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Aux Pays-Bas, Geert Wilders irrite en se prononçant contre la mosquée de Ground Zero

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  • Aux Pays-Bas, Geert Wilders irrite en se prononçant contre la mosquée de Ground Zero

    Le député populiste Geert Wilders a déclenché une polémique aux Pays-Bas en annonçant, vendredi 7 août, qu'il se rendrait à New York le 11 septembre pour protester contre le projet de construire une mosquée sur le site de Ground Zero, où se trouvait le World Trade Center, détruit par des attentats d'Al-Qaida en 2001. Pour M. Wilders, c'est à cet endroit que "l'islam a commis le plus grand crime de ces dernières années".

    Le chef du parti populiste islamophobe entend répondre à l'appel du mouvement Stop Islamization of America, qui l'a convié à une manifestation.
    Cette prise de position a déclenché la colère du ministre des affaires étrangères du gouvernement démissionnaire, Maxime Verhagen. Il redoute que le discours de M. Wilders soit assimilé à une prise de position des Pays-Bas dans leur ensemble et entend, le cas échéant, "protester en termes forts" contre les excès éventuels du chef du parti populiste.

    "JE DIS CE QUE JE VEUX"
    M. Verhagen est, par ailleurs, le nouveau dirigeant du groupe parlementaire de l'Appel chrétien démocrate (CDA) et c'est à ce titre qu'il a commencé des négociations avec le parti libéral VVD et le Parti pour la liberté (PVV) de M. Wilders, en vue de la formation d'une coalition minoritaire qui bénéficierait du soutien extérieur du parti populiste.
    Avant le démarrage des négociations, lundi matin, M. Verhagen a indiqué que M. Wilders "prenait ses responsabilités" en se rendant à New York et qu'il l'invitait à "bien mesurer quelles peuvent être les conséquences de certains mots et certains actes". "L'accord, c'est que je dis ce que je veux", a répliqué M. Wilders lundi midi. Le leader du PVV se référait à un "pacte" conclu entre les trois partis qui négocient ensemble. Cet accord énumère tous leurs points de désaccord, notamment sur l'islam. "Il y a un accord formel et j'ai toute confiance en cela", a conclu M. Wilders. M. Rutte, le chef du parti libéral, s'est, lui, refusé à toute déclaration.

    M. Wilders s'était, avant cela, attiré les foudres du sénateur CDA Hans Hillen. Ce dernier a déclaré à son propos : "S'il veut jouer avec les grands, il doit se soumettre aux règles des grands et penser à l'intérêt national." M. Hillen invitait aussi le dirigeant populiste à tenir compte de l'intérêt des entreprises néerlandaises.
    La difficile phase de négociations commencée lundi entre les trois partis devrait durer au moins trois semaines.
    Jean-Pierre Stroobants

    le monde.fr



    bonjour tous le monde.
    c'est mon premier sujet sur ce forum
    j'aimerais savoir c quoi le probleme de Geert Wilders avec les musulmans ????
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