baignent dans l’oued qui a été touché par les pesticides. Et Abdekalder, un paysan qui arbore le regard terriblement dur de ceux qui ont tout perdu, tient à nous montrer son puits à ciel ouvert… au centre d’une zone douchée par un hélicoptère. Et quand on lui demande comment il va nourrir ses cinq enfants, il n’a qu’une formule à l’esprit : « Dieu seul sait ce qu’on va devenir ! »

    Son père, le vieil Abdellatif est plus bavard. Il dit qu’il voudrait demander des indemnités pour les figuiers et les oliviers détruits. Mais il ne sait pas à qui s’adresser ; et quand il a commencé à réclamer, on lui a répondu « Sed foumek », dit-il en mimant le geste de ses doigts sur sa bouche…
    La loi du silence et la peur des représailles n’empêchent pas ces paysans de se confier. Ils savent bien qu’ils sont en tort mais ne comprennent pas pourquoi ils sont visés alors que les puissants barons de Bab Berred ou de Ketama continuent de prospérer. Ils voudraient au moins qu’on leur permette aujourd’hui de survivre. 1 500 habitants sont désormais privés de tout moyen de subsistance et soumis à des risques sanitaires. Mais visiblement tout le monde s’en fout.

    Deux semaines après la « journée noire », nous étions les premiers à visiter le village. Pas un agronome n’est venu constater les dégâts et conseiller les paysans ; pas un médecin n’est venu consulter les personnes contaminées ; pas une ONG n’a protesté… Seul le PAM s’est fendu d’un timide communiqué regrettant les moyens employés.

    Double peine pour les paysans

    Certes la cause des cultivateurs de kif n’est pas l’une des plus populaires à défendre dans le Royaume. Mais les méthodes employées pour les faire renoncer à cette culture semblent totalement disproportionnées. Un paysan qui cultive le kif sait qu’il risque des années de prison. Mais la punition est beaucoup plus lourde quand on s’attaque à la terre avec des pratiques qui sont tout sauf écologiques (voir page 17). La répression ressemble singulièrement à une double peine ; et les premières victimes collatérales de ces bombardements chimiques – qui n’ont rien de chirurgicaux – sont les familles.

    L’épandage aérien est un mode opératoire nouveau au Maroc. Le premier « raid » a eu lieu l’année dernière. Relatées par Tel Quel en septembre 2009, des opérations de pulvérisation d’herbicide au sol par des ouvriers armés de réservoirs portatifs ont été menées pour éradiquer le kif dans la région de Taounate. Mais habituellement, les autorités se contentent d’éradiquer les plantations à la faucille, à la tronçonneuse ou au tracteur. Ces méthodes « douces » facilitent aussi bien sûr les arrangements…

    Le drame de l’histoire, c’est que les paysans de cette région n’ont pas réellement d’alternatives. Sans cet or vert, les Rifains vivraient dans une misère noire. La région est l’une des plus densément peuplées du pays (124 habitants au kilomètre carré contre 37 en moyenne dans le Royaume) et les terres y sont parmi les plus ingrates : relief accidenté, sols pauvres, précipitations aléatoires et une irrigation balbutiante… Rien ne pousse bien ici, sauf le kif ! Abdallah Madani, président de l’association de développement de Beni Ahmed Charquia résume la situation : « Cette année, le blé a eu un très mauvais rendement. Les oliviers et les figuiers ne servent qu’à la consommation personnelle. Ici, le cannabis est la seule source stable de revenus… »

    Après les émeutes, les hélicos

    Pourtant cette culture dégrade aussi les sols, mais elle a permis – même si l’écrasante majorité des revenus qu’elle génère finit dans les poches des barons et des trafiquants européens – la relative prospérité d’une région déshéritée… Il y a trente ans, entre Bab Taza et Beni Ahmed Charquia, la spécialité locale, ce n’était pas le kif mais les poux et la galle. L’échec des cultures de substitution, la corruption des policiers et la pression internationale ont provoqué une escalade dans la stratégie de répression. Après les émeutes de Bab Berred, les autorités semblent avoir choisi de frapper l’imagination en s’attaquant à des zones isolées (il y a moins de risques de révoltes) avec des moyens spectaculaires.

