D'après les dernières nouvelles, ADP s'est retiré !
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La compagnie arabe DP World renonce à la gestion de 6 ports américains
WASHINGTON (AFP) - Une compagnie arabe a annoncé jeudi renoncer à assurer le contrôle des opérations dans six grands ports américains, une décision qui devrait mettre fin à une fronde sans précédent de la majorité républicaine contre le président George W. Bush, espère la Maison Blanche.
Dubaï Ports World a décidé de laisser une "entité américaine" opérer les terminaux portuaires dans de grands ports comme New York, selon un communiqué de son directeur général Edward Bilkey, lu au Sénat américain par le parlementaire républicain John Warner.
La décision de l'administration Bush d'autoriser la compagnie émiratie à reprendre à sa concurrente britannique P&0 la maîtrise des opérations portuaires avait provoqué une rébellion dans les rangs républicains. La Maison Blanche espère à présent être tirée d'une affaire de plus en plus dangereuse, même si celle-ci pose avec acuité la question des relations futures entre le Parlement et le président.
"Je crois", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Scott McClellan interrogé sur la possibilité que la décision de DP World mette fin à la polémique. "Cela procure un moyen d'avancer et nous permet de continuer à travailler à d'importantes priorités". Il a assuré que, malgré les ennuis causés à M. Bush, la Maison Blanche n'était pour rien dans le rebondissement survenu jeudi: "C'était leur décision".
Les parlementaires des deux camps ne faisaient pas confiance à une compagnie contrôlée par le gouvernement d'un émirat dont étaient originaires deux des auteurs des attentats du 11-Septembre et qui leur a servi de base arrière. Le raidissement croissant du Congrès a pris l'administration Bush par surprise en février et a tourné au bras de fer inédit avec l'annonce par M. Bush d'utiliser son droit de veto si le Congrès légiférait pour bloquer la transaction.
Malgré le risque de crise grave, les Républicains ont choisi la confrontation au Congrès. Leurs dirigeants dans les deux chambres auraient signifié en privé à M. Bush que la transaction était morte. Les parlementaires ne sont pas seulement inquiets de la sécurité des Etats-Unis. Ils le sont aussi de l'issue des élections législatives de novembre. Les démocrates se sont emparés de l'affaire pour l'exploiter contre l'un des points traditionnellement forts de leurs adversaires.
Or, de récents sondages ont montré que l'opinion était très majoritairement hostile à DP World. Ils ont aussi montré que la controverse avait contribué à réduire la confiance dans l'aptitude de M. Bush à assurer la sécurité du pays, y compris chez les électeurs républicains. "Il semble que nous puissions respirer le parfum de la victoire", a déclaré le sénateur démocrate de New York Charles Schumer. Il a cependant incité à la prudence en invoquant le peu de détails fournis par DP World.
La querelle était compliquée par les intérêts stratégiques en jeu. M. Bush n'a cessé de souligner que les Emirats Arabes Unis étaient les alliés des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme. Dans son communiqué, DP World précise que c'est l'émir de Dubaï, cheikh Mohammad ben Rached Al-Maktoum, qui est intervenu auprès de la compagnie pour faire valoir qu'un renoncement était "dans l'intérêt des Emirats arabes unis et des Etats-Unis".
Un responsable émirati a parlé de "décision politique" destinée à "aider nos amis". "Nos liens étroits avec les Etats-Unis sont importants", a-t-il dit sous couvert de l'anonymat. "Leur décision reflète l'importance de notre relation et leur volonté de renforcer cette relation", a dit M. McClellan.
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La compagnie arabe DP World renonce à la gestion de 6 ports américains
WASHINGTON (AFP) - Une compagnie arabe a annoncé jeudi renoncer à assurer le contrôle des opérations dans six grands ports américains, une décision qui devrait mettre fin à une fronde sans précédent de la majorité républicaine contre le président George W. Bush, espère la Maison Blanche.
Dubaï Ports World a décidé de laisser une "entité américaine" opérer les terminaux portuaires dans de grands ports comme New York, selon un communiqué de son directeur général Edward Bilkey, lu au Sénat américain par le parlementaire républicain John Warner.
La décision de l'administration Bush d'autoriser la compagnie émiratie à reprendre à sa concurrente britannique P&0 la maîtrise des opérations portuaires avait provoqué une rébellion dans les rangs républicains. La Maison Blanche espère à présent être tirée d'une affaire de plus en plus dangereuse, même si celle-ci pose avec acuité la question des relations futures entre le Parlement et le président.
"Je crois", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Scott McClellan interrogé sur la possibilité que la décision de DP World mette fin à la polémique. "Cela procure un moyen d'avancer et nous permet de continuer à travailler à d'importantes priorités". Il a assuré que, malgré les ennuis causés à M. Bush, la Maison Blanche n'était pour rien dans le rebondissement survenu jeudi: "C'était leur décision".
Les parlementaires des deux camps ne faisaient pas confiance à une compagnie contrôlée par le gouvernement d'un émirat dont étaient originaires deux des auteurs des attentats du 11-Septembre et qui leur a servi de base arrière. Le raidissement croissant du Congrès a pris l'administration Bush par surprise en février et a tourné au bras de fer inédit avec l'annonce par M. Bush d'utiliser son droit de veto si le Congrès légiférait pour bloquer la transaction.
Malgré le risque de crise grave, les Républicains ont choisi la confrontation au Congrès. Leurs dirigeants dans les deux chambres auraient signifié en privé à M. Bush que la transaction était morte. Les parlementaires ne sont pas seulement inquiets de la sécurité des Etats-Unis. Ils le sont aussi de l'issue des élections législatives de novembre. Les démocrates se sont emparés de l'affaire pour l'exploiter contre l'un des points traditionnellement forts de leurs adversaires.
Or, de récents sondages ont montré que l'opinion était très majoritairement hostile à DP World. Ils ont aussi montré que la controverse avait contribué à réduire la confiance dans l'aptitude de M. Bush à assurer la sécurité du pays, y compris chez les électeurs républicains. "Il semble que nous puissions respirer le parfum de la victoire", a déclaré le sénateur démocrate de New York Charles Schumer. Il a cependant incité à la prudence en invoquant le peu de détails fournis par DP World.
La querelle était compliquée par les intérêts stratégiques en jeu. M. Bush n'a cessé de souligner que les Emirats Arabes Unis étaient les alliés des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme. Dans son communiqué, DP World précise que c'est l'émir de Dubaï, cheikh Mohammad ben Rached Al-Maktoum, qui est intervenu auprès de la compagnie pour faire valoir qu'un renoncement était "dans l'intérêt des Emirats arabes unis et des Etats-Unis".
Un responsable émirati a parlé de "décision politique" destinée à "aider nos amis". "Nos liens étroits avec les Etats-Unis sont importants", a-t-il dit sous couvert de l'anonymat. "Leur décision reflète l'importance de notre relation et leur volonté de renforcer cette relation", a dit M. McClellan.
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