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La production céréalière 2010 au Maroc et en Algérie.

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  • La production céréalière 2010 au Maroc et en Algérie.

    ALGER, 6 août (Reuters) - récoltes de céréales au Maroc et en Algérie, principales producteurs de céréales en Afrique du nord, sont globalement en ligne avec les prévisions a la baisses, tandis que la culture de la Tunisie est plus faible que prévu, selon les fonctionnaires et les groupes d'agriculteurs.

    Le temps chaud qui a endommagé les cultures en Russie et dans certaines parties de l'Europe occidentale, a conduit les prix internationaux des céréales à leurs niveaux d'il y a deux ans, ne c'est pas déplacé au sud de la Méditerranée, laissant des conditions douces pour la fin de la saison de croissance.

    La récolte a été recueilli dans la plupart des endroits dans le nord de l'Afrique, où certains pays sont parmi les plus grand importateurs mondiaux de céréales.

    les responsables agricoles ont attribue la réduction de la production par rapport à l'an dernier au mauvaises conditions météorologiques au début de la saison.

    Le Maroc a prévu de produire 8 millions de tonnes de céréales, en baisse par rapport l'an dernier 10,2 millions, et la récolte de l'Algérie sera d'environ 4,5 millions de tonnes, contre un record de 6,1 millions de tonnes l'an dernier, selon les estimations locales.

    Reuters Fri Aug 6, 2010 9:48am GMT



    Texte anglais original :

    ALGIERS, Aug 6 (Reuters) - Grain harvests in Morocco and Algeria, north Africa's main cereal producers, are broadly in line with forecast declines, while Tunisia's crop is smaller than predicted, officials and farming groups said.
    The hot weather which damaged crops in Russia and parts of Western Europe, driving international grain prices to two-year highs, has not moved south of the Mediterranean, leaving mild conditions for the end of the growing season.
    The harvest has been gathered in most places in north Africa, where some countries are among the world's biggest grain importers.
    Farming officials have blamed the reduced output versus last year on poor weather earlier in the season.
    Morocco is expected to produce 8 million tonnes of grain, down from last year's 10.2 million, and Algeria's harvest will be about 4.5 million tonnes, against a record 6.1 million tonnes last year, according to local estimates.

    Reuters Fri Aug 6, 2010 9:48am GMT

  • #2
    je suis très content pour les deux pays. en algérie c'est la deuxieme année de suite qu'on a une bonne récolte. ils devraient amélioré les conditions pour augmenter la production
    If you want to go fast go alone, if you want to go far go together....
    You have to have a dream so you can get up in the morning....

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    • #3
      Algérie: On veille au grain
      30.07.2010

      Les efforts importants déployés par l’Algérie pour augmenter la production céréalière commencent à porter leurs fruits, dans la mesure où les récoltes record de l’année dernière et les rendements importants de 2010 aideront à réduire les coûts d’importation et à créer des emplois sûrs dans les zones rurales. Cependant, l’objectif de l’autonomie alimentaire fixé par le pays reste encore bien éloigné.

      Depuis 2008, l’Etat multiplie ses efforts pour augmenter la production en combinant des mesures telles que la subvention des produits comme les semences et les pesticides, un prix minimum strict pour les récoltes et un programme d’amélioration de l’irrigation.

      Les bons résultats de l’initiative se sont manifestés par le retour de l’Algérie au début du mois de juin sur le marché des exportations, grâce à l’expédition d’une commande de 100 000 tonnes d’orge vers la France, première exportation de cette céréale pour le pays depuis 40 ans.

      L’Algérie compte s’appuyer sur ce résultat pour faire un bond en avant, a déclaré Noureddine Kehal, chef de l’Office algérien interprofessionnel des céréales, l’agence publique chargée des céréales.

      « Nous avons encore un stock important d’orge et pourrions très bien exporter plusieurs autres cargaisons », a annoncé M. Kehal, lors d’une cérémonie le 5 juin dernier célébrant cette expédition historique. « Nous exporterons davantage, mais nous ne le ferons pas maintenant parce que les prix baissent à la veille de la saison des récoltes », a-t-il ajouté.

