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Les contraintes à l’investissement en Algérie

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  • Les contraintes à l’investissement en Algérie

    Dans son bulletin mensuel, le Forum des chefs d’entreprise évoque les principales contraintes à l'investissement que rencontrent les chefs d’entreprise en Algérie.

    “L’optimisme affiché par les industriels algériens durant le deuxième et le troisième trimestres 2005 — l’indice de confiance s’est amélioré de sept points en passant de -9 en avril 2005 à -2 en septembre de la même année — a laissé place à une situation d’attente qui s’est traduite par une valeur de l’indice fluctuant entre -2 et -1 de septembre 2005 à janvier 2006”, souligne le baromètre du forum des chefs d’entreprise (FCE).

    Le bulletin mensuel relève, notamment, les contraintes d’ordre financier (difficultés d’accès au crédit, de recouvrement des créances, charges de remboursement de l’emprunt). (66% des réponses). Le Forum des chefs d’entreprise fait référence aussi aux difficultés d’approvisionnement en matière première et/ou en emballage (14%), des ruptures dans la distribution de l’énergie et/ou de l’eau (11%) et enfin de diverses autres contraintes (les prix du foncier, la concurrence déloyale, les problèmes de transport, la hausse des prix de l’énergie et de l’eau…) qui représentent ensemble 9% des réponses.

    Le baromètre du Forum des chefs d’entreprise met en exergue, durant ce mois de mars, la qualité des services bancaires et le niveau de taux de change que d’aucuns jugent pénalisant. L’intention d’augmenter leurs capacités de production par l’investissement, exprimée par près de la moitié des chefs d’entreprise (48% des réponses), aura pour conséquence directe pour la majorité d’entre eux (55%) une augmentation des besoins en crédits (à court et à long termes).

    Ils soulèvent cependant les difficultés liées à la qualité des services bancaires actuels qui ne sont jugés favorablement que par une minorité (14% des réponses) et la problématique du taux de change qui est considéré pénalisant pour 2 chefs d’entreprise sur 3 (64%) et sans effets pour le reste (36%).

    (c) Liberté

  • #2
    oui il n'y a pas que ca a coté de l'archaisme du systeme financier,

    il faut ajouter les lourdeurs administratives (reelle ou inventé pour beneficie de la Tchipa)

    les problemes liéea aux coté reglementaire ( bien foncier, non application des lois, textes parfois contradictoires ou floues)

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    • #3
      En effet, la bureaucratie est un problème majeur pour les investisseurs. Elle représente une réelle tare.
      Pour la question du taux de change: le poblème est plus lié à l'inexistence d'un marché à terme de devises (où les investisseurs peuvent se protéger contre le risque de change). Sachant que tout marché de change fonctionne avec deux compartiments. En algérie, depuis sa création en 1995, seul le compartiment au comptant est fonctionnel, ce qui coute beaucoup de pertes aux investisseurs algériens.

      Pour quelques détails sur le marché de change:
      http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=13416

      Au fait, les problèmes sont divers et sont loin d'être limités à ces deux aspects.
      Passi passi werrana dipassi!

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      • #4
        En effet, une relance de l'investissement en Algérie ne peut se faire sans un système financier digne de ce nom.

        A défaut d'innover, le gouvernement devrait s'inspirer des expériences françaises et britanniques dans le domaine des services bancaires.

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        • #5
          Je dirai même plus, elle devrait s'inspirer du système italien pour les privatisations et la création d'un tissu de PME-PMI ultra-performantes.
          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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          • #6
            Noureddine Benzina, la quarantaine, s’est installé à Guangzhou depuis des années. Il a acheté un appartement et évolue presque comme un poisson dans l’eau. « Existe-t-il une minorité qui peut faire bouger les choses en Algérie ? A qui s’adresser ? A la presse ? Au patronat ? A qui ? », s’interroge-t-il, exprimant une certaine déception. « Les Chinois me disent qu’ils veulent bien investir en Algérie mais ne savent pas à quel interlocuteur s’adresser. Cela me fait mal de voir mon pays rater des occasions », dit-il.
            Bonjour, on a l'impression qu'il n'y a pas d'ambassade d'Algerie en Chine et que le travail de relation publique est fait par des personnes privés, Bedjaoui avait bien dit que le role des ambassades et economique et que le temps des receptions et des petits gateaux est bien fini.

