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Saidal, la réussite d'Ali Aoun

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  • Saidal, la réussite d'Ali Aoun

    Lorsque Ali Aoun a pris la direction de Saidal , en 1995, c'était une Entreprise Publique Economique à l'agonie avec 120 millions de DA de découvert et 2200 employés. Aujourd’hui le groupe Saidal, c’est 4 135 travailleurs, 155 délégués médicaux, 420 grossistes, 2,5 milliards de DA de capital social, un chiffre d’affaires de 6,7 milliards de DA et 8% à 10% de croissance annuelle, avec en prime un contrôle de plus de 42% du marché national du médicament en volume.

    ===


    En avril 1995, Saidal était une entreprise publique économique (EPE) avec 2 200 employés et 120 millions de DA de découvert. A cette date, les travailleurs n’avaient pas perçu leurs salaires depuis 6 mois. 60% de l’équipement était à l’arrêt pour cause de rupture de stocks de matières premières. Une production inadaptée aux besoins du marché. Une situation catastrophique donc.

    Lorsque Ali Aoun a été nommé à la tête de l’entreprise, celle-ci était agonisante. Aussi l’Etat lui a-t-il confié la mission de la liquider purement et simplement. Au lieu de cela, le tout nouveau président-directeur général, préconise un plan de sauvetage. «Malgré toutes les insuffisances, Saidal avait un atout de taille, un marché du médicament quasiment vierge et donc un potentiel de développement très important.» M.Aoun avait manifestement raison. Qu’on en juge : en 8 mois, le découvert est épongé et l’entreprise réalise un bénéfice net de 90 millions de dinars. «Ces premiers résultats ont pu être réalisés grâce à un travail de mobilisation et de sensibilisation des travailleurs. Il faut savoir que les salaires ont commencé à être versés en juillet 1995», signale Ali Aoun qui affirme que dans sa stratégie de sauvetage de l’entreprise, il a mis au point un programme d’importation de matières premières, et le passage des unités de production à un rythme de travail en H 24, en plus de la diversification des produits en tenant compte de leur adéquation avec le schéma thérapeutique.

    «Il faut souligner que la reprise en main de l’outil de production l’a été sans aucun investissement», déclare l’invité de L’Expression qui relève que la première opération d’investissement a eu lieu en 1997 et qui a consisté en la réhabilitation de l’unité d’El Harrach, suivie par un autre apport financier, destiné à la remise en l’état des unités de Gué de Constantine et de Médéa.
    Deux ans après l’entrée en fonctions de Ali Aoun, Saidal montrait déjà des perspectives de développement très intéressantes. Et il faut le reconnaître, les responsables du groupe n’ont pas laissé passer cette chance.

    Et pour preuve, entre 1997 et 2000, Saidal a créé pas moins de six sociétés mixtes avec des partenaires étrangers. «Nous avons mis dans ces opérations quelque 120 millions de dollars», annonce M.Aoun qui n’omet pas de constater que toutes ces entités économiques fonctionnent actuellement à plein régime et sont toutes rentables. Mais le souci du patron, va plus loin qu’un partenariat avec les laboratoires étrangers. En effet, l’invité de L’Expression informe de la création d’une société mixte algéro-algérienne où Saidal et une entreprise privée sont associées. Parallèlement à ces investissements qui, faut-il le signaler, ont eu des conséquences directes sur les prix des médicaments qui connaissent une baisse significative depuis que Saidal a diversifié sa production, le patron retient une autre intervention dont l’impact sur le coût du médicament est certain. Il s’agit du façonnage.

    A ce propos, M.Aoun informe que les équipements du groupe sont mis à la disposition d’entreprises étrangères et nationales pour produire leurs médicaments. Du coup, les prix des produits connaissent une baisse certaine, à l’exemple du Malox qui coûtait plus de 200 DA, et qui revient maintenant à 150 DA, depuis que Saidal réalise son façonnage dans ces propres unités. «Nos chaînes de production prennent en charge 22 produits dans le cadre du façonnage», souligne M.Aoun qui relève que son entreprise exporte vers huit pays étrangers. Un autre défi relevé et qui rapporte de la devise forte au pays.

    Près de onze ans après le sauvetage de Saidal, le groupe en est arrivé à un niveau de développement tel qu’il se place en très sérieux concurrent des grands laboratoires internationaux. Le Saiflu, l’insuline et les médicaments anti-Sida (trithérapie) en témoignent. Aujourd’hui le groupe dirigé par Aoun, c’est 4 135 travailleurs, 155 délégués médicaux, 420 grossistes, 2.5 milliards de DA de capital social, un chiffre d’affaires de 6,7 milliards de DA et 8% à 10% de croissance annuelle, avec en prime un contrôle de plus de 42% du marché national du médicament en volume.


    Par l'Expression

  • #2
    Le rendement de saidal est nul

    Bonjour,
    Le rendement de gestion de group saidal est négatif pour la mauvaise gestion la preuve le prix d'action est de 400da achté à 800da , en plus le dévidendes des actionnaires n'a jammais deppassé 2.5%. seul les victimes sont les actionnaires privés.
    Bonjour tout le monde,
    Je suis la pour echanger des idées avec dess internautes en point de vue economique,social et culture.

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    • #3
      Ca tiens un peu la route grace aux génériques sinon...

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      • #4
        Ca tiens un peu la route grace aux génériques sinon...
        On est si bien informé que cela du coté de Bordeaux sur Saidal. Bizarre, Bizarre. Affaire à suivre.
        Dernière modification par jawzia, 26 juin 2006, 19h56.

