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Evénement sportif nettement moins couvert par les médias que la Coupe du Monde ou le Tour de France, les Gay games, Jeux olympiques de la communauté homosexuelle, se sont ouverts ce week-end à Cologne, en Allemagne.
10 000 sportifs amateurs s'affrontent depuis ce samedi 31 juillet dans les stades de Cologne. Le but ? Remporter des médailles, évidemment, mais surtout et avant tout participer à ce grand événement sportif de la communauté homosexuelle et plus grande compétition sportive amateure mondiale. Les Jeux sont ouverts à tous, peu importe le niveau sportif ou l'orientation sexuelle.
Au programme : cérémonie d'ouverture et de clôture, et une quarantaine de disciplines, du tennis au football, en passant par le bowling. Mais aussi de nombreuses fêtes et activités culturelles.
70 pays y sont représentés, bien que la nationalité ne soit pas importante, les athlètes représentant leur ville et le drapeau arc-en-ciel étant de loin le plus arboré. 161 Belges participent, loin derrrière les 2955 Allemands, 2219 Américains et les 841 Anglais. Mais bien avant les uniques athlètes, colombiens, angolais, indiens ou pakistanais, entre autres. Les Chinois et Russes, grands collectionneurs de médailles aux Jeux olympiques traditionnels mais où l'homosexualité est réprimée, ne sont représentées que par 49 et 7 sportifs.
Nos compatriotes se sont d'ailleurs déjà distingués. Frédéric Bauwens et Bart Hellemond ont remporté la médaille d'argent et la médaille d'or en triathlon, dans leurs catégories d'âge respectives, comme le relate un bloggeur belge.
Pourquoi des JO homosexuels ?
Les organisateurs des Jeux de Cologne expliquent que, comme les éditions précédentes, cette huitième édition promeut les principes de la participation, l'intégration et la valorisation de l'effort personnel. Mais le but est aussi et surtout, de combattre les préjugés et les discriminations qui affectent les homosexuels et le tabou qui entoure encore l'homosexualité dans le sport. Le parrain de ces Jeux est d'ailleurs le plongeur médaillé d'or de Pékin, Matthew Mitcham. Sur 12 000 participants, seuls une quinzaine de sportifs des derniers Jeux de Pékin, s'étaient ouvertement présentés comme homosexuels.
Les premiers Gay games se sont déroulés en 1982, à San Francisco, à l'initiative de Tom Waddell, homosexuel, membre de la délégation américaine aux JO de Mexico en 1968. Il rêvait de Jeux où tout le monde pouvait participer, peu importe la couleur, la préférence sexuelle ou le handicap.
La création de ces Jeux ne se fit pas sans difficulté, le comité olympique américain obtenant notamment par voie de Justice que la mot olympique ne puisse être utilisé dans la dénomination de l'événement. Cependant, cette première fut un succès, avec la participation de 1350 athlètes de 12 pays.
Quatre an plus tard, pour la deuxième édition toujours à San Francisco, ils étaient 3500 à se mesurer les uns aux autres.
source : RTBF
10 000 sportifs amateurs s'affrontent depuis ce samedi 31 juillet dans les stades de Cologne. Le but ? Remporter des médailles, évidemment, mais surtout et avant tout participer à ce grand événement sportif de la communauté homosexuelle et plus grande compétition sportive amateure mondiale. Les Jeux sont ouverts à tous, peu importe le niveau sportif ou l'orientation sexuelle.
Au programme : cérémonie d'ouverture et de clôture, et une quarantaine de disciplines, du tennis au football, en passant par le bowling. Mais aussi de nombreuses fêtes et activités culturelles.
70 pays y sont représentés, bien que la nationalité ne soit pas importante, les athlètes représentant leur ville et le drapeau arc-en-ciel étant de loin le plus arboré. 161 Belges participent, loin derrrière les 2955 Allemands, 2219 Américains et les 841 Anglais. Mais bien avant les uniques athlètes, colombiens, angolais, indiens ou pakistanais, entre autres. Les Chinois et Russes, grands collectionneurs de médailles aux Jeux olympiques traditionnels mais où l'homosexualité est réprimée, ne sont représentées que par 49 et 7 sportifs.
Nos compatriotes se sont d'ailleurs déjà distingués. Frédéric Bauwens et Bart Hellemond ont remporté la médaille d'argent et la médaille d'or en triathlon, dans leurs catégories d'âge respectives, comme le relate un bloggeur belge.
Pourquoi des JO homosexuels ?
Les organisateurs des Jeux de Cologne expliquent que, comme les éditions précédentes, cette huitième édition promeut les principes de la participation, l'intégration et la valorisation de l'effort personnel. Mais le but est aussi et surtout, de combattre les préjugés et les discriminations qui affectent les homosexuels et le tabou qui entoure encore l'homosexualité dans le sport. Le parrain de ces Jeux est d'ailleurs le plongeur médaillé d'or de Pékin, Matthew Mitcham. Sur 12 000 participants, seuls une quinzaine de sportifs des derniers Jeux de Pékin, s'étaient ouvertement présentés comme homosexuels.
Les premiers Gay games se sont déroulés en 1982, à San Francisco, à l'initiative de Tom Waddell, homosexuel, membre de la délégation américaine aux JO de Mexico en 1968. Il rêvait de Jeux où tout le monde pouvait participer, peu importe la couleur, la préférence sexuelle ou le handicap.
La création de ces Jeux ne se fit pas sans difficulté, le comité olympique américain obtenant notamment par voie de Justice que la mot olympique ne puisse être utilisé dans la dénomination de l'événement. Cependant, cette première fut un succès, avec la participation de 1350 athlètes de 12 pays.
Quatre an plus tard, pour la deuxième édition toujours à San Francisco, ils étaient 3500 à se mesurer les uns aux autres.
source : RTBF
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