      Les meilleurs résultats de la production céréalière et une amélioration de la production d’autres secteurs agricoles ont permis de baisser considérablement la facture des importations alimentaires du pays. En effet, les coûts d’importations ont baissé de 36% en mai dernier par rapport aux chiffres du mois de mai 2009, selon les données du Centre national de l'informatique et des statistiques géré par l’agence des douanes du pays.

      Toutefois, malgré la baisse de la demande pour les céréales provenant de l’étranger, l’Algérie devrait demeurer à court terme un importateur net de céréales. En effet, le pays a importé quelque 1.94 million de tonnes de blé au cours des premiers quatre mois de l’année, et, à la fin juin, il a acheté 400 000 tonnes de blé de mouture au prix de 194.50 dollars la tonne, soit une facture totale de 77.8 millions de dollars.

      L’Algérie a pu tirer profit des pressions existantes sur le marché pour obtenir un bon prix pour l’expédition. En effet, les négociateurs cités par l’agence Reuters affirment que le prix à la tonne était à environ 6 dollars en deçà du coût de remplacement sur le marché français, qui avait apparemment fourni une bonne partie de cette cargaison.

      Même si l’Algérie continue d’importer le blé et d’autres céréales comme le maïs, il est probable que le pays réduira ses importations, qui s’élevaient l’année dernière à presque 5.7 millions de tonnes de blé.

      Cependant, le retour de l’Algérie sur le marché d’exportation de l’orge risque d’être de courte durée puisque le gouvernement fait son possible pour promouvoir la production de blé dont le prix élevé pousse certains agriculteurs à abandonner la culture de l’orge.

      Le gouvernement cherche à favoriser la culture du blé en offrant des semences et des engrais aux agriculteurs, ainsi que de l’assistance technique. Il a également renouvelé son engagement à soutenir les prix, c’est-à-dire qu’il garantit aux agriculteurs les tarifs pratiqués sur le marché international. Cet engagement, qui a commencé en 2008, a entraîné une hausse du prix du blé dur et tendre, qui est ainsi de loin supérieur à celui de l’orge.

      De plus, certaines des régions spécialisées dans la culture d’orge ont connu des pluies inférieures à la moyenne en hiver et au printemps, ce qui baisse encore les prévisions de rendement pour cette année.

      Rachid Benaïssa, le ministre de l’Agriculture algérien, a émis une mise en garde à la mi-juin en expliquant que si la récolte de céréales de cette année sera globalement bonne, les rendements seront quelque peu inférieurs aux récoltes exceptionnelles de l’année dernière où 6.1 millions de tonnes ont été déposées dans les silos.

      « Cette année sera bonne pour le blé, a-t-il annoncé le 17 juin, nous nous attendons [en revanche] à une baisse de la production d’orge. »

      Ces prévisions à la baisse semblaient se confirmer lorsqu’au début juillet les médias ont déclaré que les autorités ministérielles prévoyaient une récolte céréalière se situant entre 5 et 5.5 millions de tonnes.

      Djamel Berchiche, un porte-parole du ministère de l’Agriculture, a informé Reuters que seulement 21% des 3.3 millions d’hectares de céréales avaient été récoltés le 4 juillet, ce qui rend les évaluations exactes des rendements de culture difficiles. Il a toutefois confirmé que la récolte d’orge risquait d’être inférieure à celle de l’année dernière à cause du mauvais temps dans certaines régions.

      « Nous aurons une meilleure production de blé dur, celle du blé tendre restera stable et celle de l’orge sera à la baisse », a détaillé M. Berchiche.

