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corruption: un docteur emprisoné pour avoir refusé la grace royale

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  • corruption: un docteur emprisoné pour avoir refusé la grace royale

    Un détenu suisso-marocain s’oppose à son transfert à Marrakech

    Labbas Sbai, toujours en grève de la faim, refuse d’être emmené de force à Marrakech. Pour sa famille, il est clairement un prisonnier d’opinion: il avait dénoncé la complicité de notables de sa région avec des trafiquants de chameaux, de cigarettes et de drogues qui sévissent à la frontière algéro-marocaine. Le DFAE suit l’affaire de près
    Valérie de Graffenried

    «Depuis hier, une agitation extrême règne à l’hôpital de Ouarzazate. Les autorités veulent déloger Labbas, toujours en grève de la faim, et le transférer de force vers l’hôpital ou la prison de Marrakech». Ali Sbaï, basé à Genève, est inquiet pour son frère, un chirurgien suisso-marocain, emprisonné depuis le 11 juin pour une affaire qui remonte à 2006 (LT du 19.07.10). Labbas Sbaï avait été condamné en 2006 à six mois de prison pour outrage à magistrat et désordre dans un lieu public. Il avait en fait profité du procès d’un de ses employés pour dénoncer la complicité de notables de sa région, dont le procureur de la province de Zagora, avec des trafiquants de chameaux, de cigarettes et de drogues qui sévissent à la frontière algéro-marocaine.
    Ali Sbaï raconte: «Des gendarmes, apparemment mandatés par le directeur de la prison de Ouarzazate, sont venus hier après-midi avec un chariot pour transférer mon frère. Mais Labbas a catégoriquement refusé et a demandé l’intervention d’un médecin. Ce dernier a laissé faire. Des membres de la famille, dont nos sœurs, sont alors intervenues pour former une chaîne humaine autour de Labbas».
    Ali Sbaï évoque ensuite «le défilé de responsables de la police et de la gendarmerie, qui ont fait savoir à mon frère qu’ils n’étaient pas derrière cet ordre et qu’ils n’allaient pas l’exécuter». Selon lui, les autorités cherchent en fait à isoler le prisonnier devenu gênant depuis que l’affaire a commencé à être médiatisée. Dans un SMS diffusé à ses proches, Labbas Sbaï, connu pour son tempérament de feu, parle carrément de «tentative d’enlèvement».
    Les circonstances de son arrestation le 11 juin dernier dans un hôtel de Casablanca restent peu claires. Officiellement, Labbas Sbaï avait refusé de signer une demande en grâce au roi qui lui aurait été présentée lors de sa libération en mars 2006. Et donc, devrait, pour cette raison-là, purger le solde de sa peine. Pour sa famille, cet argument ne tient pas: elle le considère comme un prisonnier d’opinion, qui a osé dénoncer des faits gênants. Si vraiment l’argument de la signature de la demande en grâce tenait, pourquoi les autorités auraient-elles attendu quatre ans pour l’arrêter?, s’interroge Ali Sbaï.
    Jeudi, Amnesty International a publié un communiqué dans lequel elle presse le gouvernement marocain de clarifier le statut légal de Labbas Sbaï. Inquiet pour le sort du prisonnier, Amnesty avait écrit quelques jours plus tôt en ce sens au ministre de la Justice marocain, Mohammed Naciri.
    Le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) suit aussi l’affaire de près. Le consul suisse a même cherché à rencontrer ld binational le 23 juillet à Ouarzazate, mais s’est vu essuyer un refus (LT du 27.07.10). L’action du DFAE reste limitée par le fait que la protection consulaire est difficile à octroyer quand les intéressés sont des binationaux et que la nationalité du pays de résidence est considérée comme prépondérante. Mais le consul suisse s’est entretenu à plusieurs reprises avec Labbas, assure son frère. Il rappelle que, théoriquement, Labbas devrait avoir purgé l’ensemble de sa peine la semaine prochaine.