    Comme le note un observateur averti de la région : « Utiliser des hélicoptères, c’est montrer que l’Etat a la maîtrise du ciel. C’est du domaine de la symbolique. »
    Mais les produits utilisés sont tout sauf symboliques. On ignore encore quel pesticide a été employé et nos demandes en ce sens au ministère de l’Intérieur sont à ce jour restées sans réponse. Il est possible, selon des spécialistes contactés, qu’il s’agisse du Roundup, un herbicide qui a déjà été utilisé par aspersion aérienne pour détruire les champs de coca en Colombie. Ce produit est contesté par des scientifiques pour ses effets secondaires potentiellement nocifs. Mais quel que soit le pesticide utilisé, il n’a pas contaminé que le kif. En voulant s’attaquer à des cultures illégales avec des moyens néfastes pour la santé des populations, les autorités adoptent à leur tour un comportement immoral et dangereux.

    Éric Le Braz

    (1) Les prénoms des personnes interrogées ont été changés.

  • #2
    Persécuter la population rurale de cette façon , c est très grave ..
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      Les champs de pastèques comme les figuiers ont été carbonisés sans discernement par la pluie chimique. Mais il y a peut-être plus grave. Aujourd’hui, des enfants se baignent dans l’oued qui a été touché par les pesticides. Et Abdekalder, un paysan qui arbore le regard terriblement dur de ceux qui ont tout perdu, tient à nous montrer son puits à ciel ouvert… au centre d’une zone douchée par un hélicoptère. Et quand on lui demande comment il va nourrir ses cinq enfants, il n’a qu’une formule à l’esprit : « Dieu seul sait ce qu’on va devenir ! »
      c'est une atteinte contre la nature et contre l'homme!

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      • #4
        Le drame de l’histoire, c’est que les paysans de cette région n’ont pas réellement d’alternatives. Sans cet or vert, les Rifains vivraient dans une misère noire. La région est l’une des plus densément peuplées du pays (124 habitants au kilomètre carré contre 37 en moyenne dans le Royaume) et les terres y sont parmi les plus ingrates : relief accidenté, sols pauvres, précipitations aléatoires et une irrigation balbutiante… Rien ne pousse bien ici, sauf le kif ! Abdallah Madani, président de l’association de développement de Beni Ahmed Charquia résume la situation : « Cette année, le blé a eu un très mauvais rendement. Les oliviers et les figuiers ne servent qu’à la consommation personnelle. Ici, le cannabis est la seule source stable de revenus… »
        where are you amazigh machin, look how your people is living!

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        • #5
          Maroc : Raid sur le kif
          Non !
          A vrai dire ; Raid sur la population rurale pour l affamer …
          -.y a d autre alternatif pour éradiquer le Kif ….
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            fahmou rouhkom ya djma3a

            souvent vous les critiquez pour leur indifference quant a ce fleau, et dès qu'il s'y mettent, on chercher coute que coute a les denigrer.
            il faut encourager et saluer cette action, les paysans apprendront a vivre autrement.

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            • #7
              il faut encourager et saluer cette action, les paysans apprendront a vivre autrement.
              c est là la vraie question , l état marocain doit avoir un regard sur eux , plus attentif pour substituer autre chose à la place du KIF , pas avec cette méthode brutale pour les raisonner ....
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                y a d autre alternatif pour éradiquer le Kif ….
                y a pas d'autres alternatives, surtout que la région accidentée ne s ' y prete pas, et les populations ne sont pas prêts pour y renoncer

                mon avis, il faut les laisser cultiver leur bazars et on s'enfout si les voisins europèens ou autres voisins viennnent pleurnicher pour combattre le Kif

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                • #9
                  where are you amazigh machin, look how your people is living
                  oh non!!! ça ne marchera pas ton truc qui est entre l'ongle et la chair
                  va l'essayer ailleurs.
                  les kabyles subissent le pire des pires : le terrorismen réél et permanent , que le pouvoir central ne veut pas radiquer volontairement dans cette région pour des raisons historiques et poltiques "occuper les kabyles à penser à autres choses"

                  Et poutratnt on a envie de dire where are you kabyles wake up your people is living

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                  • #10
                    Les forces du mal et du bien toujours en guerre

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                    • #11
                      where are you amazigh machin, look how your people is living!
                      Chefchaouen est une (Arab) jbala region.
                      Le région Nador et Alhoceima (Amazigh) est une riche région et sans le hasj agriculture...
                      Dernière modification par Rif1979, 02 août 2010, 14h06.

