L'Algérie a signé avec la Russie un contrat d'équipement militaire portant sur l'acquisition pour 7,5 milliards de dollars de chasseurs et de systèmes de défense aérienne et la Russie a accepté d'effacer 4,74 milliards de dettes que lui devait l'Algérie.
L'agence Russe Itar Tass parle de "40 chasseurs MiG-29 et 20 Sukhoï-30, sur 16 avions d'entraînement Yak-130 ainsi que sur une quarantaine de blindés."
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Dans le cadre de cet accord, dont les délais n'ont pas été précisés, la Russie a accepté pour sa part d'effacer les 4,74 milliards de dettes contractées par l'Algérie auprès de Moscou dans les années 1960 et 1970, sous l'ère soviétique.
Cet accord a été conclu alors que Vladimir Poutine effectuait à Alger sa première visite depuis son accession à la présidence russe.
D'après la chaîne de télévision russe NTV, son entretien avec le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui devait durer une heure, s'est poursuivi pendant plus de cinq heures.
Cette visite, destinée à relancer la coopération militaire et économique entre les deux pays, illustre aussi le réengagement amorcé par Moscou sur la scène arabo-musulmane, que ce soit dans la crise du nucléaire iranien ou dans les relations avec l'Autorité palestinienne depuis le triomphe électoral des intégristes du Hamas.
"La montant global des contrats que nous avons signés est de 7,5 milliards de dollars", a déclaré le directeur de la compagnie publique russe d'exportation d'armes Rosoboronexport.
"Sont inclus pratiquement tous les types d'armes que nous vendons, des systèmes anti-missiles, des avions, de la technologie navale et terrestre", a ajouté Sergueï Tchemezov à la télévision russe.
D'après l'agence russe Itar-Tass, le contrat porte sur l'acquisition de 40 chasseurs MiG-29 et 20 Sukhoï-30, sur 16 avions d'entraînement Yak-130 ainsi que sur une quarantaine de blindés.
La Russie est l'un des principaux pays exportateurs d'armes au monde avec des ventes de l'ordre de 5 milliards de dollars. Mais ses exportations sont essentiellement centrées sur la Chine, l'Inde et l'Asie du Sud-Est et Moscou cherche de nouveaux marchés.
COOPÉRATION DANS LE SECTEUR DE L'ÉNERGIE
Les deux pays, grands producteurs de gaz naturel, pourraient aussi signer un accord énergétique impliquant la Sonatrach algérienne et les compagnies russes Gazprom et Lukoil. Selon Alexei Miller, dirigeant de Gazprom qui accompagne Poutine, la coopération porterait sur la liquéfaction du gaz, qui permet son transport par voie maritime.
Avant l'arrivée de Poutine, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s'est entretenu à Alger avec son homologue algérien, Mohamed Bedjaoui.
"Nous avons discuté des moyens de renforcer notre coopération économique et commerciale. Sur le plan international, nous avons parlé de l'Iran, de l'Irak, de la Palestine et du Sahara occidental", a-t-il dit.
Avec la flambée des cours du pétrole et la fin de la guerre civile contre les maquis islamistes, l'Algérie, neuvième pays producteur de pétrole de l'Opep, attire les convoitises - Alger prépare un plan de soutien de la croissance et de modernisation de ses infrastructures de 80 milliards de dollars d'ici 2009.
Alger et Moscou entretiennent de bonnes relations depuis la Guerre froide. La signature, en avril 2001, par Vladimir Poutine et Abdelaziz Bouteflika d'une "Déclaration de partenariat stratégique" a approfondi cette entente.
Mais la Russie n'est pas la seule puissance à souhaiter une évolution de ses relations avec l'Algérie, neuvième pays producteur de pétrole de l'Opep. Début février, le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, s'est lui aussi rendu à Alger pour y plaider en faveur d'un renforcement de la coopération militaire et de la lutte antiterroriste.
Par Reuters
L'agence Russe Itar Tass parle de "40 chasseurs MiG-29 et 20 Sukhoï-30, sur 16 avions d'entraînement Yak-130 ainsi que sur une quarantaine de blindés."
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Dans le cadre de cet accord, dont les délais n'ont pas été précisés, la Russie a accepté pour sa part d'effacer les 4,74 milliards de dettes contractées par l'Algérie auprès de Moscou dans les années 1960 et 1970, sous l'ère soviétique.
Cet accord a été conclu alors que Vladimir Poutine effectuait à Alger sa première visite depuis son accession à la présidence russe.
D'après la chaîne de télévision russe NTV, son entretien avec le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui devait durer une heure, s'est poursuivi pendant plus de cinq heures.
Cette visite, destinée à relancer la coopération militaire et économique entre les deux pays, illustre aussi le réengagement amorcé par Moscou sur la scène arabo-musulmane, que ce soit dans la crise du nucléaire iranien ou dans les relations avec l'Autorité palestinienne depuis le triomphe électoral des intégristes du Hamas.
"La montant global des contrats que nous avons signés est de 7,5 milliards de dollars", a déclaré le directeur de la compagnie publique russe d'exportation d'armes Rosoboronexport.
"Sont inclus pratiquement tous les types d'armes que nous vendons, des systèmes anti-missiles, des avions, de la technologie navale et terrestre", a ajouté Sergueï Tchemezov à la télévision russe.
D'après l'agence russe Itar-Tass, le contrat porte sur l'acquisition de 40 chasseurs MiG-29 et 20 Sukhoï-30, sur 16 avions d'entraînement Yak-130 ainsi que sur une quarantaine de blindés.
La Russie est l'un des principaux pays exportateurs d'armes au monde avec des ventes de l'ordre de 5 milliards de dollars. Mais ses exportations sont essentiellement centrées sur la Chine, l'Inde et l'Asie du Sud-Est et Moscou cherche de nouveaux marchés.
COOPÉRATION DANS LE SECTEUR DE L'ÉNERGIE
Les deux pays, grands producteurs de gaz naturel, pourraient aussi signer un accord énergétique impliquant la Sonatrach algérienne et les compagnies russes Gazprom et Lukoil. Selon Alexei Miller, dirigeant de Gazprom qui accompagne Poutine, la coopération porterait sur la liquéfaction du gaz, qui permet son transport par voie maritime.
Avant l'arrivée de Poutine, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s'est entretenu à Alger avec son homologue algérien, Mohamed Bedjaoui.
"Nous avons discuté des moyens de renforcer notre coopération économique et commerciale. Sur le plan international, nous avons parlé de l'Iran, de l'Irak, de la Palestine et du Sahara occidental", a-t-il dit.
Avec la flambée des cours du pétrole et la fin de la guerre civile contre les maquis islamistes, l'Algérie, neuvième pays producteur de pétrole de l'Opep, attire les convoitises - Alger prépare un plan de soutien de la croissance et de modernisation de ses infrastructures de 80 milliards de dollars d'ici 2009.
Alger et Moscou entretiennent de bonnes relations depuis la Guerre froide. La signature, en avril 2001, par Vladimir Poutine et Abdelaziz Bouteflika d'une "Déclaration de partenariat stratégique" a approfondi cette entente.
Mais la Russie n'est pas la seule puissance à souhaiter une évolution de ses relations avec l'Algérie, neuvième pays producteur de pétrole de l'Opep. Début février, le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, s'est lui aussi rendu à Alger pour y plaider en faveur d'un renforcement de la coopération militaire et de la lutte antiterroriste.
Par Reuters
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