      Bien que le gouvernement s’efforce d’augmenter la culture céréalière du pays, il plane une incertitude dans ce secteur à cause de la dépendance presque généralisée à l’égard des pluies pour l’arrosage des champs. En effet, étant donné que seule une part minime des champs de céréales algériens est irriguée (seulement 2% selon les évaluations), les agriculteurs du pays auront besoin de sources d’eau plus fiables pour que le secteur agricole croisse pleinement.

      http://www.oxfordbusinessgroup.com/weekly01.asp?id=4954

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      • #4
        rectification

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        • #5
          La Tunisie: 1.2 millions de tonnes

          http://af.reuters.com/article/invest...siness+News%29

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          • #6
            Les bons résultats de l’initiative se sont manifestés par le retour de l’Algérie au début du mois de juin sur le marché des exportations,
            LES PRIX DU BLÉ FLAMBENT
            La baguette risque de coûter plus cher

            Si le prix du blé augmente, celui des produits de grande consommation comme le pain ou les pâtes ne sera pas épargné.

            Si le prix du blé continue d’augmenter au niveau mondial, les boulangers auront un argument de poids pour revoir à la hausse celui de la baguette. Et la conjoncture mondiale est particulièrement favorable à cette tendance haussière. Les données sur le plan local ne sont pas plus reluisantes. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a affirmé récemment qu’«il faut s’attendre à une diminution de la production des céréales pour l’année prochaine».
            Devant cet état de fait, l’Algérie a le choix d’intensifier ses importations ou de substituer la consommation de blé par d’autres produits alimentaires. Si elle suit la première voie, elle devra faire face à deux risques: elle doit d’abord trouver des fournisseurs et s’apprêter ensuite à payer plus cher sa marchandise. Sécurité alimentaire et équilibres se trouvent être les deux enjeux de cette nouvelle contrainte. En effet, suite à la sécheresse qui sévit en Europe de l’Est, les prix du blé ont fait un bond de 45% depuis début juillet. La Russie, qui produit 8% du blé mondial, la plaçant 3e exportateur mondial, a annoncé dès jeudi dernier, un embargo sur les exportations de cette denrée et des produits dérivés jusqu’à la fin de l’année. La canicule ayant provoqué l’effondrement de ses récoltes, ce qui a accentué la flambée des cours du blé sur les marchés mondiaux. Cette situation intervient au moment où une taxe devrait s’appliquer sur le blé importé à un prix inférieur au prix de régulation qui est l’équivalent de 300 dollars la tonne.
            C’est le projet de loi de finances complémentaire pour 2010 qui prévoit d’imposer une taxe pour toutes les importations hormis celles de l’Office interprofessionnel des céréales qui a fixé un prix de régulation à 2500 dinars le quintal. Le taux et les modalités d’application de cette taxe devront ensuite être définis par voie réglementaire. Lors de la campagne 2009/2010, l’Algérie a produit 6 millions de tonnes de céréales. Cela permet au gouvernement d’annoncer la bonne nouvelle.
            Pour la première fois depuis des lustres, le frik dans la chorba et le couscous dans nos assiettes seront algériens car le pays ne devrait pas avoir recours à l’importation. Sauf si les saisons prochaines sont mauvaises à cause d’un déficit en pluviométrie. Si l’Algérie doit importer, elle devrait penser à diversifier ses sources d’approvisionnement.
            Elle devait d’ailleurs se positionner depuis longtemps sur le marché international des céréales en anticipation de deux développements majeurs: le recul de la récolte céréalière locale et la flambée des cours, à un point tel que le blé se négocierait à pas moins de 200 euros la tonne. En s’y prenant à l’avance, le pays aurait économisé autant que faire se peut au titre de sa facture céréalière. Sans oublier de penser au stockage.
            Si la tendance perdurait, il faudrait donc s’attendre à une hausse des prix des produits de grande consommation à base de farine, comme le pain ou les pâtes. Selon un trader cité par la presse, la hausse est spectaculaire mais artificielle.
            Elle est simplement due à l’arrivée des fonds spéculatifs et leur présence a raffermi une situation déjà tendue. Des spécialistes rappellent que les moissons ne sont pas encore achevées dans l’hémisphère Nord et que celles du Sud (Argentine, Australie) ne débuteront que dans quelques mois. De plus, les stocks mondiaux sont amplement suffisants pour combler le recul des productions.
            Les pays de l’Union européenne n’ont pas été épargnés par la chaleur à l’Ouest (France, Allemagne notamment) ou les fortes pluies à l’Est (Hongrie, Roumanie, Bulgarie). Selon les projections, la production mondiale de grains en 2010-2011 se situerait à 1753 millions de tonnes. Selon d’autres analystes, ces estimations semblent bien trop optimistes et ne prennent pas encore la pleine mesure de la gravité de la situation actuelle.
            L’Algérie a réduit ses importations en blé au cours du premier semestre de 2010 par rapport à la même période de l’année précédente. Le volume est passé de 3,277 millions de tonnes à 2,832 millions. Cette baisse a permis de réduire les dépenses passant de 1,24 milliard de dollars à 644,26 millions.
            L'expression
            cherchez l'erreur
            Dernière modification par houlakou, 08 août 2010, 16h05.