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        • #5
          On va dire que j'ai des amis algeriens qui pensent y travailler ^^

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          • #6
            non .c'est pas bizarre.ya pierre fabre a bordeaux.

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            • #7
              Quelle a réussite d'Ali Aoun ??????

              Bonjour?
              C'est grace aux actionnaires 19288actionnaires qui ont acheté les 20% du captal de group saidal (2 millions d'actions emises à 800da en 1999.
              En effet les devidentes sont trés peu ne deppasse pas 2.5%.
              Maintenant le prix d'action est à 400da est y a pas d'achat?????????????
              Bonjour tout le monde,
              Je suis la pour echanger des idées avec dess internautes en point de vue economique,social et culture.

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              • #8
                Bonsoir Toto7

                Bonjour?
                C'est grace aux actionnaires 19288actionnaires qui ont acheté les 20% du captal de group saidal (2 millions d'actions emises à 800da en 1999.
                En effet les devidentes sont trés peu ne deppasse pas 2.5%.
                Maintenant le prix d'action est à 400da est y a pas d'achat?????????????
                Un tel scénario était plus qu'évident les gens qui ont achetés ses actions sont complètement irresponsables. Il faut vraiment être un idiot ou un pur novice pour acheter des actions dans un pays qui ne dispose pas d'un bourse (qui fonctionne réellement) et encore moins d'un marché financier. Saidal n’est pas une entreprise rompue au fonctionnement des entreprises capitalistes et boursières cette culture de marché entreprenariale et pratiquement inexistante en Algérie

                Par contre grâce à ce groupe le pays a réduit ses importations de médicaments ce qui est une très bonne chose.

                Par contre Saidal reste quand même une petite entreprise à l'international mais aussi au niveau maghrébin.
                Dernière modification par walid_dz, 29 juin 2006, 00h22.

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                • #9
                  Par contre grâce à ce groupe le pays a réduit ses importations de médicaments ce qui est une très bonne chose.
                  C'est vrai. Mais y a des progrès à faire.
                  Par contre Saidal reste quand même une petite entreprise à l'international mais aussi au niveau maghrébin.
                  C'est partiellement vrai. Sur un plan international, oui. Sur le plan maghrébin, c'est le leader, je n'en connais pas d'équivalent ni en Tunisie, ni au Maroc.

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                  • #10
                    Bonjour Jawzia

                    C'est vrai. Mais y a des progrès à faire.
                    Bonjour Jawzia oui c'est évident ou peut toujours mieux faire mais ce qu'a déjà fait Ali Aoun n'est pas mal.

                    Sur le plan maghrébin, c'est le leader, je n'en connais pas d'équivalent ni en Tunisie, ni au Maroc.
                    As tu des sources comparatives ?

                    Non sur le plan maghrébin Saidal est avant dernière entreprise.

                    Pays Nom du laboratoire Chiffre d'affaire

                    Tunisie Pharmacie centrale de Tunisie (PCT) $241 585 000
                    Maroc Laboratoire Maphar $96 509 000
                    Maroc Laprophan $96 144 000
                    Maroc CooperMaroc $89 028 000
                    Algérie Groupe Saïdal $82 258 000
                    Algérie Laboratoire Pharmaceutique Algérien (LPA) $50 703 000

                    Voici le lien que j’ai trouvé sur le forum :

                    http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=12238

                    Dans la partie :

                    Classement par secteur d'activité et par le chifres d'affaires pour les entreprises maghrebines

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                    • #11
                      Salut Walid

                      Merci pour les infos. Je vais regarder de plus près. Car je veux que l'on compare le comparable.

                      J'aimerai que l'on considère, les laboratoires pharmaceutiques dont la vocation première et unique est la fabrication du médicament.

                      Prendre comme critère le chiffre d'affaire n'est pas significatif et je pense que tu ne disconviendra pas. Il evident que pour la PCA et equivalent marocain et tunisien, la fonction première et la distribution du médicament dont l'origine peut etre locale ou importée ce qui fausse la comparaison.

                      Je synthetiserai cela dans un autre post.

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                      • #12
                        Ben si le chiffre d'affaire n'est pas important alors les investisseurs se presseront pas au portillion c'est aussi simple que ca.

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                        • #13
                          Ecoute quasard, c'est gentil de donner ton avis. Mais si tu n'as pas encore compris de quoi je debat avec Walid, ne t'empresse pas de poster n'importe quoi.

                          Relis le post, et surtout comprend le (c'est pourtant pas difficile) on en reparlera plus tard.

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                          • #14
                            Tiens donc :

                            Je viens de tomber sur cette information justement en faisant une petite recherche rapide sur Google :

                            Saïdal / Pfizer / Aventis Pharma : inauguration à Oued Smar en banlieue d'Alger (20 juin) de deux usines de production pharmaceutique, initiative d'un partenariat formé de l'américain Pfizer et du groupe algérien Saïdal et d'un partenariat formé de l'américain Aventis Pharma et Saïdal. Réduction en coûts de production et en prix de vente des médicaments, a prédit Ali Benflis, premier ministre algérien, qui a présidé à l'inauguration.

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                            • #15
                              >>>J'aimerai que l'on considère, les laboratoires pharmaceutiques dont la vocation première et unique est la fabrication du médicament.

                              En complément de la synthèse : Il semble que le maroc fabrique 70 % de ses médicaments, la jordanie est probablement le pays arabe le mieux avancé dans le domaine de l'industrie pharmaceutique avec DAR EL DAWA et Hayat.

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