Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le maire de Baghlia assassiné par des terroristes

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le maire de Baghlia assassiné par des terroristes

    Le maire d'un village algérien connu pour être un bastion d'Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a été assassiné vendredi soir par des islamistes présumés, rapportent samedi des médias locaux et une source proche des services de sécurité.

    Le quotidien de langue arabe Echorouk rapporte sur son site internet que le maire de Baghlia, âgé de 47 ans et membre du Front national de Libération (FNL, le plus grand parti du pays), a été tué devant chez lui alors qu'il se rendait à la mosquée pour y prier.

    Les autorités n'étaient pas disponibles dans l'immédiat pour commenter l'information.

    Baghlia se trouve dans la province de Boumerdès, à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger.

    source : Reuters

  • #2
    Obsèques émouvantes du maire de Baghlia : dernier hommage à un élu exemplaire

    Les funérailles du maire assassiné se sont déroulées dans son village natal à Baghlia dans la wilaya de Boumerdès dans une ambiance des plus tristes. En effet, c’est au milieu des pleurs de nombre de ses concitoyens qu’ Idir mohamed fut inhumé. Tous ceux qui l’ont approché lui reconnaissent un courage exemplaire et une gestion saine des affaires communales.

    • Faisant fi des menaces dont il faisait l’objet régulièrement le défunt n’aura jamais failli à ses responsabilités et aura toujours montré une disponibilité à toutes épreuves ainsi qu’une solidarité agissante vis-à-vis de ses concitoyens confrontés aux affres du terrorisme. Après une tentative d’enlèvement par un groupe de trois terroristes dans la nuit de jeudi vers 21 h, le président d’APC de Baghlia aura lutté, ainsi, contre ses ravisseurs jusqu’à la mort. C’est en rejoignant son domicile après avoir effectué la prière d’ « al icha » qu’il fut abordé par un groupe de criminels. Devant sa farouche détermination, ses ravisseurs lui ont tiré une balle dans la tête le laissant pour mort. Selon des témoins oculaires, la victime âgée de 47 ans et père de trois enfants, s’en allait tranquillement rejoindre sa famille lorsqu’il fut accosté par trois hommes armés. Toujours d’après les mêmes sources, un véhicule appartenant vraisemblablement aux terroristes était stationné non loin du lieu de la scène du crime. Devant les éclats de voix, des témoins avaient crus, d’abord, à une altercation entre le maire et quelques uns de ses administrés. Les cris lancés par la victime ont laissé croire à ces témoins que ce dernier refusait de suivre ces inconnus. Avec l’obscurité, les agresseurs n’ont pu être identifiés. De même que personne ne s’était aperçu que ces derniers étaient armés. Et ce, jusqu’à la détonation d’une arme à feu.
    • Alors que la dépouille était transportée à la morgue, les services de sécurité se sont vite rendus sur le lieu du crime pour faire les premières constatations. De même que les forces combinées ont procédé, aussitôt, à une vaste opération de ratissage à la recherche des auteurs de ce lâche attentat. Il est à rappeler que la région de Baghlia et les communes avoisinantes sont en proie, ces derniers temps, à une recrudescence d’attentats terroristes. Le dernier en date a coûté, ainsi, la vie au vice-président d’APC et trois autres personnes et ce à la suite de l’explosion d’une bombe artisanale. De même qu’il convient de signaler que la commune de Benchoud, limitrophe de Baghlia avait connu, elle aussi, l’assassinat de son premier magistrat en mars 2006 dans des conditions toutes aussi atroces. Cet attentat intervient, en outre, quelques mois après l’assassinat du président de l’APC de Timezrit dans la wilaya de Béjaïa, feu M. Fateh Bouchibane.
    • D’après des sources proches de l’enquête, le maire de Baghlia faisait l’objet de menaces de mort de la part d’un inconnu qui lui reprochait d’avoir autorisé notamment la tenue, il y a un mois, d’une marche pacifique dénonçant le terrorisme et les nombreux enlèvements qui se sont produits dans la région. Sans oublier, bien sûr, l’attentat à l’explosif qui a coûté la vie à trois personnes dont le vice-président de l’APC de Baghlia et causé des blessures à pas moins de quatorze personnes. D’après les témoignages, le maire de Baghlia, élu sur une liste FLN, suivait personnellement les dossiers de sa commune. Et parmi ces dossiers, figure en particulier la question sensible des sablières sur lesquels certains barons ont jeté leur dévolu. Le maire de Baghlia avait même décliné la proposition des services de wilaya à l’effet de résider au chef-lieu de wilaya, à Boumerdès, à l’instar de nombre d’élus issus de localités isolées. Malgré les menaces de mort réitérées, sa détermination à demeurer auprès des siens lui aura été fatale
    • Elchourouk.
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

