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Vladimir Poutine est arrivé cet après-midi en Algérie ayant écourter son séjour de 24 heures sans indiquer de motif et il espère bien consolider les liens économques entre les deux pays et relancer les ventes d'armements russes à l'Algérie.
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Le président russe Vladimir Poutine a entamé vendredi une visite d'Etat de quelques heures en Algérie, la première d'un chef d'Etat russe dans ce pays, destinée notamment à renforcer les liens économiques et surtout les ventes d'armements russes à cet ancien client de l'URSS.
La visite de M. Poutine, initialement prévue à partir de jeudi, a été reportée et écourtée de 24 heures, sans aucune explication officielle.
M. Poutine a été accueilli en début d'après-midi à Alger par son homologue Abdelaziz Bouteflika avec lequel il doit tenter de régler le sujet épineux de la dette algérienne et discuter de la coopération dans les secteurs militaire et énergétique, selon un conseiller du président russe, Sergueï Prikhodko.
Le président russe est accompagné de son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et d'une délégation de chefs d'entreprise.
Un mémorandum d'entente entre le géant gazier russe Gazprom et la société pétrolière publique algérienne Sonatrach, ainsi qu'entre le pétrolier russe Loukoïl et la Sonatrach, doit notamment être signé selon des sources officielles russes.
Rappelant que l'Algérie et la Russie "sont deux grands pays producteurs et exportateurs de gaz", M. Lavrov a relevé, après un entretien avec son homologue Mohammed Bedjaoui, qu'ils avaient ainsi "un intérêt mutuel à agir ensemble et à coordonner leurs efforts sur le marché mondial".
La coopération militaire entre la Russie et l'Algérie, dont l'armement est à 85% soviétique ou russe, doit aussi donner lieu à la signature de contrats.
Alger doit conclure l'achat de 16 avions d'entraînement et de combat Yak-130, d'un montant non précisé, et de 36 avions de chasse MiG-29, assorti d'une option d'achat sur 20 autres appareils, un contrat d'une valeur de 1,5 milliard de dollars, selon des responsables russes cités par les agences.
Moscou comptait cependant sur la conclusion de 4 milliards de dollars de ventes en échange d'un effacement de la dette, mais des "complications" ont reporté la signature de plusieurs contrats, a affirmé le quotidien russe Vedomosti, pour qui ce report explique la visite éclair de M. Poutine.
La dette algérienne, contractée dans les années 1960 et 1970 et estimée à 4,7 milliards de dollars, pourrait par ailleurs être convertie en investissement russe, selon la presse algérienne.
"Un des buts principaux de cette visite est de faire des progrès dans la résolution du problème de la dette", a souligné M. Prikhodko, cité par l'agence Ria Novosti.
"Les discussions doivent également porter sur les moyens d'approfondir le dialogue politique et la coopération avec l'Algérie, un pays dont l'autorité et l'influence dans le monde arabo-islamique, en Afrique et dans la région méditerranéenne ne cessent de croître", a-t-il ajouté.
La situation au Proche-Orient, où Moscou cherche à jouer un rôle actif, doit également être abordée selon M. Prikhodko, qui a rappelé que Moscou avait reçu au début du mois une délégation du mouvement radical palestinien Hamas.
L'Algérie a été le premier pays arabe avec lequel la Russie a signé un "partenariat stratégique" en 2001, lors de la visite à Moscou du président Bouteflika.
Selon le journal algérien El Watan, "le projet avéré de Moscou d'avoir un solide pied-à-terre en Algérie risque toutefois d'être contrarié par les nouvelles ambitions de Washington qui, depuis peu, escompte étendre son influence au Maghreb central" pour mieux lutter contre le terrorisme.
Le secrétaire d'Etat américain à la Défense Donald Rumsfeld s'était rendu le mois dernier à Alger.
Le total des échanges commerciaux russo-algériens a dépassé 364 millions de dollars en 2005, selon Alger.
