Le président libanais Michel Sleimane s'est engagé samedi à oeuvrer pour équiper les forces armées de "tout l'armement nécessaire", après des accrochages meurtriers mardi à la frontière entre Israël et le Liban.
M. Sleimane, un ancien chef de l'armée, a tenu ses propos lors d'une brève tournée dans le village d'Aadaissé, secteur des heurts survenus après que des soldats israéliens eurent tenté de déraciner un arbre dans une zone frontalière controversée. Trois Libanais et un Israélien y ont péri.
"Le Conseil des ministres va élaborer lors de sa prochaine réunion un plan pour équiper l'armée de tous les armements dont elle a besoin et cela sans tenir compte de l'attitude de certains pays à ce sujet", a-t-il déclaré devant les journalistes, sans préciser à quels pays il faisait référence.
"Le Conseil doit prendre une décision en vue de l'adoption d'un plan triennal ou quinquennal", a-t-il poursuivi soulignant: "il existe une campagne pour empêcher d'équiper l'armée et nous lançons à l'inverse une campagne pour l'armer à travers l'Etat".
Faible en effectifs et en équipement moderne, démunie d'avions de combat, l'armée libanaise compte au moins 60.000 hommes.
Selon un communiqué publié ensuite par son bureau, "le président Sleimane a lancé une campagne nationale, arabe et internationale pour équiper l'armée, appelant les pays voisins et amis à aider la troupe en lui fournissant tout genre d'armement qui lui permettrait de défendre le pays (...)".
Le président libanais était accompagné lors de sa visite par le ministre de la Défense Elias el-Murr et de nombreux responsables militaires. D'importants renforts militaires avaient été déployés pour l'occasion.
"Nous ne pouvons obliger personne à nous fournir des équipements militaires, mais nos amis sont tenus de nous les donner sinon cela sera interprété comme une prise de position politique", a encore dit M. Sleimane. "Nos frères (pays arabes) aussi doivent nous aider, de même que les Libanais en mesure de le faire".
Selon lui, Israël ne peut attaquer l'armée sans s'attendre à une riposte.
Mercredi, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a déclaré à la radio israélienne que son pays avait "protesté auprès des Etats-Unis et de la France contre un transfert d'armes sophistiquées à l'armée libanaise", soulignant "qu'un tel armement avait servi dans l'incident" de mardi.
Dans le sud du Liban, d'où Israël a retiré ses troupes en 2000 après 22 ans d'occupation et considéré comme un fief du Hezbollah, l'armée libanaise ne s'est déployée qu'après la fin de la guerre de 2006 entre l'Etat hébreu et le mouvement chiite, après une absence d'une trentaine d'années.
AFP
M. Sleimane, un ancien chef de l'armée, a tenu ses propos lors d'une brève tournée dans le village d'Aadaissé, secteur des heurts survenus après que des soldats israéliens eurent tenté de déraciner un arbre dans une zone frontalière controversée. Trois Libanais et un Israélien y ont péri.
"Le Conseil des ministres va élaborer lors de sa prochaine réunion un plan pour équiper l'armée de tous les armements dont elle a besoin et cela sans tenir compte de l'attitude de certains pays à ce sujet", a-t-il déclaré devant les journalistes, sans préciser à quels pays il faisait référence.
"Le Conseil doit prendre une décision en vue de l'adoption d'un plan triennal ou quinquennal", a-t-il poursuivi soulignant: "il existe une campagne pour empêcher d'équiper l'armée et nous lançons à l'inverse une campagne pour l'armer à travers l'Etat".
Faible en effectifs et en équipement moderne, démunie d'avions de combat, l'armée libanaise compte au moins 60.000 hommes.
Selon un communiqué publié ensuite par son bureau, "le président Sleimane a lancé une campagne nationale, arabe et internationale pour équiper l'armée, appelant les pays voisins et amis à aider la troupe en lui fournissant tout genre d'armement qui lui permettrait de défendre le pays (...)".
Le président libanais était accompagné lors de sa visite par le ministre de la Défense Elias el-Murr et de nombreux responsables militaires. D'importants renforts militaires avaient été déployés pour l'occasion.
"Nous ne pouvons obliger personne à nous fournir des équipements militaires, mais nos amis sont tenus de nous les donner sinon cela sera interprété comme une prise de position politique", a encore dit M. Sleimane. "Nos frères (pays arabes) aussi doivent nous aider, de même que les Libanais en mesure de le faire".
Selon lui, Israël ne peut attaquer l'armée sans s'attendre à une riposte.
Mercredi, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a déclaré à la radio israélienne que son pays avait "protesté auprès des Etats-Unis et de la France contre un transfert d'armes sophistiquées à l'armée libanaise", soulignant "qu'un tel armement avait servi dans l'incident" de mardi.
Dans le sud du Liban, d'où Israël a retiré ses troupes en 2000 après 22 ans d'occupation et considéré comme un fief du Hezbollah, l'armée libanaise ne s'est déployée qu'après la fin de la guerre de 2006 entre l'Etat hébreu et le mouvement chiite, après une absence d'une trentaine d'années.
AFP
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