Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'Algérie élabore un code de conduite pour les Imams

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L'Algérie élabore un code de conduite pour les Imams

    Le Ministère algérien des Affaires Religieuses a élaboré un nouveau code de conduite en direction des Imams à la suite d'un incident : certains Imams avaient refusé de se lever pour l'hymne national, faisant réapparaître le spectre de l'extrémisme de la Décennie Noire.

    Le nouveau code sera distribué au niveau des directions des affaires religieuses des wilayas dés le début du mois de Ramadan. "Ce [code] a été rendu nécessaire par l'ouverture sur le monde et la pénétration en Algérie de plusieurs courants" a annoncé Adda Fellahi, conseiller du Ministre des Affaires Religieuses, le 11 juillet à Alger.

    Il ajoute : "Il fallait protéger la société, l'Etat et le cadre lui-même afin de ne pas dévier de la référence nationale".

    Mr Fellahi précise que ce code, destiné aux Imams, impose également le respect des lois de la République et l'engagement religieux. Il insiste également sur le respect du rite malékite et ibadhite, et sur les engagements, la lecture du Coran "selon la version Ouarch, la lecture du "Sahih El Boukhari", "Hizb Erateb" et la dispense de cours sur le Fikh dans les mosquées".

    Les responsables algériens, des groupes islamiques et des savants religieux avaient dénoncé le comportement d'une poignée d'Imams qui avaient refusé, le 28 juin, de se lever pendant l'hymne national, alors qu'il était joué à l'occasion d'un rassemblement à Alger, auquel participait le Ministre des Affaires Religieuses Bouabdellah Ghlamallah.

    L’annonce de l’élaboration du code de conduite a été différemment appréciée par les Imams et les algériens contactés par Magharebia.

    Mehdi Ilyés, 36 ans, qui fait des prêches dans une mosquée d’un quartier populaire d’Alger, dit : " J’ai peur que la tutelle en profite pour imposer un discours politiquement correct et qu’elle ne laisse que très peu de marge aux Imams."

    "C’est vrai que nous devons respecter les lois de la République mais nous devons tout de même conserver une certaine marge de manœuvre sinon il ne deviendra ni plus ni moins qu’un fonctionnaire", ajoute-t-il.

    L'Imam Djamel Sahli, 41 ans, estime que : "Nous avons une mission très délicate à accomplir et cela doit se faire dans un cadre bien réglementé. Il y a un cadre que nous ne pouvons en aucun cas dépasser."

    Le code dont parle la tutelle va tracer les contours de notre discours et c’est très positif surtout pour les jeunes Imams qui peuvent être influencés par des tendances qui sont étrangères à notre société", dit Sahli.

    Les fidèles contactés par Magharebia réagissent de manière plus positive au code.

    Mohamed Malhi, cadre commercial qui accomplit la prière du Vendredi à la Mosquée, estime que "C’est bien que le Ministère réagisse. Il est quand même grave que des Imams fassent des prêches en contradiction avec les orientations religieuses et les rites du pays".

    "Avec ce code, les Imams sont avertis, le cadre est tracé, ils n’ont qu’à le respecter ", ajoute-t-il.

    Saléha Djezarli, enseignante de français à la retraite, directement touchée par la vague de prêches extrémistes qui avait sévi pendant la Décennie Noire, dit "qu'il était temps que les prêches soient encadrés."

    "Je garde un souvenir très mauvais des années 90 pendant lesquelles des imams racontaient des horreurs et faisaient des fatwas qui n’avaient rien à avoir avec la religion", raconte-t-elle. "Ma fille qui était à l’époque une jeune adolescente de 14 ans avait un enseignant d’arabe qui était également Imam du quartier et au lieu de faire ses cours, il incitait les filles à porter le foulard en les menaçant."

    "Il les obligeait à assister à des prêches dans la mosquée et il était fier de dire qu’il était un 'Imam indépendant', ne respectant pas les recommandations du Ministère", ajoute-t-elle.

    "Avec ce code, j’espère que plus aucun imam ne se permettra ce genre de comportement extrémiste qui nous a coûté si cher."

    source : Magharebia

  • #2
    C'est bien , on met de l'ordre dans sa chambre , pour eviter que d'autres le fassent ............. trés bon rappel à l'ordre
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

    Commentaire


    • #3
      Nos Imams sont marrants, d'un côté ils revendiquent leur droit à être indépendants (i.e. yekhortou comme bon leur semble) et d'un autre ils revendiquent leur droit au logement et l'augmentation de leur salaire par l'Etat.

      Commentaire


      • #4
        le ministre des affaires religieuses lui aussi me fait rire,quand il parle en arabe il transpire et cest super stressant et soulant de lecouter.....