            La firme accompagne « l’audit de sécurité » imposé par Visa et Mastercard. Mastercard, selon Noureddine Benzina, est intéressé par l’investissement en Algérie. Mais des blocages de nature inconnue semblent freiner ce déploiement. Résultat : Mastercard s’est installée au Maroc.
            http://www.elwatan.com/2006-03-11/2006-03-11-37895
            L'Algerie rate beaucoup d'occasions.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              "Bonjour, on a l'impression qu'il n'y a pas d'ambassade d'Algerie en Chine et que le travail de relation publique est fait par des personnes privés, Bedjaoui avait bien dit que le role des ambassades et economique et que le temps des receptions et des petits gateaux est bien fini."

              Je crois que tu touches un point sensible.

              Les investisseurs potentiels, petits ou grands, n'ont pas acces á des banques de données sur les divers marchés.Les services économiques des ambassades sont lents et donnent des infos anciennes.

              Le porte parole d'un industriel allemand avait qualifié l'installation d'une entreprise en Algérie comme l'équivalent du le parcours du combattant.Et meme aprés avoir franchit les gros obstacles, les approvisionnements restaient une des taches les plus lourdes.

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              • #8
                je connais un industriel dans le film alimentaire qui veut investir en Algérie il a été dégouté par un associé à Blida qui faisait trainer le dossier

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                • #9
                  Les blocages sont connus la plupart des grands groupes algériens résinent à mettre en oeuvre des systèmes de contrôle car ils empêchent comme la dit je ne sait plus qui la fluidité de la Tchippa.

                  Le principe est simple : c'est au plus malin de gagner tant que les systèmes de contrôle n'ont de contrôle que le nom. Un simple chef d'agence de la CNAS détourne 2 milliards depuis 1994, il est demasqué 10 ans plus tard !!!! le hasard fait bien les choses. Curieusement les hauts responsbales échappent à de telles affaires. Ceci explique le frein inéxpliqué sur l'audit des flux bancaires.

                  Il faut savoir qu'un audit va faire remonter à la surface au moins les procédés falacieux qui entâchent les transactions. Si l'auditeur propose des recommandations pour palier aux anomalies constatées, il n'y aura plus de tchippa.

                  Moi je pense que tout le monde tient tout le monde par la barbe et personne ne veut se sacrifier le premier car les autres suiveront....donc tout le monde s'arrange avec tout le monde pour maintenir le statu-co..

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                  • #10
                    Salam

                    Le principe est simple : c'est au plus malin de gagner tant que les systèmes de contrôle n'ont de contrôle que le nom. Un simple chef d'agence de la CNAS détourne 2 milliards depuis 1994, il est demasqué 10 ans plus tard !!!! le hasard fait bien les choses. Curieusement les hauts responsbales échappent à de telles affaires. Ceci explique le frein inéxpliqué sur l'audit des flux bancaires.
                    Actuellement avec l'afflux massif des milliards issue de la vente des pétrole ce n'est pas dans l'intêret du gouvernement algérien de réformer et moderniser ou de privatiser le secteurs bancaire.

                    Les lois et les réformes existes depuis un bon moment mais l'intêret commun des dirigeant et de ceux qui tirent les ficelles dans l'ombre s'y opposent totalement.

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                    • #11
                      Vous savez le meilleur remède pour faire bouger les choses à tous les niveaux (entreprises, administration, banques, formation, etc...) c'est la libéralisation et l'ouverture

                      Rien à faire , et cela ne sert à rien de réinventer le roue

                      avec l'ouverture, toutes les composantes de l'économie doivent suivre au pas de charge

                      Avec l'ouverture les pouvoirs publiques, généralement peu enclin au changement et aux réformes, se retrouvent avec un pouvoir international au dessus qui les poussent à bouger.

                      Ce pouvoir international des marchés et des autres états est le meilleur allié des couches pauvres qui n'ont pas dans nos pays accés à la décision et au pouvoir.

                      Si vous vouler des exemples je peut vous en donner

                      Le problème c'est qu'il faut une décision politique pour enclancher l'ouverture et cette décision ne se prend souvent que quand le pouvoir est dos au mur mais jamais avec des finances grasses
                      sauf avec des leaders visionnaires
                      .
                      .
                      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                      Napoléon III

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                      • #12
                        Que pensez vous des contraintes fiscales?!
                        Dernière modification par FrozenRose, 13 mars 2006, 21h13.
                        Passi passi werrana dipassi!

