Le collectif « SOS Libertés » a appelé, mardi 8 août dans un communiqué, les autorités à respecter les lois de la république pendant le mois de ramadhan, en mettant un terme au détournement des institutions au service d’une idéologie intolérante et liberticide ». Selon ce collectif, les Algériens qui n’observent pas le jeûne sont souvent la cible des services de sécurité durant le ramadhan.
«Si, comme chaque année, l’Etat a pris des mesures pour faciliter l’observance de ce rite par les pratiquants, les non pratiquants risquent, une nouvelle fois, d’être la cible des forces de sécurité, transformées pour la circonstance en bras armé de l’inquisition. Ces dernières années, des « dé jeûneurs », pourtant discrets, ont été arrêtés et condamnés à de lourdes peines de prison », rappelle ce collectif dans son communiqué. « Le gouvernement doit rappeler fermement aux agents de l’ordre et aux magistrats que leur rôle n’est pas de pourchasser les citoyens pour « délit religieux », mais de protéger l’exercice des libertés fondamentales, garanties par la Constitution et les Pactes internationaux ratifiés par l’Algérie », ajoute le texte.
Tout en appelant les citoyens, croyants ou non, pratiquants ou non, au respect de la diversité des convictions et des pratiques religieuses, « SOS libertés », soutient que dans « l’espace public, tous les citoyens doivent jouir des mêmes droits et du même respect ». « En conséquence, des lieux de consommation (cafés et restaurants) doivent être autorisés à ouvrir pour répondre aux besoins de ceux qui, pratiquant une religion autre que l’Islam ou n’en pratiquant aucune, ont choisi de ne pas jeûner », recommande en conclusion ce collectif.
10/08/2010 | 18:09
«Si, comme chaque année, l’Etat a pris des mesures pour faciliter l’observance de ce rite par les pratiquants, les non pratiquants risquent, une nouvelle fois, d’être la cible des forces de sécurité, transformées pour la circonstance en bras armé de l’inquisition. Ces dernières années, des « dé jeûneurs », pourtant discrets, ont été arrêtés et condamnés à de lourdes peines de prison », rappelle ce collectif dans son communiqué. « Le gouvernement doit rappeler fermement aux agents de l’ordre et aux magistrats que leur rôle n’est pas de pourchasser les citoyens pour « délit religieux », mais de protéger l’exercice des libertés fondamentales, garanties par la Constitution et les Pactes internationaux ratifiés par l’Algérie », ajoute le texte.
Tout en appelant les citoyens, croyants ou non, pratiquants ou non, au respect de la diversité des convictions et des pratiques religieuses, « SOS libertés », soutient que dans « l’espace public, tous les citoyens doivent jouir des mêmes droits et du même respect ». « En conséquence, des lieux de consommation (cafés et restaurants) doivent être autorisés à ouvrir pour répondre aux besoins de ceux qui, pratiquant une religion autre que l’Islam ou n’en pratiquant aucune, ont choisi de ne pas jeûner », recommande en conclusion ce collectif.
10/08/2010 | 18:09
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