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            • #7
              Les bons résultats de l’initiative se sont manifestés par le retour de l’Algérie au début du mois de juin sur le marché des exportations, grâce à l’expédition d’une commande de 100 000 tonnes d’orge vers la France, première exportation de cette céréale pour le pays depuis 40 ans.

              L’Algérie compte s’appuyer sur ce résultat pour faire un bond en avant, a déclaré Noureddine Kehal, chef de l’Office algérien interprofessionnel des céréales, l’agence publique chargée des céréales.
              pour faire un bon en avant, il faut arrêter de vendre les matières premières comme des imbéciles. Il faut vendre les produits dérivés. ça rapporte plus. Il n'ya que des demeurés pour vendre les matières premières. en vendant les matières premières on fait des bons... de tortue.
              Dernière modification par Hyde, 10 août 2010, 17h47.
              le DRS contrôle toute la Galaxie

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              • #8
                yes, meme le petrole et le gaz ,faut etre imbesile pour le vendre a l'etat brut pour un pays comme l'algerie situé juste en face de l'europe.

                on aurait du investir dans l'aluminium, le verre,ciment,carrelage ect et profiter du bas cout de l'energie pour s'imposer et exporter.

                surtout qu'on a pas les reserves de l'arabie ou de la russie.
                grand gachis:22:

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                • #9
                  imbécile oupss

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                  • #10
                    pour faire un bon en avant, il faut arrêter de vendre les matières premières comme des imbéciles. Il faut vendre les produits dérivés. ça rapporte plus. Il n'ya que des demeurés pour vendre les matières premières. en vendant les matières premières on fait des bons... de tortue.
                    Oui, mais dans la vie, il faut bien qu'il y'a des imbéciles

                    La Tunisie vend des olives à l'Italie, l'Italie les presse, mets une belle bouteille et l'exporte partout dans le monde, à un prix impressionant.
                    «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

                    Commentaire


                    • #11
                      @almanssi : Tu as raison, ça explique tout : Les marocains appartiennent à la race supérieure en Afrique.

                      Stp, faites attention à ma grand mère, ne la mettez pas dans un camps de concentration !!!
                      «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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                      • #12
                        Tunisie-Maghreb. Comment faire face à la baisse des récoltes de blé?

                        Mercredi, 11 Août 2010 08:18


                        La production de céréales au Maghreb est en baisse, mais aucun des pays de la région n’a indiqué la façon dont il va modifier ses plans d’importation, sachant que la décision de la Russie d’arrêter ses exportations de céréales a fait monter les cours mondiaux de ce produit.

                        Les récoltes de céréales au Maroc et en Algérie, les deux principaux producteurs de céréales en Afrique du Nord, seront globalement conformes aux prévisions de baisse, tandis que la récolte de la Tunisie est plus faible que prévu, annonce l’agence Reuters, citant des fonctionnaires et des groupes d’agriculteurs.
                        Les canicules, qui ont endommagé les cultures en Russie et dans certaines parties de l’Europe occidentale, provoquant une hausse des prix des céréales sur le marché international au cours des deux dernières années, ne se sont pas déplacées au sud de la Méditerranée, où la fin de la saison a bénéficié de conditions climatiques relativement douces.

