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Le tramway d’Alger sur les traces de la voie du métro

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  • Le tramway d’Alger sur les traces de la voie du métro

    Sa livraison est renvoyée à la nuit des quatre jeudis

    Les Algérois, qui espéraient en finir avec les ennuis du transport public avec l’arrivée du tramway dans le paysage, doivent encore et encore espérer. Et pour cause : l’inauguration de la première ligne entre Bordj El-Kiffan et les Sources, ce n’est pas demain la veille, contrairement à l’annonce faite en grande pompe par le ministre des Transports qui avait promis que “le tram” sifflerait au plus tard à la fin de l’année 2009.

    La livraison de la première ligne est donc repoussée à 2012. Ce retard, selon cette source, est dû à l’insuffisance des études : “L’ingénierie du projet a été mal faite. Il y a beaucoup de contraintes techniques qui n’ont pas été prises en compte dans l’étude”, explique-t-on. En plus du retard, ce projet a connu des surcoûts à cause du peu de fiabilité des études techniques préalables. C’est dire que le tram d’Alger est sur la voie de son ancêtre le métro, un des plus vieux chantiers du monde qui dure depuis trente ans.


    liberté-Algérie
    (Mercredi 04 Août 2010)

  • #2
    Retard dans la réalisation du tramway d’alger : Alstom sommé de s’expliquer.

    L’Entreprise du métro d’Alger (EMA) a saisi Alstom Transport, chef de file du groupement chargé de la réalisation du tramway d’Alger, pour dénoncer le «taux d’avancement inacceptable » de ce projet. Le directeur Transport Europe du Sud d’Alstom a été convoqué par les autorités algériennes. Il est attendu à Alger la semaine prochaine.

    Tarek Hafid Alger (Le Soir) - Rien ne va plus entre l’Entreprise du Métro d’Alger et Alstom, chef de file du groupement Mediterrail en charge de la réalisation de la ligne 1 du tramway d’Alger. Le 20 juillet 2010, Omar Khalouia, directeur des projets tramway et transports par câble à l’EMA, a saisi officiellement Gian Luca Erbacci, le directeur Transport Europe du Sud de l’entreprise française. Le constat dressé par le responsable algérien est alarmant. «Nous avons le regret de nous remettre à nouveau à la présidence du groupement pour vous signaler la situation critique du projet à T0+ 40 (quarante mois après le lancement des travaux, ndlr), avec son taux d’avancement inacceptable à ce stade de réalisation. En effet, alors que l’EMA s’attelle avec le président du groupement Mediterrail et le directeur de projet Alstom à faire avancer les points les plus stratégiques, notamment la validation par la commission nationale des marchés publics de l’avenant n°04 pour être dans les délais et éviter tout retard supplémentaire, nous constatons, malheureusement, sur le terrain un relâchement, voire un immobilisme sur plusieurs fronts du projet», note le responsable de l’EMA dans cette correspondance dont une copie a été adressée au ministre des Transports, Amar Tou.

    «Arrêt complet»

    Selon Omar Khalouia, la réalisation au niveau du dépôt central de Bordj-El- Kiffan — considéré comme le site stratégique du projet — est actuellement à «l’arrêt complet». Une situation qui serait à mettre sur le compte du sous-traitant principal d’Alstom : Orascom Construction. «Plus alarmant encore, le chantier du dépôt est à l’arrêt complet et il nous semble que votre sous-traitant principal Orascom est en train de démobiliser encore plus. Nous avons constaté, par ailleurs, un nouveau changement de votre équipe d’encadrement des études du dépôt : ceci va encore contribuer à un ralentissement probable. Nous exigeons que vous nous transmettiez sans délai un rapport exhaustif, qui reconsidère et détaille l’ensemble des activités restantes : études, approvisionnements, remobilisation et planning.» En fait, ce sont les relations entre l’EMA et le chef de file de Mediterrail qui semblent catastrophiques. Une situation que ne cache pas Omar Khalouia dans sa correspondance en faisant état de «déresponsabilisation » et de «mauvais esprit latent». «De notre collaboration quotidienne avec vos effectifs, il ressort qu’une déresponsabilisation générale inacceptable gangrène toutes les activités. En effet, à travers toutes les remarques échangées, nous butons constamment sur les mêmes commentaires de votre personnel qui invoque des prétextes impliquant les services administratifs d’Alstom, et en particulier : chaînes de décisions incompréhensibles, absence d’unicité de commandement, choix techniques des sous-traitants douteux, retard des paiements (nous sommes perpétuellement saisis par vos sous-traitants, ambiguïté relative aux objectifs prioritaires, mauvais esprit latent», dénonce le directeur des projets tramway et transports par câble à l’EMA.

    Convocation

    «Cette situation était prévisible. Le projet du tramway d’Alger avait très mal débuté. Alstom, pour qui ce marché était une véritable bouffée d’oxygène, a toujours usé de fauxfuyants. L’entreprise française a été incapable de maintenir un esprit de cohésion au sein du groupement Mediterrail. Cela a d’ailleurs provoqué le départ précipité de Todini, l’opérateur italien, qui s’est déroulé dans des conditions très floues», explique une source proche du ministère des Transports. Notre interlocuteur, qui a requis l’anonymat, confirme le constat dressé par Omar Khalouia dans sa correspondance. «La situation au niveau de ce projet est aujourd’hui très critique. Le projet connaît des retards très importants et il risque de coûter encore plus cher que prévu. D’ailleurs, on en est actuellement au quatrième avenant. L’Etat algérien va encore mettre la main dans la poche», confie notre source. En saisissant directement le responsable exécutif d’Alstom à Paris, l’EMA espère trouver une solution définitive. D’ailleurs, la lettre de Omar Khalouia tient lieu de convocation. «Nous vous demandons de nous indiquer par retour la date, au plus tôt, à laquelle vous viendrez à Alger afin de nous exposer les mesures d’urgence qui amélioreront enfin le fonctionnement d’Alstom et permettront d’atteindre les objectifs d’achèvement du projet du tramway d’Alger». Selon notre source au ministère des Transports, la venue de Gian Luca Erbacci, le directeur Transport Europe du Sud d’Alstom, serait prévue pour le début de la semaine prochaine.

    T. H.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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    • #3
      Prévisible

      Franchement, je m'en doutais un peu dès le départ car ça saute aux yeux que le terrain ne cadrait en rien avec les délais lanças au départ. Il suffit de regarder de tracé et connaître un peu Alger pour le savoir.

      Mais bon, je pense tout de même que le truc est moins complexe que le métro, et que ca finira donc bien par se réaliser en 2012 ou 2013.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        raco,

        ils auront un métro avant que nous on programme un, et tu oses les critiquer pour un retard de tram ...koun te7cham

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        • #5
          je ne pense pas que le tramay suivrait le même chemin que celui du métro tant que l'état est derrière...au pire il n'y aura probablement du retard mais restera tout de même raisonnable,vaut mieu du retard mais au moin correctement construit que vite fait et mal fait

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