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Les étrangers, un problème majeur en France selon Frédéric Lefebvre

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  • Les étrangers, un problème majeur en France selon Frédéric Lefebvre

    Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a assuré jeudi que «chacun sait qu'il y a des liens» entre immigration et délinquance.
    «Il faut faire très attention parce qu'il y a une différence entre immigration, liens avec l'immigration, issus de l'immigration et étrangers», a déclaré M. Lefebvre au micro d'Europe 1. «Mais vous avez raison de soulever la question des étrangers, c'est un problème majeur dans notre pays», a-t-il lancé à son intervieweur qui l'interrogeait sur la suppression en 2003 par Nicolas Sarkozy de la double peine touchant les étrangers.
    «La délinquance, chacun sait qu'il y a des liens avec l'immigration, chacun le sait. C'est souvent pas correct de le dire, mais c'est une réalité que chacun connaît», a poursuivi le porte-parole. Selon le porte-parole de l'UMP, «il y a quelque chose comme 10% des détenus qui sont étrangers». «Quand on prend par exemple les mises en cause pour les vols à la tire, c'est 50% d'étrangers. Je ne parle pas de gens issus de l'immigration, je parle d'étrangers», a-t-il ajouté.
    «Le PS n'a rien appris, rien compris»
    Contacté par l'AFP, Frédéric Lefebvre a précisé qu'il tenait ces chiffres de l'Observatoire national de la délinquance, l'organisme chargé de la publication des statistiques officielles de la délinquance. Le porte-parole de l'UMP a ajouté sur Europe 1 que «la double peine a été supprimée et tant mieux», mais «par contre, il faut réfléchir à d'autres solutions». Il a promis de faire lui-même «des propositions à la rentrée». Selon Frédéric Lefebvre, les «socialistes n'ont pas tiré de leçon de 2002», lorsque le Front national est arrivé au second tour de l'élection présidentielle.
    «Ils n'ont rien appris, rien compris», a-t-il attaqué, accusant le Parti socialiste de faire «comme si les questions de sécurité n'existaient pas». «Nous, au contraire, on tire les conséquences du message qui nous a été envoyé par les Français» lors des élections régionales de mars 2010, a-t-il poursuivi, en évoquant le «signal très fort» de l'abstention. «Moi, j'étais sur le terrain, en Seine-Saint-Denis. Les Français nous disaient : 'Mais allez beaucoup plus fort sur la sécurité, occupez vous des Roms'», a-t-il ajouté.
    (afp)
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