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                      • #12
                        les kabyles subissent le pire des pires : le terrorismen réél et permanent , que le pouvoir central ne veut pas radiquer volontairement dans cette région pour des raisons historiques et poltiques "occuper les kabyles à penser à autres choses"
                        toz mon ami, aucun algérien, ni kabyle, ni Chelhi, ni Chaoui, ni targhi, ni oranais n'est contraint à cultiver le cannabis comme économie régionale!

                        Les Kabyles n'accepteront jamais que leur économie soit réduite au commerce de la drogue! Tu ne connais rien des algériens!

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                        • #13
                          Chefchaouen est une (Arab) jbala region.
                          Chefchaouen vient du mot amazigh "Achawen", qui signifie les cornes, en raison des sommets montagneux qui dominent et entourent la ville, c'est une région amazigh! Tu ne peux pas me convaincre que les habitants d'origine de Chefchaouen ont étés chassés et remplacés par des arabes!

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                          • #14
                            toz mon ami, aucun algérien, ni kabyle, ni Chelhi, ni Chaoui, ni targhi, ni oranais n'est contraint à cultiver le cannabis comme économie régionale!

                            Les Kabyles n'accepteront jamais que leur économie soit réduite au commerce de la drogue! Tu ne connais rien des als!

                            toz 3lik nta et tes mensonges à repetitions...

                            Société - Afrique du Nord - Algérie - Drogue
                            Algérie : Adrar, la Californie de l’opium
                            Les services de sécurité qualifient la situation de grave dans la région

                            Depuis quelques mois, les services de sécurité algériens ont multiplié les découvertes de plantations dans la région d’Adrar. Culture jusqu’ici très peu répandue dans le pays, voire inexistante il y a seulement quelques années
                            Il ne s’agit plus de la découverte de quelques grammes d’héroïne ou autres substances extraites à partir de l’opium, mais bel et bien de champs de culture de l’une des drogues les plus dangereuses. En 2007 seulement, pas moins de 75.000 plants d’opium ont été découverts et détruits à travers le territoire national et plus particulièrement dans la région d’Adrar. Durant la même période, les services de sécurité ont procédé également à la saisie et la destruction de 26.000 plants de cannabis. Ainsi, la tendance, ces derniers temps penche plutôt vers la culture de l’opium alors que par le passé les narcotrafiquants avaient versé principalement dans la culture du « hachich », dont les graines nous parvenaient des pays voisins.

                            Lundi dernier, ce sont quatre nouvelles plantations d’opium, d’une superficie de 3 hectares qui ont été découvertes à Timimoun, dans la wilaya d’Adrar par la gendarmerie nationale.Le directeur de l’office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT) Abdelmalek Sayeh, n’a pas caché son inquiétude, qualifiant même la situation de « grave » dans certains cas. Au cours d’un entretien qu’il nous a accordé dans son bureau, M. Abdelmalek Sayeh, qui avait occupé auparavant le poste de procureur général à Alger, s’est montré préoccupé par l’apparition de ce nouveau phénomène. Bien sûr, on est encore loin du Maroc, dont la surface cultivée, notamment dans le Rif, s’élève à 125.000 hectares, selon des chiffres fournis par l’ONU mais il devient maintenant avéré que certains agriculteurs préfèrent la culture de cette substance à celle de la pomme de terre, par exemple. Ceci est l’aveu même du président de l’ONLDT qui nous signifia clairement, hier, que des agriculteurs, mus par le gain facile et les « offres alléchantes » des trafiquants de drogue, ont basculé dans cette activité. Pourquoi plus précisément la région d’Adrar et pas une autre ?