        Commentaire


        • #5
          Ce qui me désole, c'est que l'état a fait ça suite au non respect de l'hymne national, alors que le besoin existait depuis longtemps !
          Je veux bien qu'on encadre les imams, mais vu l'encadreur, je suis dubitatif !!
          Et puis, c'est dangereux, car un imam doit garder un minimum de liberté, sinon, il devient un fonctionnaire de l'état -> dans ce cas là, tout le monde peut faire imam, il suffit d'avoir BAC + une formation et puis c'est tout.

          Comme la justice en France, les affaires religieuses doivent être indépendante.

          En Algérie, il existe de l'hypocrisie sur le sujet de l'Islam : On dit que l'islam est la religion de l'état algérien (il parait que c'est dans la constitution), mais l'état ne respecte aucunement l'Islam !!

          Exemple : Toutes les réserves de devise de l'Algérie sont placées dans des comptes aux US avec un taux intéressant (des titres avec des coupons). Quelquepart, le gouvernement nourrit les algériens avec du RIBA !!

          Commentaire


          • #6
            La théocratie rampante.

            Des que vous acceptez, que le politique se mêle de théologie; attendez vous que la résultante finisse par être in fine rétrograde, et conservatrice.
            Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

            Commentaire


            • #7
              Et puis, c'est dangereux, car un imam doit garder un minimum de liberté, sinon, il devient un fonctionnaire de l'état -> dans ce cas là, tout le monde peut faire imam, il suffit d'avoir BAC + une formation et puis c'est tout.
              L'imam en Algerie est un fonctionnaire de l'etat, c'est l'etat qui le paye et qui lui dicte quoi dire, et si cela le derange, il n'a qu'a laisser sa place aux autres cordonniers.

              Comme la justice en France, les affaires religieuses doivent être indépendante.
              La France est un pays laique qui a regle l'histoire de la religion il y'a tres longtemps de cela, sur ce sujet, on ne peut se comparer a eux malheuresement vu le long trajet qui nous reste a faire.

              En Algérie, il existe de l'hypocrisie sur le sujet de l'Islam : On dit que l'islam est la religion de l'état algérien (il parait que c'est dans la constitution), mais l'état ne respecte aucunement l'Islam !
              Tout les pays Musulmans souffrent de cette hypocrisie (gouvernement et peuples inclus) qui est presque devenue synonyme de l'Islam.
              Dernière modification par Medracen, 06 août 2010, 18h47.

              Commentaire


              • #8
                Exemple : Toutes les réserves de devise de l'Algérie sont placées dans des comptes aux US avec un taux intéressant (des titres avec des coupons). Quelquepart, le gouvernement nourrit les algériens avec du RIBA !

                ------------------------------------------------------------------


                cite moi un pays qui ne le fait pas

                Commentaire


                • #9
                  Pourquoi chercher un pays qui ne le fait ? c'est quoi cette logique !
                  On sait que c'est mal et on le fait quand même, et si on nous demande des comptes on répond que tout le monde le fait ?

                  A moins que l'état reconnait tout simplement qu'il n'a rien à voir avec l'Islam -> cela résoudra au moins une contradiction.

                  Commentaire


                  • #10
                    bonsoir tout le monde ,

                    apres l'ouverture des frontieres entre le maroc et l'algerie de qlq mois , je suis parti en algerie et j'ai vu un truc que nous les marocains ont pas .

                    j'ai ete vraiment surpris de la façon comment les algeriens se comportent dans les mosqués , avant et apres la priere , j'ai vu des groupes de 5, 6, 7 personnes qui parlent de tou et de rien , politique , actualités , fait divers , sport et parfois à haute voix.

                    c'ete vraiment bizar , car les marocains emploi la mosquée uniquement pour la priere et tu pourra trouver deux ou trois personnes de temps en temps qui causent dans un coin doucement sans déranger personne.

                    les algeriens ont transportés cet liberté dans les mosquées , l'etat algerien je trouve avait beaucoup moin de control sur la relgion , ce qui a donné ces années noires de terrorisme.
                    alors que chez nous , un iman est depuis toujours et meme maintenant ,s'il dépasse ces limites d'imam , il sera convoqué au commisariat le plus proche une heure apres la priere et c'est veridict , le nombre de fois que les gents de ma ville ont ete au commisariat pour libérer un imam parcequ'il a parlé en politique.
                    Dernière modification par oceon, 07 août 2010, 18h40.

                    Commentaire


                    • #11
                      le ministre des affaires religieuses lui aussi me fait rire,quand il parle en arabe il transpire et cest super stressant et soulant de lecouter.....
                      héhéhéhé

                      L'Algérie élabore un code de conduite pour les Imams
                      et la formation? elle est ou ?
                      وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X