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Le ministre encore cible d'une polémique

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    Le ministre encore cible d'une polémique
    Le ministre français Eric Woerth se retrouve de nouveau au centre d'une polémique. Il aurait aidé à l'octroi d'un dégrèvement fiscal, en 2008.


    Le ministre français du Travail, Eric Woerth, mis en cause dans le scandale politico-fiscal autour de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, s'est défendu mercredi face à de nouvelles accusations concernant cette fois la succession du sculpteur César, parues dans la presse.
    Le quotidien Libération reproduit dans son édition de mercredi des extraits d'une lettre datée du 24 avril 2008 et signée d'Eric Woerth, alors ministre du Budget, qui, selon le journal, «démontre sans ambiguïté qu'Eric Woerth a fait peser tout le poids de sa fonction pour obtenir un dégrèvement fiscal» sur cette succession.

    Donateur UMP
    Cette intervention aurait eu lieu après des «pourparlers avec l'exécuteur testamentaire du sculpteur», Alain-Dominique Perrin, président de la Fondation Cartier pour l'art contemporain, «comptant par ailleurs parmi les grands donateurs de l'UMP», le parti de la majorité présidentielle (droite) affirme Libération.
    Eric Woerth est intervenu «dans le respect du droit fiscal», en autorisant un dégrèvement fiscal de 27 millions d'euros sur la succession du sculpteur César, a assuré mercredi dans un communiqué le ministère du Travail.
    Le ministre «a strictement suivi la proposition de l'administration fiscale, qui elle-même tirait les conséquences d'une décision de justice», selon ce communiqué, qui qualifie l'article de Libération de «gravement erroné».
    300 oeuvres manquantes
    Dans un deuxième communiqué publié à la mi-journée le cabinet d'Eric Woerth explique que César avait créé en 1997 «une société à laquelle il a apporté un certain nombre d'oeuvres faisant l'objet d'un inventaire». Ce dernier incluait «des oeuvres futures, qu’il n’avait pas créées au moment de la constitution de la société».
    «Après son décès» en 1998, «l'administration se trouve en possession de cet inventaire et constate qu'il manque 300 oeuvres dans la déclaration de succession», poursuit le ministère. «Elle considère donc que les oeuvres manquantes ont été vendues par César et pratique un redressement sur sa déclaration de revenus», ajoute-t-il.
    Suite à un conflit judiciaire entre la femme et la fille de César d'une part et sa compagne d'autre part, la justice a finalement estimé en 2006 que «seules 38 oeuvres» étaient «réellement manquantes», d'où une réduction du redressement fiscal.
    Lettre bidouillée
    Pour sa part, l'exécuteur testamentaire de César, Alain-Dominique Perrin, a affirmé que la lettre reproduite par Libération est «bidouillée» et constitue «un travail de faussaire». Le quotidien a alors publié l'intégralité du courrier sur son site internet.
    «J'ai rencontré Eric Woerth à peu près cinq minutes comme j'ai rencontré d'ailleurs tous ses prédécesseurs depuis 1998, date de la mort de César», a déclaré M. Perrin. «M. Woerth n'est pas intervenu personnellement. C'est totalement faux».
    Eric Woerth est depuis juin au coeur de l'affaire Bettencourt, soupçonné de possibles conflits d'intérêts entre ses anciennes fonctions gouvernementales, son ancien poste de trésorier du parti présidentiel, et l'embauche de sa femme en 2007 par la société Clymène, gérant le patrimoine de l'héritière de L'Oréal.
    Il a été entendu le 29 juillet à son ministère par la police dans cette affaire.
    (afp)

  • #2
    oui jviens de voir ca...mais cest un bon comedien un vrai politiko

    Commentaire

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