Par AFP
Bouteflika accueille Poutine à l'aéroport d'Alger.
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Le président russe Vladimir Poutine a entamé vendredi une visite d'Etat de quelques heures en Algérie, la première d'un chef d'Etat russe dans ce pays, destinée notamment à renforcer les liens économiques et surtout les ventes d'armements russes à cet ancien client de l'URSS.
La visite de M. Poutine, initialement prévue à partir de jeudi, a été reportée et écourtée de 24 heures, sans aucune explication officielle.
M. Poutine a été accueilli en début d'après-midi à Alger par son homologue Abdelaziz Bouteflika avec lequel il doit tenter de régler le sujet épineux de la dette algérienne et discuter de la coopération dans les secteurs militaire et énergétique, selon un conseiller du président russe, Sergueï Prikhodko.
Le président russe est accompagné de son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et d'une délégation de chefs d'entreprise.
Un mémorandum d'entente entre le géant gazier russe Gazprom et la société pétrolière publique algérienne Sonatrach, ainsi qu'entre le pétrolier russe Loukoïl et la Sonatrach, doit notamment être signé selon des sources officielles russes.
Rappelant que l'Algérie et la Russie "sont deux grands pays producteurs et exportateurs de gaz", M. Lavrov a relevé, après un entretien avec son homologue Mohammed Bedjaoui, qu'ils avaient ainsi "un intérêt mutuel à agir ensemble et à coordonner leurs efforts sur le marché mondial".
La coopération militaire entre la Russie et l'Algérie, dont l'armement est à 85% soviétique ou russe, doit aussi donner lieu à la signature de contrats.
Alger doit conclure l'achat de 16 avions d'entraînement et de combat Yak-130, d'un montant non précisé, et de 36 avions de chasse MiG-29, assorti d'une option d'achat sur 20 autres appareils, un contrat d'une valeur de 1,5 milliard de dollars, selon des responsables russes cités par les agences.
Moscou comptait cependant sur la conclusion de 4 milliards de dollars de ventes en échange d'un effacement de la dette, mais des "complications" ont reporté la signature de plusieurs contrats, a affirmé le quotidien russe Vedomosti, pour qui ce report explique la visite éclair de M. Poutine.
La dette algérienne, contractée dans les années 1960 et 1970 et estimée à 4,7 milliards de dollars, pourrait par ailleurs être convertie en investissement russe, selon la presse algérienne.
"Un des buts principaux de cette visite est de faire des progrès dans la résolution du problème de la dette", a souligné M. Prikhodko, cité par l'agence Ria Novosti.
"Les discussions doivent également porter sur les moyens d'approfondir le dialogue politique et la coopération avec l'Algérie, un pays dont l'autorité et l'influence dans le monde arabo-islamique, en Afrique et dans la région méditerranéenne ne cessent de croître", a-t-il ajouté.
La situation au Proche-Orient, où Moscou cherche à jouer un rôle actif, doit également être abordée selon M. Prikhodko, qui a rappelé que Moscou avait reçu au début du mois une délégation du mouvement radical palestinien Hamas.
L'Algérie a été le premier pays arabe avec lequel la Russie a signé un "partenariat stratégique" en 2001, lors de la visite à Moscou du président Bouteflika.
Selon le journal algérien El Watan, "le projet avéré de Moscou d'avoir un solide pied-à-terre en Algérie risque toutefois d'être contrarié par les nouvelles ambitions de Washington qui, depuis peu, escompte étendre son influence au Maghreb central" pour mieux lutter contre le terrorisme.
Le secrétaire d'Etat américain à la Défense Donald Rumsfeld s'était rendu le mois dernier à Alger.
Le total des échanges commerciaux russo-algériens a dépassé 364 millions de dollars en 2005, selon Alger.
Par AFP
Bouteflika accueille Poutine à l'aéroport d'Alger.