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Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines a tenus a rappelé sa directive datant de 2005 concernant l'emploi féminin en Algérie. Il a demandé qu' elle soit appliqué avec beaucoup plus de rigueur et de volonté de la part des chefs d'entreprises. Voilà un homme qui vit avec son temps.
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Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, vient rappeler à l’occasion du 8 mars, sa directive qui date déjà de 2005 aux principaux dirigeants des entreprises et organismes du secteur, relative à la promotion de l’emploi féminin.
Le ministre part du constat selon lequel aujourd’hui si l’égalité professionnelle est reconnue en droit, elle ne l’est pas encore dans les faits. Ceci pour souligner qu’en dépit de tous les textes liés à la question, les femmes continuent de faire l’objet d’importantes discriminations. Et ce n’est donc pas sans raison que Chakib Khelil rappelle la nécessité, pour les décideurs au niveau du secteur de l’énergie et des mines, de concrétiser leurs volontés et leurs engagements à mettre en pratique les principes d’égalité des chances et d’équité entre les hommes et les femmes.
D’abord en matière de recrutement, de formation et d’évolution de carrière. Ensuite, en matière de promotion et de suivi de l’emploi féminin et enfin en matière de communication.
Ainsi, le ministre préconise d’inscrire la promotion de l’emploi féminin dans les politiques de ressources humaines et la traduire en objectifs de recrutement, de formation et de promotion. Comme il préconise d’instituer dans les plans et bilans du secteur, le critère du genre comme indicateur pertinent. La directive parle également de représentation équilibrée des femmes et des hommes dans les comités d’évaluation du personnel lors des opérations de recrutement et d’accès aux postes proposés dans le cadre de la bourse de l’emploi. En outre, le document aborde la création de conditions pour que les femmes de profil technique puissent exercer leur métier et progresser dans des filières en rapport avec leurs compétences. Et à compétences équivalentes, les mêmes possibilités d’évolution de carrière doivent être offertes aux hommes et aux femmes. Il s’agira pour ce faire d’adapter la réglementation interne des entreprises (convention collective, règlement intérieur) au principe de non-discrimination à l’égard des femmes. En matière de promotion et de suivi, des mécanismes de contrôle et d’évaluation des managers doivent être mis en place. Et pour permettre au personnel féminin de concilier vie personnelle et familiale et vie professionnelle, nécessité est faite pour les responsables d’offrir de nouveaux services comme les institutions préscolaires, gardes des jeunes enfants scolarisés ou encore des infrastructures d’accueil dans les zones isolées. Il s’agira encore sur un autre registre de mettre en place des cellules d’écoute, animées par un personnel qualifié, pour la prise en charge de la question du harcèlement sous toutes ses formes.
En matière de communication, le ministre insiste sur la création des observatoires de l’emploi féminin en tant qu’organes de veille de pôles d’analyse, de réflexion et de proposition au niveau du ministère, des groupes Sonatrach, Sonelgaz ainsi que les filiales et les organismes relevant du secteur.
Enfin, le premier responsable du secteur demande d’engager la réflexion sur la question du travail de nuit en quart qui exclut actuellement les femmes techniciennes et ingénieurs, ralentissant par là même leur évolution de carrière.
Par le Quotidien d'Oran
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Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, vient rappeler à l’occasion du 8 mars, sa directive qui date déjà de 2005 aux principaux dirigeants des entreprises et organismes du secteur, relative à la promotion de l’emploi féminin.
Le ministre part du constat selon lequel aujourd’hui si l’égalité professionnelle est reconnue en droit, elle ne l’est pas encore dans les faits. Ceci pour souligner qu’en dépit de tous les textes liés à la question, les femmes continuent de faire l’objet d’importantes discriminations. Et ce n’est donc pas sans raison que Chakib Khelil rappelle la nécessité, pour les décideurs au niveau du secteur de l’énergie et des mines, de concrétiser leurs volontés et leurs engagements à mettre en pratique les principes d’égalité des chances et d’équité entre les hommes et les femmes.
D’abord en matière de recrutement, de formation et d’évolution de carrière. Ensuite, en matière de promotion et de suivi de l’emploi féminin et enfin en matière de communication.
Ainsi, le ministre préconise d’inscrire la promotion de l’emploi féminin dans les politiques de ressources humaines et la traduire en objectifs de recrutement, de formation et de promotion. Comme il préconise d’instituer dans les plans et bilans du secteur, le critère du genre comme indicateur pertinent. La directive parle également de représentation équilibrée des femmes et des hommes dans les comités d’évaluation du personnel lors des opérations de recrutement et d’accès aux postes proposés dans le cadre de la bourse de l’emploi. En outre, le document aborde la création de conditions pour que les femmes de profil technique puissent exercer leur métier et progresser dans des filières en rapport avec leurs compétences. Et à compétences équivalentes, les mêmes possibilités d’évolution de carrière doivent être offertes aux hommes et aux femmes. Il s’agira pour ce faire d’adapter la réglementation interne des entreprises (convention collective, règlement intérieur) au principe de non-discrimination à l’égard des femmes. En matière de promotion et de suivi, des mécanismes de contrôle et d’évaluation des managers doivent être mis en place. Et pour permettre au personnel féminin de concilier vie personnelle et familiale et vie professionnelle, nécessité est faite pour les responsables d’offrir de nouveaux services comme les institutions préscolaires, gardes des jeunes enfants scolarisés ou encore des infrastructures d’accueil dans les zones isolées. Il s’agira encore sur un autre registre de mettre en place des cellules d’écoute, animées par un personnel qualifié, pour la prise en charge de la question du harcèlement sous toutes ses formes.
En matière de communication, le ministre insiste sur la création des observatoires de l’emploi féminin en tant qu’organes de veille de pôles d’analyse, de réflexion et de proposition au niveau du ministère, des groupes Sonatrach, Sonelgaz ainsi que les filiales et les organismes relevant du secteur.
Enfin, le premier responsable du secteur demande d’engager la réflexion sur la question du travail de nuit en quart qui exclut actuellement les femmes techniciennes et ingénieurs, ralentissant par là même leur évolution de carrière.
Par le Quotidien d'Oran
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