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Israël n'était pas en territoire libanais, indique la Finul

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  • Israël n'était pas en territoire libanais, indique la Finul

    La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué mercredi que les soldats de Tsahal se trouvaient en territoire israélien, au sud de la "ligne bleue", lorsque s'est produit l'incident frontalier qui les a opposés à l'armée libanaise.

    Au lendemain de l'accrochage, qui a coûté la vie à deux soldats et un reporter libanais ainsi qu'à un officier israélien autour du village d'Adaïsseh à la frontière israélo-libanaise, Israël n'entendait pas renoncer à opérer dans le secteur.
    L'armée israélienne a acheminé une grue dans la zone frontalière où le calme est revenu, afin d'achever l'élagage d'un arbre qui a déclenché les tirs libanais et conduit au plus grave incident frontalier entre les deux pays depuis la guerre de l'été 2006 entre Israël et le Hezbollah.
    De source militaire libanaise, on affirmait mardi que l'incident avait débuté lorsque des militaires israéliens ont voulu abattre des arbres en territoire libanais.
    Mais dans un communiqué citant son porte-parole, le lieutenant-colonel Naresh Bhatt, la Finul dit avoir "établi que les arbres qui étaient abattus par l'armée israélienne se trouvaient au sud de la ligne bleue, en territoire israélien".
    La "ligne bleue" a été tracée par les Nations unies entre le Liban et Israël après le retrait israélien du Sud-Liban en 2000.
    AVERTISSEMENT DU HEZBOLLAH
    La fusillade a éclaté lorsque le bras mécanique d'un engin israélien est passé au-dessus de la clôture frontalière pour couper les branches d'un arbre qui, d'après Tsahal, gênaient des appareils anti-infiltrations.
    Les troupes libanaises se sont déployées mercredi à quelque distance du site où les Israéliens abattaient des arbres. La Finul patrouillait dans le village proche d'Adaïsseh.
    Mark Regev, porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré que les commentaires de la Finul confirmaient la position israélienne selon laquelle "l'attaque libanaise contre nos forces était à la fois non provoquée et injustifiée".
    Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a averti le Liban qu'Israël serait "dans l'obligation de répondre" si ses troupes venaient à être attaquées de nouveau.
    A Jérusalem, Benjamin Netanyahu a convoqué son cabinet restreint de sécurité.
    Le chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, dont les combattants ne sont pas intervenus dans la fusillade, a prévenu mardi que le mouvement chiite ne resterait pas les bras croisés en cas de nouvel incident.
    La communauté internationale a appelé les deux parties au maximum de retenue.


    Avec Yara Bayoumy à Beyrouth, Karamallah Daher à Adaïsseh et Dan Williams à Jérusalem, Pierre Sérisier et Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Gilles Trequesser

  • #2
    Non ces soldats israéliens se trouvaient en territoire palestinien usurpé.

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    • #3
      Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a averti le Liban qu'Israël serait "dans l'obligation de répondre" si ses troupes venaient à être attaquées de nouveau.
      Il aurait tout de suite attaqué, et les sionistes l'avaient fait dans le passé pour moins que ca, s'ils étaient en position de force! Ces assassins d'enfants n'ont pas oublié la raclée de 2006!

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      • #4
        Meme chose pour le Hezbollah. Il aurait balance des roquettes pour moins que ca.

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