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                        • #13
                          Je disscutais ce week-end avec un économiste du FMI. Son constat est sans appel. Le systéme actuel algérien n'invite pas les gens à investir. Il reconnaissait en Monsieur Temmar la volonté de changement, mais il ne peut en lui seul changer les choses.

                          Un prof de HEC qui visitait L'Albanie nous racontais qu'il etait eboui par le fouge des albanais à attirer les investissements. Pourquoi l'Algérie ne fait elle pas pareil ?

                          Pour lui la raison est simple ! L'agence d'investissement en Albanie est tenue par 3 jeunes de la trentaine qui sont rentrés des USA bardés de Diplomes. Les Diplomés algériens ne rentrent pas chez eux ! triste constat !

                          Une récente étude d'un magazine français cité une statistique éffarante :

                          17/20 des ingénieurs de l'Ecole Polytechnique d'Alger travaillent à l'étranger !!! comment peut on faire confiance à un systémes ou ses enfants ne lui font plus confiance ?

                          J'éspére que ca va changer ?

                          Inchallah !!!
                          Dernière modification par Stanislas, 13 mars 2006, 21h57.
                          “If you think education is expensive, try ignorance”
                          Derek Bok

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                          • #14
                            je crois que tout cela passera par la relance effective de la bourse d'alger.l'emprunt obligataire de 5 billions de DA par le groupe CEVITAL est un signe revelateur

                            Commentaire


                            • #15
                              >>>Pour lui la raison est simple ! L'agence d'investissement en Albanie est tenue par 3 jeunes de la trentaine qui sont rentrés des USA bardés de Diplomes. Les Diplomés algériens ne rentrent pas chez eux ! triste constat !

                              J'ai regardé hier l'émission Enjeux, celle-ci évoquait la réforme bancaire.
                              En réalité je m'attendais à ce qu'on expose le contenu de cette réforme tout en mettant l'accent sur l'apport qu'elle peut apporter pour le citoyen.
                              Quelle fût ma surprise de découvrir le véritable sujet traité dans cette émission -loin d'être intéressant d'ailleurs-.

                              Il s'agissait en fait de présenter les avancées technologiques en matière de bancarisation par la mise en place des moyens de payement personnalisés comme les CB. Notamment la présenation de la mission de la SATIM un organisme qui a pour rôle d'opérer les échanges inter-bancaires et garantir les relations entre les banques et les individus...

                              La technologie choisie n'a rien de spécifique ni d'exeptionnel (sachant que nos voisins tunisiens et marocains ont adopté ce procédé respectivement depuis 1997 et 1989), une approche classique à mettre en oeuvre lorsque les moyen techniques sont accessibles (et c'était le cas). En gros :
                              Mettre en place les processus
                              Acheter les équipements
                              Deployer
                              Exploiter.

                              Le projet est le fruit de plusieurs études effectuées par des cabinets étrangers à coup de 1000-2000 dollars la journée (une réplique d'une étude effectué dans un autre pays), les porteurs du projet vont peut être (je dis bien peut être) s'aquitter des résultats plutôt positifs dans quelques mois (dans le cas contraire je recommande vivement à tout algérien de retirer au plus vite son argent des banques), mais une fois encore l'algérie a raté une occasion de meler ses enfants à des projets structurants pour le bénéfice de tous.

                              Stan, je fais partie et je connais au minimum une 20 aine de cadres qui ont sollicité de faire partie des équipes d'analyse de besoins (à titre gracieux) en matière de nouvelles technologies. Nos appels n'ont pas eu d'échos et sans motivativation apprente

                              Et j'en suis sûr plusieurs forumistes ont vécu la même expérience..

                              Une petite expérience simple, écris à n'importe quel ministère (tous presque sont munis d'une rubrique contact) et tu verras la réponse. RIEN.

                              Le jour ou des sujets brulants et d'actualité seront abordés sur ce forum j'évoquerai mon propre retour d'expérience face aux décideurs algériens (tous ne sont pas mauvais et vraiment il y a de bonnes volontés).

                              Le FMIste a donc entièrement raison et c'est un euphémisme, il n'a pas voulu prter préjudice à ton amour propre (quelqu'un d'élégant).

                              PS : Menara j'ai du mal à voir dans quelle bouse tu es entrain de patauger, changes tes haillons -si t'en as encore- avant de revenir.

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