                            Pour M. Sayeh plusieurs facteurs ont favorisé la culture de cette drogue dans cette région. D’abord la situation géographique et ensuite le climat favorable dont jouit toute cette région qui dispose de beaucoup d’eau. « C’est une sorte de Californie de l’Algérie », nous dira notre interlocuteur, non sans préciser que les « barons » qui tirent les ficelles de ce trafic sont souvent des étrangers.

                            Le président de l’office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie explique, concernant l’apparition de la culture de l’opium dans notre pays, que l’une des principales raisons qui a contraint les trafiquants de drogue, c’est la pression exercée par les services de sécurité au niveau des frontières. Ainsi, analyse M. Sayeh, voyant leurs plans déjoués, les narcotrafiquants ont opté pour la culture de cette drogue directement sur le sol algérien en collaboration avec des « barons locaux » qui sous-traitent à leur tour avec certains « agriculteurs », moyennant des sommes astronomiques.

                            M. Sayeh, qui nous fera savoir que l’opium rapporte plus qu’aucune autre drogue, a révélé que plusieurs cultivateurs ont déjà été arrêtés et jugés à travers le pays.

                            Plusieurs filères en cause

                            D’où proviennent les graines pour cultiver l’opium ? Selon le président de l’ONLDT, les premières investigations semblent s’orienter vers le Maroc et la Turquie. Il soulignera, à ce sujet, que rien que dans l’ouest du pays, plusieurs filières, notamment marocaine, libyenne, tunisienne, hollandaise et française seraient derrière ce trafic. Mais ce qui est préoccupant aux yeux de l’ancien procureur général de la cour d’Alger, c’est l’apparition de nouvelles filières venues des pays subsahariens.

                            La connexion entre le trafic de drogue, le trafic d’armes, le terrorisme et le blanchiment d’argent est fortement établie à travers ces filières, soutient M. Sayeh en appelant à « maintenir la pression » sur ces groupes et à ne jamais baisser la garde. Le président de l’ONLDT a appelé également solennellement les citoyens à ne pas rester passifs devant les agissements des dealers et autres trafiquants de drogue. Il rappellera à cet effet ce qui s’est passé lors de la décennie noire, quand, dit-il, certaines personnes ont préféré fermer les yeux sur les activités des terroristes.

                            La drogue et à plus forte raison l’opium, peut détruire des familles entières, a averti le responsable de l’ONLDT en soulignant clairement « qu’on n’est pas à l’abri d’une tempête ». M. Sayeh conseille de multiplier les campagnes de sensibilisation à l’adresse, notamment, des jeunes qui représentent plus de 70% de la population. Il faut savoir que rien qu’en 2007 pas moins de 5.933 dealers ont été arrêtés et condamnés par la justice alors qu’en 2006, 4.683 ont été déférés devant les tribunaux pour les mêmes motifs.

                            Plus de 16 tonnes de cannabis ont été saisies l’année dernière par les services de sécurité, contre 10 en 2006 et 9 en 2005. Quelque 16.150 personnes ont, par ailleurs, été arrêtées pour possession et usage de drogue, l’année dernière. Contactée hier, la cellule de communication du commandement de la gendarmerie nationale s’est refusée à nous donner de plus amples informations.

                            http://www.afrik.com/article14002.html

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                            • #15
                              Lundi dernier, ce sont quatre nouvelles plantations d’opium, d’une superficie de 3 hectares qui ont été découvertes à Timimoun, dans la wilaya d’Adrar par la gendarmerie nationale.
                              bon berkana men les tozage et revenons au sérieux:

                              je parlais d'une économie et non de queluqes plantations pour des fins de consommations privées et qui sont tout de suite découvertes et detruites dans l'oeuf ! ne mélangons pas les choses Overclocker!
                              Tu peux imaginer la relation entre cultiver tout un jardin et faire pousser quelques plantes sur son balcon, tu piges maintenant mon ami?

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