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Berlusconi rattrapé par une affaire de corruption

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  • Berlusconi rattrapé par une affaire de corruption

    Le Parquet de Milan a requis vendredi le renvoi devant un tribunal du chef du gouvernement italien et de l'avocat britannique David Mills, pour « corruption en actes judiciaires ». Un nouveau coup dur pour le « Cavaliere », à un mois des prochaines élections législatives.

    Suite de l’affaire qui défraie la chronique en Italie comme en Angleterre. Le parquet italien estime avoir suffisamment d'éléments pour démontrer qu'un virement de 600.000 dollars, effectué par la holding de la famille Berlusconi en 1997, sur un compte bancaire ouvert au nom de David Mills, a servi à soudoyer l'avocat pour qu'il livre de faux témoignages dans deux procès intentés à la fin des années 90 à Silvio Berlusconi.

    Cette requête de renvoi en justice équivaut à une procédure d'inculpation en Italie. La demande du parquet milanais devra être validée par le juge des audiences préliminaires, chargé de déterminer s'il y a bien matière à procès, une étape qui peut prendre plusieurs mois, voire davantage.

    Ils nient les faits

    Cette inculpation est née d'une précédente procédure judiciaire, toujours en cours, contre Silvio Berlusconi, dans laquelle ce dernier est soupçonné de fraude fiscale dans le rachat de droits cinématographiques pour son groupe audiovisuel Mediaset. Dans cette affaire, le parquet soupçonne que les prix des droits ont été artificiellement gonflés, via des sociétés de rachat intermédiaires, pour constituer des caisses noires à l'étranger afin d'échapper au fisc.

    Silvio Berlusconi et David Mills nient les faits qui leur sont reprochés. La défense du « Cavaliere » affirme que cet argent ne provenait pas du chef du gouvernement italien, une version également soutenue par David Mills.

    Embarras des gouvernements britanniques et italiens


    L’affaire n’est pas pour arranger le leader de la droite italienne, dont la campagne électorale pour les élections du mois prochain est à la peine face à la coalition de centre-gauche de Romano Prodi. Ses proches et des parlementaires de droite ont unanimement dénoncé une offensive calculée des magistrats, accusés depuis des années par le chef du gouvernement de vouloir nuire à sa carrière politique.

    Le scandale a également défrayé la chronique au Royaume-Uni. David Mills est l’époux de la ministre britannique de la Culture Tessa Jowell, qui a depuis annoncé leur séparation après 27 ans de mariage. L’affaire a ainsi mis dans l’embarras le gouvernement de Tony Blair, qui a réaffirmé son soutien à la ministre. Cette dernière a affirmé ne rien savoir du don financier reçu par son mari.

    Le figaro
    Passi passi werrana dipassi!
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