    le temps vendredi30 juillet 2010
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    Suite à une mobilisation nationale et internationale intense, notamment l’intervention d’Amnesty internationale, le Dr. Labbas Sbai a été libéré le 10 mars 2006 de la prison de Ouarzazate.
    Les conditions de cette libération n’ont cependant pas été claires, car le Dr.
    Labbas Sbai voulait un vrai procès de la corruption de la justice à Zagora, la source du problème, et il a refusé naturellement de signer la demande de grâce, arguant le fait qu’on si on fait taire son cas on ne règle pas le problème, très actuel, de la corruption du Procureur à Zagora qui au yeux de toute la population personnifie le paroxysme de ce fléau dans cette région et peut être dans tout le pays.
    A cet égard, les victimes de ses agissements son entrain de constituer un dossier pour le soumettre au Conseil Supérieur de la Justice et à Sa Majesté le ROI MOHAMED VI, Garant Suprême de la Justice, la Sécurité et la Paix pour tous les citoyens.

    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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    • #3
      on emprisonne les gens honnêtes, et après on appelle à la clémence de leur amir almouminine...dawla nta3 ch3ar....ou va t-on?

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      • #4
        je me demande s'il aura fait la meme chose s'il avait pris 6 mois de prison pour trouble public en swiss? .

        je me demande ou sont ces associations quand il s'agit d'un tribunal d'un pays european ou americain.

        aujourd'hui je connais 3 magrebain qui sont emprisoner au usa sans qu'ils soient comndane, et on a ecris a toute ces associations et au consulat marocaine, algerienne... mais walou on s'enfous.

        there is a case of a moroccan qui est en prison depuis un an, au debut c'etais une ptite dispute entre lui et sa copine, et apres biensur sa copine n'a pas porte charge contre lui, normalement 2 jour apres il devait etre liberer..... mais sa fait 1 ans je dis bien un an qu'il est en prison SANS JUGEMENT.

        j'espere qu'on aura des associations puissante qui deffendent les maghrebains parceque ces associations americainne et europeans ne deffendent que les citoyens de pays riches dans les pays pauvre.

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        • #5
          les back-chiches et les passe droits et la corruption font partie de notre patrimoine culturel cela existe depuis des siecles et je ne vois pas pourquoi ca disparaitrait du jour au lendemain.
          je doute que cela disparaisse un jour des payas arabes et des pays sous-developpes.
          si lez docteur n est pas content il n a que aller se refugier en israel.

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          • #6
            sadek ce mec a été victime de traficants, il gére un groupement pour touriste a M'hamid, où depuis quelques années il y a un trafic avec les Reguibat d'Algerie, un groupe de nomades venu d'ils ne savent où, se sont installés prés de son bizness et on embeter des touristes, l'emprisonné s'est plaint mais les autorités ne sont pas intervenus, il s'est durement disputé avec le wali de la region, qu'il a accusé de corruption et le wali lui a trouvé un motif pour l'envoyer en prison.

            Voila ce que j'ai entendu aprés Allahou 3lem.

            Voila le frére de l'emprisonné
            http://www.youtube.com/watch?v=CgQkA2kii6g

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            • #7
              voila a quoi resemble ce individu.on dirait un homme prehistorique.

              http://**********.net/labbas-sbai-marrakech.html

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              • #8
                enfin, merci la suisse

                Le marocco-suisse Labbas Sbaï, détenu à la prison de Ouarzazate depuis le 13 juin dernier pour avoir accusé de hauts responsables de Zagora de protéger les trafiquants de la région, a été libéré après plus d’un mois de prison où il aurait observé une grève de la faim.

                Condamné en février 2006 à six mois de prison pour "outrage à magistrat", Labbas Sbaï sera relâché un mois plus tard pour être à nouveau arrêté le 11 juin dernier à Casablanca sous prétexte qu’il n’avait pas signé la demande de grâce royale qui lui aurait été présentée en 2006.
                Labbas Sbaï qui travaillait en Suisse Romande comme chirurgien, n’aurait fait aucune déclaration quant aux raisons de sa condamnation, mais tout laisse entendre que l’homme aurait bénéficié de la protection consulaire de son pays d’accueil.
                Pour rappel, Labbas Sbaï était gérant d’un campement écologique à Zagora au moment des faits. L’homme, dont les clients et le personnel étaient régulièrement harcelés par les trafiquants, avait dénoncé le comportement des élus qui fermaient les yeux sur la situation en les traitant de "responsables corrompus" lors du procès d’un de ses employés où il était invité à témoigner.
                المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                • #9
                  grace a la suisse pas besoin de grace
                  المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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