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Toutah Mohamed n'avait que 19 ans et il s'est fait poignardé en pleine rue, près du complexe sportif du 1 er Novembre à Tizi. Ses assassins courent toujours .
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La ville de Tizi Ouzou vient de replonger dans le deuil et la colère. Dans la matinée d’hier, un jeune citoyen du quartier “les Genêts”, Toutah Mohamed, âgé d’à peine 19 ans, a été assassiné par arme blanche à quelques mètres seulement du complexe sportif du 1er-Novembre.
Ses agresseurs au nombre de trois ou quatre selon des sources policières, se sont évaporés dans la nature en se faufilant parmi les centaines de passants qui arpentaient la rue Lamali-Ahmed en cette heure de la matinée.
De fait, la police ne dispose pas de beaucoup d’indices pour élucider cette affaire. Les auteurs de l’odieux crime n’étaient toujours pas identifiés (jusqu’à hier dans la soirée) et plus important encore, le mobile de l’homicide demeure mystérieux.
Pis encore, des sources concordantes affirment que les enquêteurs ne disposent toujours pas de témoignages clés. Cet état de fait n’a pas manqué d’ailleurs de susciter l’indignation de la famille et des amis de la victime. Aux Genêts le deuil est mêlé à la colère et à l’incompréhension. Des cris de dénonciation fusent de partout. Un copain du défunt Moumouh est au bord de la crise d’hystérie. Les yeux larmoyants, le regard hagard il fulmine, à qui veut l’entendre : “c’est injuste ! il n’a que 19 ans bon sang ! pourquoi le tuer ainsi. Il ne mérite pas cette mort. Lui il ne pouvait pas faire du mal même pas à une fourmi”. En voulant se ressaisir, le “jeune ami de la victime a cédé à une autre colère “comment voulez-vous que je me calme alors qu’on nous dit qu’il n’y a aucun témoin oculaire. La rue fourmillait de monde quand cela s’est passé. Il y a sûrement quelqu’un qui a tout vu !”.
En quittant le quartier vers 17h, “les Genêts” semblaient bouillonner. On murmure ça et là que le jeune Moumouh a été tué par huit coups de couteau. Celui asséné au cœur lui a été fatal. L’on raconte aussi que le défunt aurait perdu la vie en tentant de s’opposer à une agression dont faisait l’objet une jeune fille de passage dans le quartier. Quoi qu’il en soit, ce nouvel homicide relance le sensible débat sur l’insécurité que subissent au quotidien les citoyens de Tizi Ouzou et d’autres contrées de la Kabtlie. Il y a 48 heures, une vieille femme a été atrocement assassinée chez elle à Beni Zmenzer et la veille, un jeune policier a été également tué par des inconnus aux environs de Oued Aïssi alors qu’il était en panne d’essence sur le bas côté de l’autoroute.
Par la depeche de Kabylie
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La ville de Tizi Ouzou vient de replonger dans le deuil et la colère. Dans la matinée d’hier, un jeune citoyen du quartier “les Genêts”, Toutah Mohamed, âgé d’à peine 19 ans, a été assassiné par arme blanche à quelques mètres seulement du complexe sportif du 1er-Novembre.
Ses agresseurs au nombre de trois ou quatre selon des sources policières, se sont évaporés dans la nature en se faufilant parmi les centaines de passants qui arpentaient la rue Lamali-Ahmed en cette heure de la matinée.
De fait, la police ne dispose pas de beaucoup d’indices pour élucider cette affaire. Les auteurs de l’odieux crime n’étaient toujours pas identifiés (jusqu’à hier dans la soirée) et plus important encore, le mobile de l’homicide demeure mystérieux.
Pis encore, des sources concordantes affirment que les enquêteurs ne disposent toujours pas de témoignages clés. Cet état de fait n’a pas manqué d’ailleurs de susciter l’indignation de la famille et des amis de la victime. Aux Genêts le deuil est mêlé à la colère et à l’incompréhension. Des cris de dénonciation fusent de partout. Un copain du défunt Moumouh est au bord de la crise d’hystérie. Les yeux larmoyants, le regard hagard il fulmine, à qui veut l’entendre : “c’est injuste ! il n’a que 19 ans bon sang ! pourquoi le tuer ainsi. Il ne mérite pas cette mort. Lui il ne pouvait pas faire du mal même pas à une fourmi”. En voulant se ressaisir, le “jeune ami de la victime a cédé à une autre colère “comment voulez-vous que je me calme alors qu’on nous dit qu’il n’y a aucun témoin oculaire. La rue fourmillait de monde quand cela s’est passé. Il y a sûrement quelqu’un qui a tout vu !”.
En quittant le quartier vers 17h, “les Genêts” semblaient bouillonner. On murmure ça et là que le jeune Moumouh a été tué par huit coups de couteau. Celui asséné au cœur lui a été fatal. L’on raconte aussi que le défunt aurait perdu la vie en tentant de s’opposer à une agression dont faisait l’objet une jeune fille de passage dans le quartier. Quoi qu’il en soit, ce nouvel homicide relance le sensible débat sur l’insécurité que subissent au quotidien les citoyens de Tizi Ouzou et d’autres contrées de la Kabtlie. Il y a 48 heures, une vieille femme a été atrocement assassinée chez elle à Beni Zmenzer et la veille, un jeune policier a été également tué par des inconnus aux environs de Oued Aïssi alors qu’il était en panne d’essence sur le bas côté de l’autoroute.
Par la depeche de Kabylie
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