Publié le 12/08/2010 AFP
Une Iranienne dont la condamnation à mort par lapidation pour adultère a suscité l'indignation mondiale a reconnu avoir été complice de l'assassinat de son mari, selon un document diffusé par la télévision d'Etat iranienne.
Dans une interview diffusée mercredi soir lors d'une émission politique dénonçant la "propagande des médias occidentaux", une femme présentée comme Sakineh Mohammadi-Ashtiani reconnaît qu'un homme avec lequel elle était en relation lui avait proposé de tuer son mari, et qu'elle a laissé cet homme commettre le meurtre lors duquel elle était présente.
Cette femme, qui parle en azéri (turc) et dont les propos sont traduits en persan, est enveloppée d'un tchador noir qui ne laisse apparaître que son nez et un oeil.
Le responsable de la justice de la province d'Azerbaidjan oriental où l'affaire s'est déroulée en 2006, affirme lors de l'émission que Mme Mohammadi-Ashtiani a également endormi son mari en lui faisant une piqûre avant que le meurtrier ne l'électrocute.
Dans des déclarations lui ayant été attribuées le 7 août par le quotidien britannique The Guardian, Mme Mohammadi-Ashtiari, toujours détenue, a affirmé avoir été acquittée de l'accusation de meurtre et condamnée uniquement pour adultère.
Un responsable judiciaire iranien a toutefois déclaré début août à un organisme de l'ONU pour les droits de l'Homme qu'elle avait aussi été "reconnue coupable de complot pour tuer son mari". L'agence officielle iranienne IRNA avait affirmé auparavant que Mme Mohammadi-Ashtiani avait été condamnée pour "meurtre et crimes".
Le cas de cette femme de 43 ans mère de deux enfants, révélé début juillet par son avocat qui s'est depuis réfugié en Norvège, a suscité une vague d'indignation dans le monde, de nombreux pays ou associations demandant à Téhéran de renoncer à cette exécution "moyenâgeuse".
La justice a annoncé le 11 juillet qu'elle avait "suspendu pour des raisons humanitaires" le verdict confirmé en 2007 par la Cour d'appel.
La télévision d'Etat a dénoncé, dans son émission, la "campagne de propagande occidentale" autour de cette affaire comme une "tentative de pression" contre Téhéran, en conflit avec la communauté internationale autour de son programme nucléaire controversé.
Une Iranienne dont la condamnation à mort par lapidation pour adultère a suscité l'indignation mondiale a reconnu avoir été complice de l'assassinat de son mari, selon un document diffusé par la télévision d'Etat iranienne.
Dans une interview diffusée mercredi soir lors d'une émission politique dénonçant la "propagande des médias occidentaux", une femme présentée comme Sakineh Mohammadi-Ashtiani reconnaît qu'un homme avec lequel elle était en relation lui avait proposé de tuer son mari, et qu'elle a laissé cet homme commettre le meurtre lors duquel elle était présente.
Cette femme, qui parle en azéri (turc) et dont les propos sont traduits en persan, est enveloppée d'un tchador noir qui ne laisse apparaître que son nez et un oeil.
Le responsable de la justice de la province d'Azerbaidjan oriental où l'affaire s'est déroulée en 2006, affirme lors de l'émission que Mme Mohammadi-Ashtiani a également endormi son mari en lui faisant une piqûre avant que le meurtrier ne l'électrocute.
Dans des déclarations lui ayant été attribuées le 7 août par le quotidien britannique The Guardian, Mme Mohammadi-Ashtiari, toujours détenue, a affirmé avoir été acquittée de l'accusation de meurtre et condamnée uniquement pour adultère.
Un responsable judiciaire iranien a toutefois déclaré début août à un organisme de l'ONU pour les droits de l'Homme qu'elle avait aussi été "reconnue coupable de complot pour tuer son mari". L'agence officielle iranienne IRNA avait affirmé auparavant que Mme Mohammadi-Ashtiani avait été condamnée pour "meurtre et crimes".
Le cas de cette femme de 43 ans mère de deux enfants, révélé début juillet par son avocat qui s'est depuis réfugié en Norvège, a suscité une vague d'indignation dans le monde, de nombreux pays ou associations demandant à Téhéran de renoncer à cette exécution "moyenâgeuse".
La justice a annoncé le 11 juillet qu'elle avait "suspendu pour des raisons humanitaires" le verdict confirmé en 2007 par la Cour d'appel.
La télévision d'Etat a dénoncé, dans son émission, la "campagne de propagande occidentale" autour de cette affaire comme une "tentative de pression" contre Téhéran, en conflit avec la communauté internationale autour de son programme nucléaire controversé.
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