                        Baisse de production et hausse des cours


                        La saison des récoltes est terminée dans la plupart des pays de la région, dont certains sont parmi les plus gros importateurs mondiaux de céréales. Les responsables agricoles déplorent cependant la baisse de la production par rapport à l’an dernier, baisse qu’ils attribuent aux mauvaises conditions météorologiques du début de la saison.
                        Le Maroc, qui a prévu de produire 8 millions de tonnes de céréales, a vu sa récolte baisser par rapport l’an dernier (10,2 millions). La récolte de l’Algérie sera d’environ 4,5 millions de tonnes, contre un record de 6,1 millions de tonnes l’an dernier, selon des estimations locales.

                        La récolte au Maroc, premier producteur de la région, sera conforme aux prévisions faites en avril par le ministère de l’Agriculture, a déclaré le chef de la principale organisation d’agriculteurs dans le pays. «La récolte est bonne, parce qu’elle est plus élevée que la moyenne des cinq dernières années», précise cependant Bouchta Bousouf, président de la Fédération marocaine des chambres d’agriculture, cité par Reuters. «La qualité de la récolte est également bonne. Mais nous ne pouvons pas dire très bonne, parce que la récolte précédente a été vraiment excellente en termes de qualité», ajoute-t-il.

                        Selon les chiffres publiés par l’Office national interprofessionnel de céréales et des légumineuses (Onicl), les prévisions tablaient sur une récolte de 3,8 millions de tonnes de blé tendre, 1,7 millions de tonnes de blé dur et de 2,5 millions de tonnes d’orge. L’office ne précise pas cependant si ces chiffres sont basés sur de nouvelles données ou sur une ancienne prévision.
                        En Algérie, le ministre de l’Agriculture, Rachid Benaissa, a annoncé, le mois dernier, des prévisions tablant sur 4,5 millions tonnes, en précisant que la récolte de blé dur sera meilleure que celles de blé tendre et d’orge.
                        Une source du ministère algérien de l’Agriculture avait déclaré à Reuters, peu de temps auparavant, que la récolte devrait être comprise entre 5 millions et 5,5 millions de tonnes. Des opérateurs du secteur agricole estiment que les pluies irrégulières au début de l’année et les inondations de juin ont affecté le niveau de la récolte.

                        Aider les agriculteurs

                        La Tunisie tablait sur une récolte de céréales de 1,6 millions de tonnes, en baisse par rapport à l’année précédente (2,5 millions), mais un responsable de l’Union nationale des agriculteurs tunisiens (Unat), le syndicat des agriculteurs, Mongi Cherif, cité aussi par Reuters, revoit cette prévision à la baisse. La récolte se situera, selon lui, entre 1,1 millions et 1,2 millions de tonnes. Les faibles pluies enregistrées cette année ont affecté la récolte.
                        Le ministre tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Abdessalem Mansour, qui annonçait, le 22 juillet dernier, une récolte de céréales plutôt «moyenne», a indiqué que son département présentera prochainement au gouvernement un dossier sur les moyens d’aider les agriculteurs et les éleveurs à surmonter les obstacles dus à cette année «difficile» et garantir un bon démarrage pour la prochaine saison.
                        La Libye, qui a la population la moins nombreuse de la région, a annoncé, en juin, une récolte estimée à 300.000 tonnes. Ce pays fait des récoltes plus tôt que l’Algérie, le Maroc et la Tunisie parce que ses terres agricoles se trouvent un peu plus au sud.

                        «Aucun des quatre pays n’a jusqu’à présent donné une indication sur la façon dont il va modifier ses plans d’importation, après que la sécheresse de Russie ait monté les prix et que ce pays ait décidé d’arrêter ses exportations», souligne Reuters en conclusion.

                        Synthèse : I. B.

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