    Commentaire


    • #3
      allah yarham echouhada
      « Puis-je rendre ma vie
      Semblable à une flûte de roseau
      Simple et droite
      Et toute remplie de musique »

      Commentaire


      • #4
        ces terroristes sont les khawaridj contemporains

        فعن علي بن أبي طالب رضي الله عنه قال: سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول

        سيخرج في آخر الزمان قوم أحداث الأسنان، سفهاء الأحلام، يقولون من خير قول البرية، يقرأون القرآن لا يجاوز حناجرهم، يمرقون من الدين كما يمرق السهم من الرمية، فإذا لقيتموهم فاقتلوهم فإن في قتلهم أجراً لمن قتلهم عند الله يوم القيامة )) رواه البخاري ومسلم.
        عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

        Commentaire


        • #5
          Les dessous d’un crime

          Les proches du maire laissent entendre que «l’assassinat a une relation directe avec l’affaire de kidnapping du début du mois de mars dernier».
          Le maire de Baghlia, père de 4 enfants en bas âge dont l’aîné a à peine 4 ans et le benjamin, un bébé de 8 mois, aurait été victime d’un règlement de compte qui ne dit pas son nom.
          Les contours de «ce crime crapuleux et prémédité, n’a pas livré tous ses secrets», selon des témoignages recueillis auprès des habitants de la localité.
          Que s’est-il passé exactement?
          Les proches du maire laissent entendre que «l’assassinat a une relation directe avec l’affaire de kidnapping du début du mois de mars dernier. L’otage aurait été libéré suite au paiement de la rançon de "2 milliards de centimes", indique-t-on.
          Cette rançon «aurait été versée et l’otage libéré non pas après 23 jours de séquestration, soit après la marche organisée à Baghlia, mais bien avant
          ». Quoi qu’il en soit, on suppute que «la victime qui a eu vent de tous les dessous de cette affaire a voulu couper l’herbe sous les pieds de ceux qui s’apprêtaient à organiser une manifestation pour se faire blanchir». Pour preuve, tout au long de la marche, les manifestants se sont focalisés beaucoup plus sur «l’impunité dont bénéficient les terroristes et leurs pratiques visant la région depuis les années de braise» que sur la libération de l’otage. Cela à l’évidence, juge-t-on, «n’était pas du goût des détracteurs du maire qui était à son deuxième mandat à la tête de cette APC meurtrie par le terrorisme». Sachant que dans ce cas de figure, la peine encourue peut aller jusqu’à 5 ans, voire dix ans de prison ferme. Par ailleurs, «si le maire de Baghlia aurait fui sa localité pour élire domicile au chef-lieu de la wilaya ou ailleurs, à l’instar de la majorité des élus des communes de la wilaya de Boumerdès touchée de plein fouet par le terrorisme, son assassinat n’aurait peut-être pas eu lieu», spéculent les habitants de cette localité. En effet, le premier responsable de Baghlia habitait encore, jusqu’à son assassinat, au village isolé d’ El Karia au nord du chef-lieu de la daïra. Pour rappel, un attentat à la bombe a été commis le 11 mai dernier dans cette localité sise à l’extrême est de la ville de Boumerdès, à une centaine de kilomètres à l’est d’Alger. Le bilan fait état de la mort d’un citoyen et de 21 autres blessés. Parmi les blessés, on déplorait le vice-président de l’APC de Baghlia ainsi qu’ un commissaire de Sûreté de daïra, un officier de police et trois militaires. La victime, père de 4 enfants et âgé de 45 ans, est un entrepreneur. Les blessés, des civils en majorité, sont issus du même quartier. Les maires de Ammal et de Si Mustapha ont subi le même sort en 2005. Ils ont été tous deux exécutés par l’ex-Gspc. Un adolescent et nouvelle recrue, âgé de 16 ans, avait fait son baptême du feu en assassinant le président de l’APC de Ammal. Un autre élu, le maire de Bordj Menaïel, ciblé par les terroristes, l’a échappé belle.
          L’enterrement de la victime a drainé une foule nombreuse mais sans aucun membre de sa famille politique, l’ex-parti unique, le FLN.
          Mohamed BOUFATAH
          عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

          Commentaire


          • #6
            Que DIEU ait son ame.

            Commentaire

            Chargement...
            X