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Près de 1000 morts au Pakistan suite à des inondations. 146 morts par noyade en mer en Algérie, depuis le début de la saison estivale. Au niveau comptabilité, on peut dire qu’il fait mieux vivre en Algérie qu’au Pakistan, même si l’on ne sait pas nager. Mais la conclusion provisoire impose d’affirmer que l’eau tue. Ironie du sort, au même moment, en Russie, où l’année la plus chaude depuis plus d’un siècle a été enregistrée, les incendies consécutifs à la chaleur n’ont pas pu être éteints. Si les eaux débordantes du Pakistan touchaient la Russie, les feux auraient été éteints, de même que la mer d’Algérie aurait pu venir à bout de tous les incendies. Il fait chaud, il pleut, on meurt noyé ici et on brûle ailleurs, le monde vient de montrer en quelques jours toute sa disparité.
L’eau et le feu, symbolisant le paradis et l’enfer, les éléments contraires qui tous deux peuvent aussi tuer, se sont ligués pour tuer des hommes. Est-ce par hasard si au même moment, l’Algérie tente d’acquérir des canons à eau antiémeute sans succès, ceux-ci étant soumis à un embargo international. Après les protège-tibias commandés par la DGSN, pourquoi des canons à eau ? En toute logique, pour éteindre les feux des émeutes à venir. Que va-t-il se passer ? Des firmes étrangères vont certainement finir par réussir à vendre des canons à eau à l’Algérie, cette dernière ayant beaucoup d’argent à dépenser et achetant à peu près tout sur les marchés internationaux. Toute l’absurdité se résumera à la rentrée ; pour alimenter des pompes à eau, il faudra de l’eau. Pendant que les agriculteurs algériens arrosent leurs pastèques avec du gasoil, la DGSN pompera de l’eau pour arroser les émeutiers. Quelle est la morale de cette histoire ? Un jour, peut-être, l’Algérie finira par importer de l’eau, des pastèques et probablement des émeutiers. Mais mazal, pour l’instant on importe du buffle d’Inde.
Par Chawki Amari (El Watan).
L’eau et le feu, symbolisant le paradis et l’enfer, les éléments contraires qui tous deux peuvent aussi tuer, se sont ligués pour tuer des hommes. Est-ce par hasard si au même moment, l’Algérie tente d’acquérir des canons à eau antiémeute sans succès, ceux-ci étant soumis à un embargo international. Après les protège-tibias commandés par la DGSN, pourquoi des canons à eau ? En toute logique, pour éteindre les feux des émeutes à venir. Que va-t-il se passer ? Des firmes étrangères vont certainement finir par réussir à vendre des canons à eau à l’Algérie, cette dernière ayant beaucoup d’argent à dépenser et achetant à peu près tout sur les marchés internationaux. Toute l’absurdité se résumera à la rentrée ; pour alimenter des pompes à eau, il faudra de l’eau. Pendant que les agriculteurs algériens arrosent leurs pastèques avec du gasoil, la DGSN pompera de l’eau pour arroser les émeutiers. Quelle est la morale de cette histoire ? Un jour, peut-être, l’Algérie finira par importer de l’eau, des pastèques et probablement des émeutiers. Mais mazal, pour l’instant on importe du buffle d’Inde.
Par Chawki Amari (El Watan).
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